Révolutionnaires de salon, prenez les armes et votre manette de jeu, vous avez une nouvelle dictature à combattre. Vous pensiez avoir sauvé la paix et la justice dans State of emergency. Eh bien non, votre personnage principal est même condamné à mort pour sa rébellion.
Dans ce jeu, la guérilla urbaine devient vite prétexte à une débauche de violence et de gros calibres car, ne l’oublions pas, la révolution n’est pas un dîner de gala.
Les graphismes s’avèrent particulièrement soignés, de nombreux personnages sont affichés à l’écran sans aucun ralentissement à l’écran. Vous pourrez d’ailleurs changer de personnages en cours de partie, profitant dans certains passages des particularités de chacun d’entre eux. Il est toutefois regrettable que l’intelligence des ennemis et de vos coéquipiers laisse à désirer.
Trois modes de jeu sont disponibles. Le premier propose l'aventure principale alors que le second, Arcade, est constitué de quinze défis, qui correspondent à des phases de jeu spécifiques (sniper, pilotage d'hélicoptère, de char...). Enfin, le mode multijoueur propose le Match à mort, l'Attaque du drapeau, Dernier debout ou le mode Combat à l’arme lourde.
Paradoxalement, le jeu gagne en graphisme et en options ce qu’il perd en fun. State of emergency 2 perd beaucoup de son intérêt à cause de la difficulté du niveau de jeu. Il devient vite lassant de toujours refaire un niveau parce que vous bloquez à un passage. Qu’il est dur, parfois, d’être révolutionnaire…