Beaucoup de mal à l'aimer ...
Tokyo Jungle, je n'attendais qu'une promo, qu'un signe de désir sexuel envers mon portefeuille pour foncer dans le lit à ses côtés. Forcément, quand la promo de Noël est tombée, je n'ai pas hésité et j'ai foncé sur ce genre de "petit-grand jeu" qui avait l'air de proposer bien plus que ce que laissaient présager les images.
Et effectivement, là où l'on ne voyait qu'un jeu moche et pas franchement accueillant, le soft final est bien plus riche. Le système de niveaux est extrêmement bien fignolé (car il se cumule pour chaque partie, ce qui fait que même les game over sont utiles), le jeu se pare d'un gameplay axé sur l'attaque plutôt amusant, et le level-design, même si limité par les plans de caméras pour donner un faux genre de jeu 2D, est assez vertical et fourmille de trouvailles.
Alors pourquoi cette note ? Car c'est un jeu trop lent pour moi. Durant les premières heures de jeu, on est forcé de jouer avec la même race, de la même façon, dans les mêmes endroits .... pour enchaîner des petites missions dans un ordre bien précis, et seulement ensuite pour pouvoir débloquer les races suivantes. Ca m'a complètement gavé, et au final bien que je prenne du plaisir à déambuler dans les rues désertes de Tokyo, la véritable progression sur le long terme, qui fait qu'un jeu peut devenir chronophage, je ne la ressent pas.
Du coup, je dois bien l'assumer, j'ai lâché le jeu. Totalement. J'y rejouerais probablement avec plaisir le temps d'une partie en coopération à deux, mais franchement pour le reste, j'ai l'impression d'en avoir assez vu. C'était sympathique, le concept vaut carrément le détour, mais je n'ai pas eu cette claque en plein visage me faisant aimer ce jeu pour son originalité, malgré ses carences évidentes. Quoi qu'il en soit, à petit prix l'expérience vaut son pesant de cacahuètes, et c'est de toute façon typiquement le genre de jeux à essayer par sois-même. A tout ceux qui hésitent, gardez cet achat en mémoire donc.