Pour commencer, puisqu’il ne s’agit ici que de mon avis personnel, je préfère prévenir toute de suite que mon Mario préféré, c’est Galaxy 2. Pour moi, si la créativité et l’ingéniosité sont mises au service du plaisir du joueur, je n’ai pas besoin qu’on m’offre un Open World. Bien sûr, ça ne m’empêche absolument pas d’apprécier ceux-ci quand ils sont bien construits. Hors, Odyssey s’inscrit clairement dans la lignée de 64 et Sunshine avec de (très) grands mondes ouverts. Laissez-moi donc vous ce que j’ai pensé du jeu.
P.S. : J’ai joué avec une manette Pro.
La première chose à dire, c’est que le jeu démarre vite, et que la scène démarre directement en pleine action. En 1 minute montre en main, Mario est mis hors de combat par Bowser, et celui-ci s’en va (encore) avec la princesse. Le jeu commence donc rapidement, et on nous donne les capacités de Cappy dès le début.
En plus donc de toute la panoplie de mouvements acrobatiques de Mario, on peut utiliser Cappy pour augmenter encore le spectre de nos capacités. Que ce soit comme une arme à moyenne portée, un tremplin, ou un moyen de contrôler les ennemis, Cappy est réellement utile tout au long du jeu. Il est au centre des nouvelles mécaniques de gameplay. Par ailleurs, le contrôle des ennemis, c’est-à-dire la chapimorphose, permet d’accéder à toujours plus de palettes de mouvements. Il s’agit bien sûr de transformations qui se font toujours dans un certain contexte, et qui en quelque sorte remplacent les Power-UP. Mais j’ai beaucoup aimé le principe. Au niveau du gameplay donc, Odyssey réalise quasiment un parfait, excepté au niveau de la caméra qui a décidé de faire grève, et qu’on se doit le plus souvent de régler nous-même.
Au niveau des graphismes, il n’y a rien à redire. Bien sûr, on n’est pas sur PS4, ou XBOX ONE, ou encore PC, mais qu’importe, la qualité graphique est là. Le jeu compense son manque de Full HD avec des mondes et des personnages physiquement hauts-en-couleur. C’est un jeu dont l’ambiance globale est celle d’un voyage dans des pays tous très différents les uns des autres.
On peut ne pas apprécier certains univers (il semblerait que le Pays de la Cuisine et son rose pétant omniprésent soit un facteur problématique pour certains, et heureusement, ça ne me concerne pas), mais on ne peut pas dire que les Pays n’ont pas été travaillées. Chacun possède sa propre identité, et tous sont agréables à explorer. Excepté peut-être pour le dernier monde du scénario avec lequel j’ai eu un peu plus de mal. Mais bon, pour le coup, il fait vide à cause de sa nature même.
Le Level-design est bien pensé, et si certaine sont bien trop faciles, d’autres requiert soit une certaine réflexion, ou alors un bon skill à la manette. Encore une fois, le tout est pensé autour des capacités de Cappy.
En terme de difficulté, le jeu est fait pour être terminé par des enfants qui ne jouent pas forcément beaucoup, soyons clair. Le jeu est facile, et n’apporte des challenges corsés (voire énervants et frustrants d’ailleurs) que dans le post-game. Mention spéciale au tout dernier niveau, et à ces PUTAINS de lasers qui se trouvent vers la fin ! Merci, j’avais pas assez souffert dans Galaxy 2 à cause de vous. Non, mais sérieusement…
Au niveau des personnages et du bestiaire, si les ennemis que l’on affronte la plupart du temps nous sont connus, les boss comme les habitants de chaque pays sont eux tous de nouveaux arrivants dans l’univers toujours plus grand de Mario.
La durée de vie du « scénario » est clairement plus courte qu’un Mario classique. A l’inverse, le compléter à 100% en fait au contraire un des plus long Mario. Sans spoiler le nombre de lunes, finir le jeu ne doit représenter que 15% environ du jeu environ en pur ligne droite, sachant qu’on possède pour le coup une liberté totale sur la façon dont on veut jouer. On peut se dépêcher d’arriver à la fin et poursuivre Bowser jusqu’au bout du monde, ou on peut simplement traîner dans chaque monde et chercher à ramasser chaque lune qu’il nous est possible d’acquérir.
Les musiques sont géniales, avec bien sûr une flopée de remix, mais aussi des compositions originales sublimes (Oh, le Pays de la Forêt !!!). Mention spéciale à la fin du jeu, pour la conclusion et la musique qui l’accompagne. On nous donne aussi la possibilité post-game d’écouter n’importe quelle musique du jeu quand on veut. Merci Nintendo !
Je pense avoir évoqué les aspects principaux du jeu, en dehors des aides comme le Toad actuce ou le Perro-truc, mais je pense qu’il est temps que je finisse cet avis.
Après réflexion, je pense que je préfère toujours Galaxy 2. Sans doute la nostalgie joue en partie. Mais il est indéniable que Super Mario Odyssey possède les qualités d’un jeu culte. Il est un des meilleurs jeux de cette année, avec une longue durée de vie, des mondes et des personnages attachants, et une panoplie de mouvements extraordinaire. Clairement un excellent jeu !