Garçon, une Bière Mazout ! Euh non, un Vin Diesel !
« En 2004, j'ai pris une claque dans la gueule signée Starbreeze ». C'est l'épitaphe qui aurait pu être écrite sur la tombe de feu Michael « pedobear » Jackson si il avait aimé les jeux vidéos (Dommage pour nous, il préférait les enf...chanter).
Ce jeu est sorti de nulle part, vraiment. Personne ne l'attendait (du moins dans la presse « spécialisée », donc personne puisque la presse détermine le succès d'un jeu, démontrez-moi le contraire) et pourtant cette bombe est arrivée et a balayé pas mal de FPS sur son passage. Un mélange Action-Aventure-FPS-infiltration-réflexion détonnant.
Alors il est vrai que certains diront « Kir Essence il a le QI d'une moule atteinte d'anosognosie, alors un jeu dont il est le héros ca doit être au moins aussi pourri que ses films pour boutonneux ». Certes, il est difficile de nier une affirmation aussi tristement vraie (regardez baby-sittor et votre échelle de la nullité prendra 5 barreaux de plus), et pourtant ce jeu est une perle.
D'abord, l'ambiance : l'introduction donne le ton, vous voila en prison, et vous n'êtes visiblement pas dans le même établissement que Bernard Tapie ou Maurice Papon. Ici pas de luxe, une simple couchette et les toilettes sont communes. Votre compagnon de cellule vous fait d'ailleurs bien comprendre que la vie ne va pas être rose tous les jours pour vous en tentant de vous tuer dès votre arrivée.
Le reste du pitch est assez classique et suit le titre du jeu : il faut s'évader de Butcher Bay. Mais la manière de le faire, les moyens et les rebondissements scénaristiques tiennent très bien la route.
Donc on a une ambiance du tonnerre, des graphismes qui dépotent mais aussi de la bonne action, surtout orientée corps à corps (sanglants), de la plate forme et de l'infiltration (assez simpliste, mais agréable). On mélange le tout avec le physique et la voix de Vin Diesel (pas de jeu de mots ce coup ci) et roule ma poule !
Un Must Have.