Le mérite de la gratuité

Quand on a pour base le mythiques Zelda: A Link to the Past, il ne reste plus que le level design pour exprimer son talent. Et là justement, c'est totalement brouillon. Les donjons sont fouillis, les énigmes contre-intuitive. Alors que je piaffais d'impatience de me lancer à corps perdu dans la nostalgie des épopées de Link, je suis resté coincé un quart d'heure dans le premier village, pour rien. Ensuite, un vieux monsieur m’entraîne dans sa cave (!) dont les couloirs s'étirent artificiellement, agrémentés de culs de sacs grossiers, pour finir sur une "énigme" ubuesque. On notera que l'inutile parcours dans la cave de l'ancien devra être arpenté à rebours, avant d'y retourner avec le plaisir qu'on imagine, et d'en ressortir, encore et toujours, par le même corridor interminable. Bref, passé cet exemple, suivent des donjons à l'esthétique douteuse, et aux résolutions hasardeuses. Si vous n'avez jamais touché aux Zelda 2D, peu de chance de progresser dans ce fatras et... vous n'avez jamais joué aux premiers Zelda? Arrêtez de suite de me lire et courrez! Pour les autre, la madeleine de Proust a ici un goût amer, pour ma part, je resterais sur mes souvenirs d'antan