Fut un temps, l'apprentissage de la sexualité passait par de drôles de combines pour les adolescents dont je fus. Et faute d'avoir inventé internet assez tôt, pour soulager nos (ma) libido débordante plusieurs programmes inventèrent ces ersatz de vie sexuelles que sont les strip poker. Et oui.
Coup de chance à l'époque quelqu'un se dit qu'en créer un avec un adversaire (très bien) dessiné serait tout aussi intéressant qu'avec de vraies humaines (très mal) digitalisées. Et grâce au bon goût du maître de maison, ça le fit. Teenage Queen méritait son titre, quand bien même son poker était parfois discutable. D'ailleurs, pour un niveau relativement faible (apprit-on plus tard en se frottant à des adversaires humains pas du tout déshabillés), elle s'avérait capable de bluffer ça et là avec pertes (pour nous) et fracas (pour le clavier).
En somme un jeu coquin, pas trop mal fagoté et sans lendemain. Que personne ne soit tenté d'y voir la description d'une ancienne relation.