Chef d'oeuvre de Yu Suzuki, Virtua Fighter débarque dans les salles d'arcade japonaises en décembre 93. Premier jeu de combat en trois dimension, il s'avère beau, fluide, technique...bref, c'est une révolution totale dans domaine du jeu-vidéo, qui creuse un fossé gigantesque avec les productions de l'époque. Moins d'un an plus tard, il accompagne la sortie de la Saturn et s'impose d'office comme un killer app qui révolutionnera cette fois le milieu des consoles. Au Japon, c'est l'euphorie: Le magazine Sega Saturn Tsūshin lui colle un 38 sur 40 et Famitsu opte quant a lui pour un 9/10, ce qui en fait l'un des meilleurs jeux de l'année aux côtés de Final Fantasy VI, Ridge Racer et Fire Emblem: Monshō no Nazo.
Je ne vais pas m'étaler sur le fonctionnement du jeu que tout le monde connait, mais plutôt vous expliquer pourquoi je lui ai attribué la notre de 6/10 qui, je le rappelle, est purement personnelle. Même si, à l'époque, j'ai apprécié Virtua Fighter après l'avoir découvert en arcade, je lui préférais largement la baston 2D pour plusieurs raisons:
• plus dynamique en comparaison de ses combattant en 3D qui donnaient l'impression de se trainer
• belle dans ses pixels au contraire de ces gros polygones qui me faisaient apparaître les personnages comme plus banals et dotés de nez surdimensionnés.
Non, ma véritable révolution en matière de 3D sur console, elle est finalement parue un mois plus tard, sur Playstation, avec Ridge Racer.