Pour la critique entière : commencez par http://www.senscritique.com/jeuvideo/The_Wolf_Among_Us_Episode_1_Faith/critique/35549419
Rappel des épisodes précédents :
On pourrait se dire que ce genre de choses sont agaçantes. Et si on se le disait, c'est certainement qu'on aurait raison.
Pourtant quelque chose me dit que le jeu vaudrait mieux qu'on s'y attarde. D'autant qu'il y a des chances pour que le défaut que je critique soit en fait gommé plus tard.
Plus les épisodes passent et plus il est évident que chacun est court et propose peu de challenge.
Je passe d'un cercle à l'autre et chacun est construit selon des enjeux différents et des natures propres.
Victor Hugo disait que la forme, c'est le fond qui remonte à la surface.
Critique : Episode 5
The Wolf Among Us m'a plu, à en juger par les notes que j'ai attribué à chaque épisode ainsi qu'au final, dont la dernière critique est présentement sous vos yeux.
Et si la critique (en 5 épisode) est longue, c'est qu'elle essaie de faire ce que le jeu fait : à savoir créer un discours. Alors forcément, vous aurez remarqué que je m'applique à critiquer la forme. Ceci est une erreur, vous l'aurez compris dès les premiers épisodes.
Malgré tout, je tente à chaque fois d'apporter un peu de fond, sur les dialogues et leur choix moraux, sur le style graphique, sur l'intrigue.
Pour moi, le problème du jeu, c'est sa forme, qui ne m'a pas particulièrement emballé. Et je l'ai montré, en espérant n'avoir perdu personne, l'avenir me le dira, et j'ai envie de dire tant pis pour ceux qui ne se sont pas accrochés, ou qui n'ont lu que cette dernière pour ne pas avoir les 5 à lire.
Le jeu a cela d'intéressant qu'il propose d'incarner un personnage avec des dilemmes, tiraillé entre une envie de violence (que l'on a tous dans un jeu vidéo), une volonté de justice (que l'on a tous plus ou moins dans la vraie vie) et une envie d'être le meilleur (qu'on a tous), tout cela mène au dur enjeux de ses choix : rester ou non humain, rester ou non lui-même (je vous laisse seul juge).
Alors que la forme m'agace, que l'attente soit pénible, qu'importe. Je joue malgré cette attente. Et mes choix sont mis à l'épreuve par l'attente. L'attente permet également de rejouer les scènes que je crois avoir ratées.
La forme permet donc une re-jouabilité singulière et pas inintéressante.
Mais souvenez vous !
"D'autant qu'il y a des chances pour que le défaut que je critique soit en fait gommé plus tard."
Les 5 épisodes sortis, le jeu ne requiert plus tellement d'attente et permettra aux plus impatient de vivre l'histoire d'une traite.
Alors, oui, j'ai beaucoup critiqué la forme, je me suis peut-être trompé, et si je le vois comme ça, je recommencerai épisode par épisode, pour être plus précis et plus raccord avec mes propres valeurs.
Mais j'aime assez le final, qui quoique simple conclue le tout d'une manière qui me satisfait.
Voici donc l'épilogue...
Le jeu m'a beaucoup plus.
Son style, ses enjeux, son discours, les personnalités des personnages et leurs liens.
La ville de Fabletown m'a passionné. Je me suis pris au jeu, et j'ai découvert de nombreux choix, de nombreuses scènes parallèles à l'histoire principale que j'ai complétée.
Son univers m'a plu, sa trame narrative également. La profondeur du tout m'a plu.
Que dire de plus ?
Rien.
Parce que tout ce qu'on pourrait dire du jeu ne dépend en fait que de vos choix.
