Pas vraiment mon style
Pas vraiment mon style mais bon il est sympa et il est joli.
le 11 déc. 2024
Jeu de Onebitbeyond, Niklas Ström (Salkinitzor) et Devolver Digital (2018 • Nintendo Switch)
J’ai déjà critiqué il y a peu, un jeu (aujourd'hui, lol) qui m’a fait arriver à une conclusion assez similaire.
Le nouveau Zelda Link’s Awakening sur Switch, qui est finalement une très bonne porte d’entrée dans l’univers Zelda.
Sans surprise, vous l’avez lu dans le titre, je pense que on a un jeu d’un calibre assez similaire pour ce Sword of Ditto. Le genre du rogue-like nous a fournie de très bons titres ces dernières années, mais pensons un peu aux enfants et aux gens inexpérimentés. Ce jeu leurs aient clairement dédié, mais étant un routard du genre j’avoue y avoir aussi bien trouvé mon compte.
On nous place déjà un contexte assez simple.
Nous sommes sur l’île de Ditto, une île que la méchante sorcière Mormo, compte plonger dans cent années de ténèbres.
Fort-heureusement, nous voilà pour lutter contre Mormo et ces sbires, pour permettre à Ditto d’avoir 100 années tranquilles… Nous sommes donc l’épée de Ditto.
(pour ceux dans le fond qui n’avaient pas encore compris d’où sortait ce nom)
Le premier point sur lequel je fais toujours très attention, dans ce genre de jeu, c’est la qualité de la génération procédurale.
Ce sera donc souvent un monde avec un début, une fin, des étapes obligatoires (comme des boss ou autres événements) et des trucs aléatoires entres ces phases pour donner un monde et donc une aventure cohérente. à l’heure actuelle, Sword of Ditto est vraiment le rogue-like qui m’a le plus subjuguer. Lors de chacune de mes runs je n’arrivait même pas à croire que l’on était devant un monde procédurale.
Puis ici les développeurs n'utilisent pas de graphismes en pixel-art, non, on est devant quelque chose de cartoon, très jolie et coloré. Si on avait pas une interface (pour les points de vie, magie, objet, argent), on se croirait devant Cartoon Network.
Je ne dit pas que le pixel-art c’est la solution de facilité, (L’excellent Dead Cells prouve bien le contraire) mais je pense que c’est un sacré tour de force que nous montre ce Sword of Ditto.
Ce n'est pas le seul bon point... Voyez-vous...
Un rogue like c’est vraiment cool…
C’est un genre super, car on peut en faire des sessions courtes, en gardant quand même une certaine implication émotionnelle du joueur. Vous pouvez jouer longtemps avec plusieurs parties, ou vous laissez du temps, car vous avez une vie bien remplie...
Mais un rogue like a deux c’est mieux!
Et ce Sword of Ditto nous propose une coop au petits oignons… Certes, ça rend le jeu vraiment plus simple, mais je pense que ce mode est vraiment là pour qu’un(e) initié(e) au genre puisse partager l’aventure avec un(e) néophyte.
Ce qui me chagrine un peu cependant, c’est qu’à force de vouloir être une porte d’entrée efficace, un jeu risque d’être trop simple… Et c’est bien le cas de ce jeu.
(Car il faut savoir qu’on partage complètement nos équipements et nos améliorations)
Je pense que ça pourrait gêner quelques habitués du genre, mais je vais tenter de vous expliquer pourquoi ça ne m’a pas dérangé:
Le jeu propose donc à nos héros de partir de leurs maison, pour se préparer à l’aventure au village, pour ensuite explorer 4 biomes, composé de deux "gros" temples où l’on débloque deux objets, pour avoir accès à deux autres temps d'énigmes à résoudre avec nos deux objets… Pour enfin faciliter l’affrontement avec Mormo…
Qu’il nous faudra battre une première fois, puis répéter l'opération encore 5 fois pour avoir accès à la fin du jeu.
J’ai donc fait toutes ces choses en coop, mis à part le “vrai boss final” que j’ai affronté seul.
Nous ne sommes mort qu’une seule fois au début du jeu, lors de notre premier run… Ce qui a rendu notre temps de jeu à un total de presque 30h. (ce qui est plus que correct)
Mais ça a été une belle aventure, avec beaucoup de découverte à chaque run. On a très vite tenté d’optimiser nos runs, optimiser le temps, chercher vite le plus de petit temples cachés, accomplir pleins de quêtes pour faire des achats/échanges intéressants au prêt des PNJ.
Alors oui, le jeu est simple, si vous saisissait vite les divers éléments de ce derniers. Si vous améliorez bien votre équipement à chaque run et si vous optimiser au mieux toutes vos aventures. Si non, je pense qu’il peut très vite monter dans difficulté.
Car vous vous amélioré, mais les ennemis aussi, ce qui vous pousse à ne jamais prendre du retard. D’autant qu’à chaque nouvelle run, ou vous aurez sauvez le monde, Mormo vous inflige une malédiction et certaines rendent vraiment le jeu plus dur. (Je vous laisse la surprise, mais croyez moi, certain maléfices rendent le jeu bien plus compliqué.)
J’ai donc adoré parcourir ce jeu, accompagné ou non.
C’est enchanteur, les graphismes aident bien à cela. Mais bien sur il y a quelques défauts qu’il faut quand même noter.
Déjà… Le procédural n’est pas parfait…
Comme je vous ai décris le jeu plus haut ça aurait été juste incroyable que le procédural soit parfait. Il pêche sur les partie énigmes… Rassurez-vous il ne rend jamais ces dernières impossibles, mais il les rend assez vite répétitives. (J'ai noté, un ou deux bugs, mais jamais rien de fou, rassurez-vous)
Lors de vos deux premières run, vous allez surement réfléchir quelques secondes, du style “tiens et si j’active cet interrupteur, pour débloquer ça, puis, ect…” et ensuite vous allez vraiment rouler sur ces phases là, sans même avoir besoin de communiquer avec votre partenaire de jeu.
Puis bien sur on a le poncif des collectibles chiants à collecter pendant l’aventure.
Vous voyez mes critiques? C’est des pavés interminables, c’est chiant, j’en ai conscience… Ben là imaginez que les collectibles c’est des pavés de textes pareils, nous dévoilant petit à petit la vrai fin du jeu…
Personne ne va arrêter sa session de jeu pour lire ces pavés insupportable enfin! (surtout en coop)
Et enfin… La vrai fin du jeu...
Après avoir fait toutes ces choses… Après avoir réussi 6 fois à battre Mormo, le jeu nous dit qu’il va nous falloir affronter le vrai méchant derrière tout ça…
J’ai jamais été autant dégoûté d’un fin de jeu c’est juste impressionnant de nullité en terme de derniers boss et surtout d’explication. Cette fin est une vrai blague, un molard en pleine face…
Alors ça va… On se dit que l’aventure valait vraiment le coup et c’est pas grave d’avoir un fin minable… Mais par pour moi, non!
Ils auraient pu terminer par le truc le plus cliché possible, j’aurai été satisfait, j’en demandais pas plus. Au lieu de ça, on a un truc tiré par les cheveux, d’un niveau galactique!
En gros…
On est accompagné, durant notre aventure, par Poukou, un scarabé magique qui accompagne le héros face à la méchant Mormo. Ils s'envoient des vannes entre gentil et méchant avant un combat, classique, et notre aventure se poursuit… Mais pas loin de la fin, on nous montre un gros gouffre dans un endroit inconnu, avec deux personnes qui nous dit que si ça continue comme ça “destin” ne sera pas content.
On a donc la présence d’un vrai méchant, répondant au nom de “destin” et ces acolytes, qui n’ont pas l’air d’aimer nos magouilles… Ok, je suis un joueur lambda qui joue à un jeu un peu enfantin, je suis chaud pour savoir de quoi il retourne.
[J'ai mis des balises spoil, mais si vous voulez rire un bon coup, je vous invite vivement à vous spoiler le jeu... Vraiment, vous n'allez pas en croire vos yeux...]
Arrivé à la fin, on est devant ce fameux gouffre et là...
On se retrouve face à nos deux larrons, Poukou et Morko, qui dévoilent toute l’histoire dans un dialogue interminable.
On apprend qu’en fait:
Depuis le début, ils sont tous les deux copains et complices.
Que nous sommes un dieu, répondant au nom de “destin”
Qu’on a détruit Ditto, par le passé, pour une raison débile et flou… Genre on voulait que tout soit parfait.
Que Poukou et Mormos sont nos deux bras droits depuis toujours et qu’ils ont décidé… ACCROCHEZ-VOUS bien…
De nous faire perdre la mémoire, puis de créer une île Ditto artificielle, pour nous faire nous affronter et comprendre nos fautes. Et que la dernière étapes c’est de battre la fusion des deux.
En écrivant ces lignes je ne me suis pas compris moi-même, c’est dire à quel point ce plan est con!
Donc soit, mon cerveaux vient de fondre avec ces révélations.
Mon amour pour ce jeu vient de disparaître.
Puis j’affronte ce boss anecdotique, qui est qu’un sac à pv avec quelques merdouilles à esquiver, pour déclencher la scène finale...
Ou nos deux amis et nous partons dans le cosmos, parce que j’ai bien retenu la leçon et que comme ça je pourrais veiller sur un monde d’une meilleure façon.
MAIS QUOI!!!
C’est incompréhensible!
Je voulais juste jouer à un rogue like tout mignon, même avec des enjeux bidons, ça m'aurait suffit!... Vous savez se que c’est ce truc?
Quand on démarre un projet, entre ami, ou entre collègue de boulot, on a tendance à faire partir l’histoire dans tous les sens. C’est normal quand on débute, l’écriture de scénario c’est dur et quand on veut sortir un jeu, on a des rêves de grandeur et donc on se laisse aller et on va très loin. (je parle d’expérience)
Ici, on est devant une sorte de projet d’étudiant, qui c’est très bien concrétisé en terme de gameplay, mais qui a dû se traîner une histoire pas possible, qu’ils auraient mieux fait d’abandonner pour proposer un truc bien plus simple.
Je trouve ça vraiment ahurissant que ce jeu, que j’ai tant aimé finisse sur une telle note…
Je me console en me rappelant toutes les super heures que j’ai passé en sa compagnie.
Ok, cette fin tant attendu est pourris et va trôner au panthéon des fin les plus pourris de tous les temps… Mais n’oublions pas que le jeu avait de super atouts dans sa manche et que les 30h de jeux ont étaient de super bons moments, bien que trop facile, il y a eu de l’émerveillement, de la tension et surtout de l’amusement.
ça faisait quelques années que je n’avais pas eu de bonnes expériences en coop et Sword of ditto m’a offert un Rogue like réussi graphiquement, avec une génération procédural de bonne facture. C’est un bel hommage à Zelda mais aussi un bon rogue like, faisant palir d’autres jeux bien moins abitcieux.
Je ressortirait ce jeu un jour, pour jouer avec d’éventuels enfants que j’aurais ou pour faire découvrir le genre à quelqu’un, car c’est un digne représentant et il mérite vraiment que d’autres profites de cette belle aventure.
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Créée
le 24 sept. 2019
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