La semaine dernière, tout le monde semblait à fond sur Suika Game, un jeu sur Switch et navigateur, au point que j'ai vu passer deux chansons sur mon fil d'abonnement YouTube. (Dont une de Sumashu que je trouve vraiment chouette.)
Histoire de pas mourir con, j'y ai joué sur navigateur avant de m'acheter la version Switch (3 euros) lors d'une nuit d'insomnie. Clairement pas l'investissement du siècle, le jeu étant vraiment minimaliste dans son : une seule musique qui tourne en boucle, un seul mode de jeu, des options poussées à leur minimalisme et une version Halloween qui n'est qu'un changement cosmétique et musical. (Qui a disparue le jour même de l'écriture de cette critique.)
Suika Game est en réalité une version du 2048 qui consiste a assembler deux trucs similaires pour donner un plus gros truc et de tenter de s'organiser pour que tout ça. Sauf que le coup de génie, c'est de se dire "et si ça n'était pas des carrés numérotés qu'on empile, mais des ronds en forme de fruits ?
Parce que du coup, les fruits ça roule et le jeu a une sorte de physique qui offre un challenge supplémentaire. On se surprend à tenter de placer un fruit dans un coin pas prévu à cet effet en espérant qu'il va rouler, faire levier et en faire remonter un autre ou de pousser un autre permettant une réaction en chaine qui permet de faire apparaître une jolie pastèque. (L'équivalent du 2048, le fruit ultime qui s'il ne fait pas gagner la partie fait gagner plein de points.) Si cela peut aider le joueur, cela peut aussi le perdre, puisque cela peut faire remonter des fruits en dehors du panier et que tout ce qui dépasse termine la partie.
J'avais téléchargé le jeu pour y jouer tout en écoutant des podcasts et je me suis dit "bon, le jour où j'ai une pastèque, je poste une critique du jeu." Il m'aura fallut quelques heures avant que ça n'arrive. Comme très souvent avec ce genre de jeu, on est immédiatement accro, mais on finit par s'en lasser quand on un petit peu de pratique.