Sushi Striker: The Way of Sushido par Sofian DeRochdi

Sushi Strikers, j’en ai pensé quoi ? Des combats avec des sushis, si c’est pas original et en plus c’est un jeu plutôt bon, en tout cas pour des petites sessions. D’ailleurs la version 3ds est supérieur à la switch, surtout en terme de jouabilité.

On a l’impression que c’est une blague mais non c’est un vrai jeu. L’histoire est complétement déjantée et en plus ça se prend vraiment au sérieux. On est dans un univers où les sushis ont quasiment disparue, une guerre fait rage entre l’Empire, qui veut contrôler les sushis, et la République, qui n’a pas le droit d’en avoir sur son territoire. Donc on est Musashi, version garçon ou fille, et on va faire la rencontre du Front de Libération des Sushis, la résistance quoi, pour devenir un Sushiste. Un Sushiste c’est un combattant qui utilise des sushinités, des divinités qui nous permettent d’utiliser les sushis. Clairement, on a l’impression de regarder un animé totalement barré avec des références partout, il y a plein de cinématiques.

En jeu, on se balade de point en point où à chaque fois on a un dialogue puis un combat. On se retrouve face à 3 tapis roulants de notre côté, 3 pour l’adversaire et 1 commun où passent des assiettes avec des sushis et autres aliments. Il va falloir relier le plus d’assiettes possible de la même couleur en 7 secondes. Ce qui va nous donner une pile d’assiette à envoyer à l’adversaire, on a chacun sa barre de vie. Il y a tout un tas de subtilités, les sushis qu’on relient ont une importance comme la couleur des assiettes, la vitesse des tapis changent, il y a des obstacles, des malus, des bonus etc… Sans oublier les sushinités, on en dispose de 3 par combat, on les débloque au fil de l’aventure, comme des espèces de familiers, ils ont chacun un pouvoir particulier qu’on utilise via une jauge à remplir. Mais les ennemis en ont aussi.

Un concept très original et très bien rodé.

On gagne de l’expérience, des niveaux, nos sushinités aussi et elles évoluent même. On va pouvoir changer d’équipement, utiliser des objets, faire des « routes » annexes etc… Et le jeu est bien plus long qu’on ne le pense.