Le cousin légèrement déficient de Star Citizen et Starfield. On peut tout faire dans Spacebourne, du négoce, du vol de vaisseau, de la gestion de flotte ou de faction, des missions, se poser sur des grandes planètes vides, miner, customiser son vaisseau et du fps. Tout ce qui vous passe par la tête, Spacebourne 2 l'a. Le seul hic et le truc de fou, c'est que c'est le one-man-show d'un gars cinglé, alors tout est là, mais tout est un peu dégueu, un peu basique, un peu malaisant à jouer. Le gameplay est un peu mou, les contrôles sont aussi intuitifs qu'une brique jetée au milieu d'un lac, les graphismes sont toujours à mi-chemin entre grossier et amateur. Mais ... c'est quand même épatant sur le papier d'avoir développé un truc pareil.
Spacebourne 2, c'est comme d'avoir comme copine un mannequin qui s'est pris une commotion cérébrale vraiment hard : tout est là en théorie, mais dans le réel j'étais pas prêt pour ce genre d'expérience. J'y joue par admiration pour le gars qui a programmé ce cauchemar, aussi pour voir jusqu'à quel point le gameplay s'étoffe sans fin au fur et à mesure de la progression dans la campagne, aussi parce que je suis vaguement masochiste à mes heures perdues. Je ne peux pas imaginer quelqu'un dépenser volontairement un quart du prix de Starfield ou Elite pour s'infliger ça, mais je n'ai aucun regret. Si on filait une équipe de développement digne de ce nom à ce gars là, on aurait le jeu fucking ultime que tous les amateurs de SF attendent sans l'espérer depuis toujours (ceux que Chris Robert a gentiment baisés avec son jeu/NFT Stupid Citizen).
Est-ce que je vous le recommande ? Certainement pas. Est-ce que je pense que vous devriez l'acheter ? Absolument. Si vous applaudissez un pilote d'avion à l'atterrissage pour avoir fait son boulot comme n'importe qui, vous pouvez bien encourager un type cinglé qui a fait un jeu qui nous aurait rendu fous de joie dans les années 90.