BWEUURRRRRGGGGGG, oh une seconde j’ai encore un haut le cœur, BLURP, Ça y est, ce jeu m’a totalement vidé de toute substance qui se trouvait encore dans mon estomac. Je peux commencer à écrire ma critique l’esprit tranquille sans risquer de noyer mon clavier sous mon vomi.
Sniper: Ghost Warrior 2 est un jeu de sniper ou vous incarnez un sniper qui doit sniper des snipers (mais aussi des soldats normaux) dans des missions ou le sniping et être un bon sniper sont ultra important.
Désolé pour tout ces « sniper », les nausées sont passées mais j’ai encore des mouches devant les yeux qui brille. Donc je reprends, pendant votre première mission vous vous retrouvez nez à nez (via votre lunette de visée) avec un méchant que vous avez déjà rencontré. S’en suis alors une aventure parsemé de flashback et de retour dans le présent qui raconte la traque de ce méchant : Merinov.
Comme vous le voyez le scénar est béton, et le reste l’est aussi. On passera son temps à se faire commander par ses potes (couvre-moi, va là, tire, tire pas, enlève ton doigt...) et ce, tout au long du jeu. Autant pendant le tuto, c’est lourd mais bon mais à un moment on aimerait qu’on nous lâche la bride un peu.
Vous l’avez compris, le jeu est ultra scripté et l’effet est contraire à ce qu’il aurait dû donner : ça bousille l’immersion.
Et des scripts, il y en a pour tout les goûts : Le script qui oblige à regarder un endroit, le script qui empêche de tirer sur quelqu’un, le script qui déclenche une alarme peu importe que vous l’ayez joué infiltration, le script du « lui tu peux pas le tuer au couteau », le script « détruit ce truc où tu passe pas à la suite » et j’en passe.
L’IA est absolument conne comme ses pieds, possède des yeux de lynx (elle peut voir vous entre deux feuilles de fougère à des kilomètres) mais elle est sourde comme un pot (vous pouvez courir derrière elle pour les poignarder sans problème).
Le doublage est excellemment bien en phase avec le reste du jeu, les voix sont pas mauvaise mais le mixage est pourri. On est d’ailleurs surprit de faire équipe avec le Commandant Shepard qui ici se fait appeler Diaz.
Finissons sur un bon point quand même, c’est graphiquement miteux mais pas pourri. D’ailleurs lorsque l’on voit le logo CryEngine 3 au lancement du jeu et qu’on sort de Crysis 3 on est plein d’enthousiasme, d’étoiles dans les yeux et puis on y joue est là même si les textures sont belles mais en action : BWEUURRRRRGGGGGG !
Allez, je retourne jouer à The Walking Dead: Survival Instinct qui lui au contraire me vide par une autre extrémité.