State of Decay est un bon jeu d’action/survie à la troisième personne, se déroulant dans un monde ouvert de taille correcte et frappé par une apocalypse zombie. La jouabilité, à la manette, est bonne, malgré la présence de quelques bugs et ratés. J’ai trouvé l’aspect survie intéressant et plutôt réaliste, avec notamment l’inventaire limité des personnages ainsi que la barre d’endurance qui se vide rapidement ; il convient d’ailleurs d’être attentif et prudent, car la mort d’un personnage est définitive. Au fil du jeu, on pourra agrandir sa communauté, et donc avoir plusieurs personnages jouables, afin notamment de pouvoir reposer efficacement ceux qui sont blessés/malades/fatigués. Toute votre communauté est rassemblée au sein d’une base, dont le développement est simple mais assez limité, et qui procure des avantages et des objets intéressants. J’ai par contre moins apprécié la propension des membres de notre communauté à aller se mettre dans le pétrin, et ce très souvent, aller les aider devenant vite très pénible. Je regrette aussi l’absence d’un mode coopération qui aurait été intéressant ; on peut cependant demander à un des membres de notre communauté de nous accompagner en tant que PNJ, mais cela ne fonctionne pas pour tout. Il faut noter également que le temps défile lorsqu’on ne joue pas, ce qui est assez pratique pour les recherches ou les constructions, mais moins pour la survie de notre communauté : cinq jours sans jouer ont conduit à l’épuisement de mes ressources, à la dégradation importante de l’état de ma communauté, et à l’anéantissement de l’ensemble des enclaves de survivants voisines. Malgré une certaine diversité, State of Decay ne peut éviter la répétitivité, qui s’installe d’ailleurs assez vite, mais est très bien adapté à de petites sessions de jeu, grâce notamment à son coté rapide et défoulant. Le scénario, assez court et très classique, reste plaisant à suivre. Les graphismes sont plutôt corrects, tandis que la bande son, pas déplaisante, est un peu trop discrète. Concernant la durée de vie, il faut compter entre dix et vingt heures pour terminer le mode histoire. Deux DLC accompagnent cette édition YOSE : Lifeline, une campagne parallèle d’une dizaine d’heures se déroulant dans un monde ouvert voisin de celui de l’histoire, et Breakdown, un mode survie se déroulant dans le monde ouvert de l’histoire et consistant à progresser de niveau en niveau, avec une augmentation de la difficulté à chaque niveau. Les deux DLC sont intéressants, avec néanmoins une grande répétitivité pour Breakdown, et permettent de rallonger la durée de vie de nombreuses heures. Malgré la présence de plusieurs bugs et de soucis d’optimisation, ce qui fait un peu tâche sachant qu’il s’agit d’un remaster, je recommande ce jeu.