Le faux-frère caché de la licence Pokémon se révèle être un jeu plaisant pour les plus jeunes et un peu moins pour les adultes. En effet, nous sommes littéralement projeter dans une petite ville paisible où tout le monde semble heureux. Notre héros – dont on peut lui donner le nom qu’on veut – papote avec ses amis sur la chasse d’insectes. Donc, dans un élan de compétition (et surtout pour garder la tête haute face à nos amis), nous nous rendons dans une montagne sacrée où un arbre majestueux y siège.
En arrivant face à l’arbre, nous apercevons une petite machine de Gashapon dont nous nous ne gênons pas d’utiliser. Contre toute attente, un petit fantôme au nom de Whisper surgit et nous explique qu’il est un Yokai et que, justement, ces Yokai vivent « avec nous » depuis des millénaires. Ni une, ni deux, il se prend pour notre valet et nous donne la Yokai Watch ! En route pour la chasse aux Pokém… aux Yokai !
Malgré le fait que Yokai Watch ait été vendu en Europe – et sûrement aux USA aussi – comme un concurrent à Pokémon, il n’en est vraiment rien. En effet, le gameplay, l’histoire, le scénario, ou tout autre aspect ne ressemble en rien à Pokémon. Enfin si l’aspect collection et « les attraper ».
Ce qui est intéressant ici, même si le jeu est clairement destiné aux plus jeunes, c’est d’avoir inventé un bon nombre de Yokai (qui veut dire « esprit », « fantôme », « apparition étrange ») du folklore japonais. Étant moi-même un fervent admirateur de la culture nippone, j’ai apprécié de voir quelques « vrais » Yokai caricaturés au sein du jeu. Même si certains noms sont tirés par les cheveux, le chara-design est en général réussi, même si on ressent un grand manque d’inspiration entre-eux (changement de couleur pour certains). En outre, l’histoire principale se fait assez rapidement et n’est pas redondante du tout (une dizaine d’heures pour moi) et le jeu bénéficie d’un post-game comme un certain Inazuma Eleven. Cependant, il est recommander de faire un peu de leveling par moment, mais aucun Boss ne posera de problème. De plus, n’hésitez pas à utiliser l’avance rapide en combat afin de leveler nettement plus rapidement (je n’ai su que cette fonction au milieu de jeu…).
En conclusion, cette première aventure m’a bien plu, mais n’est clairement pas le jeu de l’année. J’ai apprécié traverser cette grande ville – et ses égouts – en compagnie du très cher Whisper. Je vais continuer d’essayer de tous les chopper, mais c’est clairement pour peaufiner un maximum mon aventure. Hâte de découvrir le deuxième (double) opus.