The Legend Of Peumieufère.

The Legend Of Tianding est beau. The Legend Of Tianding a des avis dithyrambiques partout, steam compris. The Legend Of Tianding tourne parfaitement bien sur la Switch-pain ! Mais que se passe t'il ? Qu'est ce donc que cette nouvelle perle rare dont je n'ai entendu parlé ? Mais n'allons pas trop vite en besogne : oui c'est un jeu indépendant et oui, il y a des manques dû à un petit budget. Au hasard, le doublage très partiel en chinois uniquement et l'abscence de traduction française. Cela étant dit, place au jeu.

Connaissez-vous Guacamelee ? Dommage parce que c'est sympa d'une part, et d'autre part parce que ce The Legend Of Tianding qui nous intéresse aujourd'hui y est similaire sur bien des aspects. Beat' them up à histoire, notre héro évoluera dans une ville de Taiwan sous occupation japonnaise, segmentée en une dizaine de ruelles où il fera bon flâner et remplir des missions secondaires fedexiennes. Le pitch est simple, Liao Tian-ding va être amené à distribuer des bourre-pifs en tant que Robin des bois local. L'histoire à un intérêt limité mais elle prend tout de même le temps de se développer. Trop parfois, en nous faisant faire des allers-retours dispensables.

Les missions secondaires feront de même avec les niveaux plus linéaires dédiés à l"action. Il y a moyen de se passer de les recommencer si on les a suffisament fouillé à notre premier passage mais le principe reste. Et comme les pnjs n'ont de surcroit rien à dire, je pense pouvoir affirmer sans détour que ce hub ne tient que par l'ambiance générale que dégage le folklore chinois et que la partie plaisante se trouve ailleurs. Quoique, j'oublie quand même de préciser un point central : la récompence. Le jeu tient à nous donner une carotte régulièrement et donc multiplie les occasions de le faire avec ces quêtes ou la recherche de paquets cachés dans le décors. Tian Ding se verra amélioré à chaque trouvaille, que se soit via ses caractéristiques passives comme les dégats ou via des amulettes octroyant des capacités supplémentaires tel qu'un triple saut une fois équipées.

La partie action est composée de niveaux à scrolling horizontal, où plateforme et beat' s'entremêlent, et de boss qui sont isolés du reste.

Tout ce qui touche à la plateforme est assez classique et ne comporte pas beaucoup de variation. La prise en compte de nos coups spéciaux et de notre esquive, en plus de nos sauts, est appréciable mais ne rend la chose que tout juste passable. Le level design est terne et ce n'est pas les quelques phases plus exigeantes, cantonnées à la chasse aux trésors mal cachés, qui relèvent le niveau.

La baston répond au poil en revanche, avec des combos en nombre et qui sortent facilement. Contre le commun à qui l’on doit donner un certain nombre de coup avant de déclencher leurs animations de sensibilité, le plaisir est là bien que leurs schémas d'attaques ne soient pas hyper variés. La mécanique du vol des armes adverses apporte plus de possibilité, déjà car cette faculté omniprésente est disponible d’une simple pression sur un bouton, mais également parce qu'elle permet d’éjecter un ennemi dans la direction souhaitée.

Dommage que je ne puisse pas en dire autant des boss puisque il se passe l'exact inverse de ce que je viens de décrire. Ils ont une palette de mouvements variée mais ne ressente rien, ne permettent pas d'être projetté et le vol d'a rme n'est possible que par script et tranche de vie enlevé par pallier. Donc pour un joueur lambda, en pratique, on donne 2/3 coups et on esquive jusqu'à l'écoeuremment. Et comme ils sont coriaces, le fun meurt en même temps que nos possibilités de combos. Heureusement, le jeu ménage ses joueurs en ne proposant que 4 niveaux et 6 boss. Ha mince, ce n'est pas un compliment à mes yeux.

Ce petit indépendant chinois propose donc du beat' plutôt sympa, des boss pas fou, un level design qui fait tout juste le job et un contenu famélique qu'il tente de masquer par la myriade de cadeau qui débloque, en plus des bonus, une petite encyclopédie illustrée de l'univers. Une petite sucrerie sympa compte tenu du soin apporté aux visuels et à l'univers pas si exploité que cela dans nos médias. Reste que malheureusement, The Legend Of Tianding ne m'aura pas passionné plus que ça.