Evoluer dans l’ombre, assassiner en silence, évoluer de toit en toit… Le métier de ninja n’est pas de tout repos. Surtout quand vous avez perdu la mémoire, comme votre personnage, Corbeau.
L’un des principaux attraits de Shinobido est son scénario. Les souvenirs du personnage ont été séparés en huit pierres magiques, qu'il doit retrouver pour reconstituer sa mémoire. Désorienté, le ninja accepte de se mettre à la solde de trois employeurs, qui se détestent cordialement. Chaque épreuve réussie donnera un peu plus de puissance à l'une ou l'autre des parties. Votre taux de confiance auprès de chacun dépend donc de vos choix. Il vous arrivera souvent de tomber sur des missions contradictoires, vous proposant, par exemple, soit de tuer soit de protéger un samouraï.
Les graphismes n’ont rien d’exceptionnel, mais l’ambiance générale est efficace. La bande-son est particulièrement réussie. La prise en main se fait rapidement et l’on prend vite plaisir à courir sur les murs, sauter d’une maison à l’autre ou avancer doucement pour assassiner un adversaire. Cependant, la gestion des caméras n’est pas toujours heureuse et conduit parfois à l’erreur.
A noter, une interface principale originale puisqu’il s’agit de la maison de Corbeau. Chaque pièce correspond à des options et il vous faudra même protéger votre jardin d’invasions barbares.