J'aurais voulu l'aimer
Je déteste noter un jeu sans l'avoir fini, et cette note violente vous permettra d'allègrement me cracher dessus. Mais revenons-en au début. Au commencement, Dieu créa l'humour Malgré un style...
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le 3 mai 2015
3 j'aime
Enfin ça va dépendre de votre tolérance à l’humour bas du front. Etant moi-même un homme de Neandertal, j’ai choppé des fous rires à chaque coup du jeu sous la ceinture, et rien que de pouvoir me promener la bite à l’air (avec une gestion de la physique digne de Dead or Alive Xtreme) pendant les 4 ou 5 premières heures de jeu a suffi à faire mon bonheur !
Plus sérieusement, au premier abord le jeu m’a beaucoup fait penser à l’époque des jeux sur micro-ordinateurs, avec des graphismes tout juste passable (qui trahissent un budget riquiqui), des contrôles bordéliques à souhait et des trucs touffus dans tous les sens. Les contrôles, tout au clavier, ne sont pas du tout intuitifs, et on est pas exactement tenu par la main (je suis mort 3 ou 4 fois, puis reparti de zéro, avant de trouver comment sauvegarder).
Et c’est d’autant plus dommage qu’Unepic est sacrément compliqué, avec ses différentes classes d’armes (liées chacune à un skill différent) plus ou moins efficaces en fonction des ennemis, ses différentes écoles de magie, ses quinze magasins et son crafting aux options innombrables ! C’est typiquement le genre de truc hypertrophié comme seule peut en pondre la scène indépendante, avec un développeur qui implémente des idées en veux-tu en voilà, là où un éditeur aurait pu aider à trancher (intelligemment) dans le gras pour rendre le tout moins indigeste.
Bon une fois tout ça plus ou moins pris en main, le jeu est plaisant comme tout. C’est du metroidvania assez classique, et on prend un plaisir certain à explorer le château dans lequel nous nous retrouvons coincé. On progresse de zone en zone, chacune avec ses spécificités, ses quelques quêtes secondaires (souvent très drôles), de nouveaux ennemis et un boss de fin de zone.
J’ai trouvé la gestion de la sauvegarde un peu pénible, avec des points de sauvegarde espacés et une difficulté relevée, qui, combinés, vous font souvent perdre un peu trop de progression. Le crafting et la gestion de l’inventaire deviennent aussi franchement usants au bout d’un moment, on en a vite marre de mixer des potions et de trier les bouts de machin qu’on ramasse par terre. Enfin le jeu est aussi radin en argent qu’il est généreux en magasins, ce qui fait qu’on découvre sans cesse de nouveaux magasins, et qu’on peut pas y acheter grand-chose…
En fin de partie le jeu a la merveilleuse idée de multiplier les trucs cryptiques, avec un boss quasi invincible, des ennemis invisibles sauf si on investit dans une branche de magie précise ; mais aussi d’augmenter de manière radicale la difficulté : un boss difficile c’est toujours sympa, mais un boss qui peut te tuer en un coup, qui invoque des mobs et t’empoisonne en même temps c’est peut-être un petit peu exagéré…
J’ai pas aimé la toute fin du jeu, dans laquelle il faut multi-tasker entre deux gameplay différents, dont un qu’on découvre sur le tas (une vingtaine de sorts différents quand même), le tout dans une limite de temps assez serrée. Non seulement la prise en main non progressive fait mal, mais en plus j’ai toujours eu énormément de mal avec le multi-tasking dans les jeux vidéo. Du coup je dois avouer que ce dernier tronçon a été assez pénible à passer, mais j’allais pas abandonner si proche de la fin !
Bref Unepic est un peu trop riche en fonctionnalités, mais propose une expérience sympathique malgré des défauts auxquels vous serez plus ou moins sensibles.
13/20
Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste Jeux faits en 2022
Créée
le 26 juil. 2022
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