Sorti l'année de ma naissance, ce jeu m'a profondément déçu lors de sa découverte à travers la compilation Capcom. Alors que j'avais de bons souvenirs des beat'em up arcade de cette période, celui-ci m'a laissé sur ma faim.
L'un des principaux problèmes réside dans la simplicité excessive du gameplay.
Avec seulement DEUX BOUTONS, les combats deviennent rapidement répétitifs. Contrairement à d'autres jeux du genre qui ont su introduire des combos ou des variations dans les attaques, The King of Dragons reste basique, voire ennuyeux.
Le système d'expérience, censé apporter de la profondeur, est inintéressant incompréhensible mais aussi et surtout inutile, car il n'affecte pas suffisamment le gameplay.
Le level design souffre également de cette simplicité. Les niveaux sont courts et peu inspirants, avec des ennemis et des décors qui se répètent rapidement. Les boss, sacs à PV, offrent peu de stratégie avec leurs paternes à faible variation, rendant leurs affrontements plus longs que stimulants.
En termes de mise en scène, malgré un univers coloré, le jeu peine à offrir une véritable variété visuelle ou narrative qui pourrait maintenir l'intérêt du joueur sur le long terme.
Musicalement, les compositions sont sympathiques, mais elles manquent d'impact et sont donc oubliables. Les bruitages, quant à eux, sont répétitifs, contribuant à l’ennui qui s’installe au fil des niveaux... Vous imaginez bien, ces bruitages qui vous rendent l'expérience plus douloureuse qu'autre chose. On est en plein là dedans.
En bref, ce jeu n'a rien à faire dans une compilation des meilleurs beat em all Capcom et méritait plus l'oubli éternel. C'est cruel de dire ça, mais historiquement parlant, ce jeu n'est rien.
Son gameplay limité et sa répétitivité m'ont laissé un goût amer, surtout comparé à d'autres jeux Capcom de l’époque, comme Final Fight ou Knights of the Round, qui ont mieux vieilli.
Les personnes appréciant ce titre sont simplement des nostalgiques n'ayant peut être eu que ce jeux pour s'évader un peu, je n'y vois aucune autre explication.