Les RPG sont un genre qui n'est plus aussi important qu'à l'époque de la Playstation 2 et les jeux sortent au compte-goutte les propulsant ainsi avant même leur sortie comme « jeu pouvant potentiellement sauver l'honneur du RPG japonais ». Après un Blue Dragon attachant mais pas transcendant, un Eternal Sonata mou du genou et un Lost Odyssey beaucoup trop lent dans son système de jeu, j'attendais donc ce Star Ocean avec une certaine impatience. Le jeu porte en tout cas très bien son nom de potentiel sauveur du RPG made in Japan.
Je l'ai terminé en une quarantaine d'heures et j'ai trouvé le jeu super bancal en oscillant entre le très bon et le très mauvais. Un système de combat excellent, des possibilités de jeu immenses (créations d'objets, quêtes annexes), des aires de jeu vastes, Star Ocean fait dans l'immensément passionnant mais aussi dans le risible inadmissible (surpassant Blue Dragon dans la niaiserie). Les persos n'ont aucun charisme, le scénario est inintéressant, les décors ne sont pas très recherchés et le comble du tout, le jeu se paye le luxe d'être sur 3 disques (jusque là tout va bien) mais il faut jongler entre les disques 2 et 3 pour pouvoir faire les quêtes annexes se situant dans les villes visitées dans le disque 2 !
Une quarantaine d'heures de jeu m'auront donc été nécessaires pour le terminer et je ne pense pas m'attarder sur toutes les quêtes annexes ne sont pas un leitmotiv pour réinsérer les disques dans sa console. Au final, je dirais de ce Star Ocean qu'il n'est pas mauvais grâce à son système de combat et son gameplay riche mais que les amateurs d'épopée captivante peuvent rester à quai.