Soul Calibur III, comme tu me manques !
Soul Calibur V est l'épisode des paradoxes : doté d'un gameplay aux petits oignons, d'une réalisation à couper le souffle et d'un mode online sur lequel on ne reviendra pas tant le jeu de Namco/Bandaï est bâti et pensé autour de celui-ci, il est aussi celui dont le contenu est le plus famélique. Etrange façon que de penser la série en régressant sur ce point (disparition de personnages, des modes solo absents, un mode histoire faisant de la figuration pour ne pas dire ridicule voire honteux) pourtant si nécessaire à la complétude d'un jeu de combat. Ce manque de richesse est d'autant plus dommage que l'éditeur a rempli sa part du contrat sur les autres points du jeu, tant en ce qui concerne les graphismes, la musique, la rapidité des temps de chargement, que la jouabilité. Il aurait sans doute fallu que quelques DLC viennent améliorer ce qui doit l'être, mais en l'état, bien que plaisant et jouissif, ce Soul Calibur V demeure incomplet et donc hautement critiquable. Une déception donc, d'autant plus qu'elle est majeure.