C'était obligé sans l'être

On a l'exemple concret de la machine de formalisation qu'est le jeu sur smartphone avec celui-ci. Une véritable passoir ou le plat est resté autre part et on a juste gardé le sauce.

Il y a Sonic sur de l'herbe avec un ciel bleu et quelques obstacles que vous connaissez bien de Green Island.

T'as ton ile verte, le hérisson bleu et des anneaux, ca te suffit non ?

Etrangement non, ca ne suffit à personne qui connait Sonic même si il ne se l'explique pas directement.

Peut-être parce que il n'y a pas de jeu et c'est juste une modélisation de course de Sonic pour ceux qui sont amoureux de lui et le veulent toujours dans la poche au cas ou.

Bientôt, on aura plein de héros que l'on verra juste marcher ou brandir leurs armes : ils ne feront plus rien d'autre, juste des espèces de présences matérialisés, des statues souvenirs pour activer nos sentiments passés et ca nous suffira.

L'indifférence commence quand tout est à portée de main : dans ce cas-là, enfermé dans une fantaisie aux allures immuables de nostalgie, car c'est le plus puissant des sentiments, de ceux qui te laisse dans un immobilisme et dormir dans le bien-être le plus factice car le plus loin de la réalité.

Le monde disparaitra autour de chacun, il ne restera plus qu'un petit cube dans laquelle il y aura un humain sur une case et un imaginaire sur un mur.

Chacun aura sa boite pour vivre... et tout le monde sera heureux dans sa cage des rêves.