Tomb Raider par Kaisermeister

Apres une introduction douteuse, je vous fais part de ma nouvelle critique sur un jeu récent…Qui est sortis ce mois-ci. Je suis sympa, n’est-ce pas ?

Le reboot de la mort qui tue que tout le monde attendait depuis un moment est arrivé. Le reboot de Tomb Raider, la comm de Square Enix vantait le côté survival du jeu et les jolies graphismes ainsi qu’une nouvelle Lara plus cool et charismatique que jamais. Une fois le jeu sorti, la presse vidéo ludique s’est empressée de sortir son article vantant les mérites du jeu avec des « cé tro génial » et tout, et tout…Se tapant que des notes au-dessus de la moyenne. Mais voilà, c’est peut-être tout rose au pays des Bisounours mais pas chez moi. Pourquoi ? Je vais de ce pas l’expliquer.

Donc le jeu commence sur une cinématique mais comme je n’ai pas envie de vous parler du scenario dans les détails et puis on s’en fout mais j’en reparlerais plus loin pour une raison particulière.

Quand on prend enfin le contrôle de Lara, on se tape des putains de QTE qui font chier…On avance dans le couloir tout tracé, suffit juste d’incliner le stick vers l’avant et d’attendre qu’une QTE apparaisse à l’écran…Ca commence mal mais on se dit que par la suite on pourra faire ce que l’on veut alors on continue et on arrive dans une petite forêt mais quand je petite, elle est vraiment petite, on pourrait la comparer à un bosquet de Bordeciel (Skyrim pour les vrais),on peut s’y balader comme on veut chercher des trésors et tout, et tout.

On récupère l’arc et là, on a déjà l’arme ultime du jeu, tellement ultime qu’il est très aisée de faire tout le jeu avec elle mais passons, on va au feu de camp et on découvre que le système d’amélioration d’armes et les compétences qu’on gagne en gagnant des niveaux, compétences qui ne sont pas vraiment utiles. On avance un peu et re-couloir de la mort qui se termine par la découverte d’une zone ou on peut se balader et là, on a toute la roublardise du level design de ce jeu qui ne fait qu’enchainer couloir-zone de liberté-couloir-zone de liberté. Bien sur chaque couloir à sa dose de QTE et on finit par vite se faire chier.

Mais Lara est là pour nous donner du baume au cœur, en plus d’être beaucoup plus humaine qu’avant, elle est solide comme un rock. Elle ne se laisse jamais démonter par les obstacles qui se trouvent sur son chemin. Elle est tellement costaud qu’on finit par se prendre au jeu et de vouloir voir comment le personnage va évoluer…Et puis, c’est le seul personnage avec un peu de profondeur dans ce jeu parce que tous ces collègues de l’expédition sont de véritables coquilles vides sans intérêt, ils sont bourrés de stéréotypes et inutile. On a l’impression qu’ils ne servent que de faire valoir à Lara. Il n’y a donc que Lara et ils servent juste quand ils meurent pour mettre encore plus de rage en Lara envers les méchants.

Sa colère grandit de plus en plus et elle dézingue sans cesse des méchants à l’intelligence plus que limitée. Et oui, L’IA est totalement over 9000, les ennemis sont cons comme des huitres tant qu’on n’est pas repéré mais au moment où on se griller, là, ça devient horrible. L’IA est tellement craquée en mode alerte qu’on finit par devenir dingue, les mecs sont capables de prévoir tous vos déplacements. Et là, j’ai eu un flash, je me suis dit « Mais LoL, on dirait Call Of Duty ». C’est sur ce genre de moment qu’on se rend compte que le jeu s’inspire allégrement des mécaniques d’un COD, un jeu ultra balisé ou on ne fait que suivre le chemin prédéfini par les développeurs du jeu comme sur Uncharted 2 et 3. C’est du S’plosion Michael Bay du début à la fin. Et avec une fin ou les gentils gagnent. Mais on ne baisse pas les bras, on s’accroche par qu’on s’attache à Lara, qu’on prend plaisir à jouer le personnage… Jusqu’à la moitié du jeu en fait. J’avais dit que je reviendrais sur le scenario, c’est en rapport avec le personnage de Lara et de cette histoire, ce moment où on comprend tous les ressorts scénaristique jusqu’au grand final. Cette pauvre Lara qui ne comprend pas ce qui se trame sur cette ile, on se dit « Putain mais t’es trop conne, ça crève les yeux même un aveugle y verrait plus clair. ».Mais pourquoi ces idiots de chez Cystal Dynamics l’ont-ils fait aussi conne ? Peut-être que la force de caractère, de détermination ne va pas avec l’intelligence ?

Je passe à autre chose parce que je pourrais rager des heures sur ça qui m’a fait détester le jeu. On peut donc se plaindre de la facilité du scenario principal alors que les quêtes annexes donnent un minimum de challenge, je pourrais parler des graphismes du jeu qui sont vraiment sublime (surtout sur PC),qu’il y a une bonne ambiance sonore mais voilà certains défauts sont rédhibitoires, ils cassent le rythme et l’immersion. On finit donc par quitter le jeu régulièrement alors qu’on y joue depuis seulement 30 minutes. Le ponpon, c’est quand on découvre que l’histoire se termine en une dizaine d’heures en trainant à la recherche de trésors. Il y a bien un mode multi mais ce n’est juste qu’un jeu de plus avec mode versus à la con avec du match à mort, du capture de drapeau, du chacun pour soi…

Alors oui, ça ne va pas plaire à tout le monde mais je trouve ça triste d’avoir autant niveler ce jeu.

J’ai joué sur PC avec une manette Xbox très bien reconnue, heureusement pour un jeu console porté sur PC. Si vous souhaitez vivre l’expérience Tomb Raider malgré cet article négatif, je conseille de ne pas mettre plus de 25 € dans ce jeu. Je l’ai personnellement payé 22 € sur un site de clé CD.

Pour conclure, c’est un jeu clairement oubliable qui est sauvé par le charisme et la force de Lara.