Worms, c'est Worms, un mélange totalement délirant d'environnements destructibles et de vers qui se mettent sur la gueule par tous les moyens : armes à feu, explosif, objets contondants, attaques divines (la sainte grenade !). En sortant sur Dreamcast, la série obtenait enfin des graphismes à la hauteur, rendant ainsi un hommage nécessaire à nos folies destructrices.
On pourrait en parler de ces vers, des onomatopées qu'ils balancent en fin de tour - à défaut d'insulter l'adversaire -, de leurs accents ridicules et de leur mimique. Je pourrais tout aussi bien vous expliquer à quel point le jeu est tordant, qu'il m'a conforté dans ma méfiance des lombrics, que la dernière partie n'est jamais la dernière, et que l'ordinateur triche, mais il serait plus simple de s'avouer que Worms Armageddon fait partie des meilleurs épisodes de la licence (en compagnie de World Party), qu'il n'a absolument pas vieilli, et que par conséquent ceux qui n'y ont pas joué, ou qui ont connu les épisodes en 3D, doivent se laisser tenter. Dès maintenant. Vite.
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