J'ai un autre nom : The Blaireau XCROTTE
Un nouvel Xcom Ô joie suprême, à moi les heures à me prendre la tête sur un plan de bataille pour mes troupes, réfléchir sur la manière d’appréhender une situation qui à tout d’une mission suicide pour en ressortir la tête haute et le cœur emplit de fierté.
Bon bah non les gars, oubliez tout ça. Ici nous ne sommes pas devant un Xcom tactique tour par tour mais devant un TPS très ambitieux fait par les petits gars de 2K Marin (et c’est pas les meilleurs, demandez le à Bioshock 2, il en a encore mal au cul...)
Alors The Bureau c’est quoi ? Et bien c’est un énorme fourre-tout dans lequel on se retrouve avec des morceaux des divers jeu à succès. Une pause tactique à la Mass Effect, un gestion de ses effectifs et amélioration à la XCOM :EU, du TPS à la... tout ce qu’il y a des plus générique, une carte où on choisit ses missions à la Splinter Cell etc. Je ne vais pas tourner autour du pot plus longtemps, la mayonnaise ne prends pas. Le titre est pourtant bourré de bonnes idées mais elle deviennent simplement indigeste après plusieurs heures de jeu (comme faire des centaines de pauses tactiques pour gérer le moindre fait et geste de ses coéquipier).
Pour ceux dont les graphismes sont important, sachez que le jeu est très joli, l’ambiance « année 50 » est super sympa. D’ailleurs des devs de 2K Marin devaient en être conscient puisque pour en profiter un maximum, le jeu ne dépasse que très difficilement les 25-30 FPS. Certainement pour nous laisser le temps d’admirer leur travail sur les environnements...
C’est alors que j’ai eu une « intervention cognitive», terme que j’utilise pour qualifier le phénomène qui n’était arrivé qu’une seule fois auparavant (avec un Call of Duty) et qui pousse mon cerveau à interroger ma raison par cette simple question : «tu comptes vraiment t’infliger ça pendant des heures ?». La réponse vous la devinez, non bien sûr.
J’ai passé 4 ou 5 heures sur ce titre. J’en suis ressorti avec un mal de crâne, zéro plaisir de jeu, des doublages pourris (et je suis pas difficile pourtant) en tête et l’envie de me doucher tellement je me sentais sale. Je vous laisse en déduire ce que vous voulez.