Avant avoir joué à Winter Voices : Avalanche, je n'aurais jamais cru pouvoir aimer un jeu au gameplay encore plus mou que celui de Dofus et qui en plus bugge fréquemment. Et pourtant une fois le jeu lancé, il est difficile de ne pas se laisser emporter par cette introspection opressante et mystérieuse. Bien que peu adepte des récits aussi sybillins, je me surprend à vouloir en savoir plus à chaque nouvelle scénette.
Winter Voices nous plonge dans un village enneigé aux confins du monde aux commandes d'une jeune fille qui vient de perdre son père. Au chevet de son défunt parent, notre héroïne commence à voir des ombres déclamant de longues tirades incompréhensibles sur son père et elle-même. Le jeu finit vite par tourner au délire psychédélique à tel point que le joueur ne sait plus distinguer le faux du vrai.
Vraiment très bien écrit (dans un style assez pompeux dont je raffole) et rythmé par une OST aux accents nostalgiques du tonerre, Winter Voices est davantage une expérience littéraire que vidéoludique. A dire vrai les phases de gameplay sont assez lourdes, d'autant plus que le trip du jeu n'est pas d'attaquer mais de se défendre (atteindre un point du grillage, résister X tours, etc...) et que ce T-RPG est assez pauvre (du moins pour l'instant) en techniques. En fait les combats ressemblent davantage à des puzzle qu'à des combats, mais en moins évolué qu'un puzzle et surtout en plus lourd. J'espère tout de même que les épisodes suivants (que je vais attaquer sous peu) seront plus intéressants de ce côté là (aparemment c'est le cas).
Quoi qu'il en soit Winter Voices demeure une expérience opressante au coeur de l'hiver, fortement nostalgique, à la limite du nihiliste et assurément psychédélique, Winter Voices est clairement un jeu qu'on peut détester comme adorer.
Si une expérience sono-littéraire ne vous intéresse pas, passez votre chemin parce que le gameplay est plutôt lourd (quand bien même il serait meilleur dans les épisodes suivants, ça fait pas mal d'heures à se taper avec en prime des bugs).
Foulcher
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le 5 oct. 2011

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