( A noter que ceci n'est pas une critique. Je ne donne pas un avis à chaud sur un jeu fraichement joué ou terminé. Non, je me contente seulement de poser par écrit mes souvenirs d'un jeu et de partager mes expériences de vieux gamer.
Cette chronique est normalement destinée à accompagner une de mes illustrations
Vous pouvez toutes les retrouver sur mon blog )
Petit détour par la saga Sonic en passant directement par la case du deuxième épisode. Sauf que… Les connaisseurs l’auront remarqué sur l’illustration : il n’y a pas de deltaplane ni de chariot de mine dans Sonic 2… Pas sur Megadrive en tout cas.
Oui je vais bien parler de la version Master System ! En effet même si mon premier contact avec le hérisson bleu se fera bien sur la 16 bit de SEGA chez un ami d’enfance (sans compter les nombreux squats de console en magasin de jouets), je n’ai jamais eu l’occasion de faire un épisode « canonique » de bout en bout. C’est donc sur le portage de la gen précédente que je me suis rabattu. Sonic 2 a d’ailleurs été mon premier jeux boite sur Master System puisqu’à l’époque il était possible de commander une cartouche gratuite chez SEGA pour l’achat d’une console.
Donc comme je l’ai dit plus haut, cet épisode s’écarte beaucoup de la version originale. Tout d’abord en terme de jouabilité, notre hérisson est loin d’être aussi vif que sur Megadrive et souffre d’un assez long temps d’accélération avant d’atteindre sa pleine vitesse. La maniabilité n’en reste pas moins instinctive et agréable et on retrouve suffisamment cette sensation de vélocité propre à la saga. La grosse différence sur laquelle joue cet épisode est la présence de séquences qui modifient les contrôles du personnage en le mettant aux commandes de différents moyens de locomotion. Tout cela bien sur en fonction des zones traversées. On sera donc aux commandes d’un chariot dans les mines, d’un deltaplane dans le monde de l’air, d’une bulle dans le sempiternel niveau aquatique, etc…
Pour le reste, tous les ingrédients des Sonic sont là. Des niveaux divisés en 3 zones où on doit affronter un boss dans la dernière. Jamais insurmontables d’ailleurs, une fois la technique pour les battre trouvée ils sont extrêmement simple à passer. Des émeraudes cachées qu’il faut collecter pour accéder au chapitre final affin de se confronter au redoutable docteur Robotnik. Des anneaux à ramasser partout et divers bonus éparpillés dans les niveaux, trouvables à condition de bien les fouiller (level design très sympathique au passage). Sans parler de l’ambiance générale : si les graphismes bien que dépouillés restent assez fins et agréables pour de la 8 bit, c’est surtout les excellentes musiques qui font la force de ce portage. Le simple fait de revoir des vidéos du jeu aujourd’hui m’a immédiatement fait fredonner des mélodies que je n’avais plus entendu depuis au moins 15 ans :
OST de Sonic 2 (8bits)
Bref, loin d’atteindre le niveau de son homologue Megadrive je pense honnêtement que ce jeu n’en reste pas moins un incontournable Master System à essayer si vous décidez un jour de vous la jouer archéologue de jeu SEGA.