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Zork fait partie des pionniers des jeux d’aventure, bien que ce n’est pas le premier (de ma connaissance il y a eu avant Adventure, qui servira d’ailleurs d’inspiration pour Zork), c’est lui qui va marquer les esprits et rendre plus populaire le genre. Etant passionné de jeux vidéo, j’avais grandement envie d’essayer cet épisode, et j’espère que cette critique donnera envie aussi à d’autre passionné comme moi.
Beaucoup de Retro gamer passe leur chemin quand il s’agit de tester Zork, une des raisons et le fait que le jeu soit uniquement du texte avec aucun élément graphique ou son. Et l’autre, c’est l’anglais. Même si vous êtes comme moi à avoir un niveau presque correct, c’est difficile car il y a aucune commande dans Zork, il faut tout faire par texte, communiquer avec le jeu directement.
Ça n’a pas si mal vieillie les points and click tout compte fait !
Heureusement cette mécanique est impressionnante et hyper bien fichue pour un jeu de l’époque. En général il suffit de combiner deux mots, une action et un objet, personnage ou autre. Par exemple ‘Read labbel’ permet de lire une étiquette, et s’il y en à plusieurs, le jeu nous demande de préciser. On peut aussi faire des commandes plus complètes comme : PUT TORCH IN CASE, le jeu comprend. Il est néanmoins indispensable avant de commencer l’aventure de lire le manuel du jeu, trouvable en PDF sur le net, qui fourmille de pleins d’exemples pour se familiariser avec le système de commande.
On change de zone avec des indications de direction comme NORTH, SOUTH. En général le jeu décrit les chemins différents, mais comme le jeu est rempli de chemins caché (notamment dans le labyrinthe !) on essaye souvent toutes les directions. La ou c’est bien fait, on peut simplement faire N pour aller au nord, SW pour sud-ouest, D pour descendre et U pour monter. Il y a donc 10 direction possible par écran.
Ce système est très bien pensé et super bien optimiser. Au lieu de taper INVENTORY pour regarder votre inventaire, faite simplement I, pareille pour regarder de nouveau le lieu ou vous êtes, un simple L ou lieu de LOOK suffit ! Si vous demander de tuer un PNJ et que vous avez qu’une arme, pas besoin d’écrire KILL THIEF WITH SWORD, le jeu va attaquer automatiquement avec l’épée ! Bref, on ressent que le jeu à était peaufiné sur plusieurs années.
L’histoire n’est pas très importante dans Zork, dans le manuel on comprend que nous somme un aventurier qui recherche des trésors dans un ancien royaume gouvernée par les Flathead (sur les illustrations ils ont bien la tête plate !!). Ce royaume était principalement souterrain, et a fini par tomber à l’abandon au fil du temps. Le but, c’est de récupérer 19 trésors dans le jeu et de les ramener dans son salon pour les exposer sur un meuble ! Le jeu utilise un système de point, le maximum est 350, il augmente un trouvant un trésor et augmente encore en déposant le trésor dans le ‘CASE’ au salon. Accomplir certaine action ou visiter certain lieu obligatoire fait aussi augmenter le score global. Une fois le score ultime atteint, on obtient une note à lire, nous indiquant où aller pour finir le jeu et faire la transition vers ZORK 2. Car oui, le jeu était déjà prévu comme une trilogie car à la base le jeu était bien plus grand, mais pour sa commercialisation, les dev ont décidé de dispatcher les plusieurs zones en trois épisodes.
La tache est néanmoins ardu et les sauvegarde à faire quand on veut ne sont pas de trop ! il suffit de taper SAVE et RESTORE pour gérer les sauvegardes ! Malheureusement, cela ne suffit pas à s’empêcher parfois d’être bloquer en jeu si on se sauvegarde trop tard après une erreur
. Pour vous prévenir d’éventuelle erreur pénible, éteignez toujours la lanterne quand elle n’est pas utilisée, car celle-ci à une durée de vie limité (conséquente pourtant). Cette lanterne est indispensable pour un passage, est bien qu’on peut trouver la torche qui est illimité en durée de vie, une énigme est seulement passable avec la lanterne allumée, rageant quand cela arrive vers la fin !
Aussi attention au voleur, personnage qui fait une grande partie le charme du jeu ! Il se déplace de façon aléatoire dans le sous terrain, est si vous le croisez, il n’hésitera pas à vous faire les poches, jusqu’à vous prendre parfois un objet indispensable pour le jeu (il pourra par exemple prendre une clé pour la mettre derrière la porte qu’elle ouvre, sympa !) ! Cette ennemie est aussi un fourbe qui peut chaparder des objets aléatoirement au sol d’une pièce (objet déjà découvert heureusement) et les déplacer dans n’importe quelle salle du jeu ! Néanmoins, tout ls trésors qu’il vol sont récupérable à un moment si on le retrouve dans sa salle au trésor et que nous arrivons à le vaincre. Un indice, le couteau est la meilleure arme contre lui et un score plus haut augmente les chances de le vaincre !
Un trésor peut aussi être récupérer qu’avec lui, car c’est le seul à pouvoir ouvrir l’œuf, qui est trouvable dans une forêt, œuf qui est un trésor qui contient un autre trésor, qui lui-même va permettre d’obtenir un autre trésor !!! J’en profite d’ailleurs pour souligner un point frustrant du jeu, sans soluce, vous ne pourrez pas finir ce jeu 100%, à moins de passer plus de 100h et de surtout bien maitriser l'anglais.
Les plaisirs simples comme se faire sa propre carte
Car rapidement, les énigmes vont se corser et demander des mots plus compliquer, par exemple WAVE SPCETRE sur un certain Arc en ciel, ou encore des énigmes beaucoup trop perchées pour être deviner. Certaines demandes des suites d’utilisation d’objet expliqué nulle part, je pense au passage dans les enfers par exemple, ou il faut utiliser une cloche, allumette, bougie et livre pour accomplir un rite, rite qui est expliqué nulle part !
Pour ma part j’ai réussi à prendre beaucoup de plaisir en jouant au jeu en cartographiant moi-même la carte et en consultant beaucoup de google traduction pour m’aider parfois et surtout un guide dès que mon détecteur à énigme perché s’allume. De cette façon on arrive toujours à s’impliquer, à résoudre seul certaines énigmes (j’étais fier de moi pour les chauvesouris !!) et à prendre plaisir à découvrir les lieux du jeu, qui sont le gros point fort de Zork ! On passera dans des salle égyptiennes, des mines de charbon, sur une rivière via un bateau gonflable, un labyrinthe, les enfer(!), etc..
La cartographie fait partie du jeu, beaucoup de chemin ne fonctionne que dans un sens (directement au début avec le foret par exemple), et tenir une carte avec les connexions et objets est indispensable. Mais étonnamment, j’y ai pris grand plaisir la ou je trouvais ça ‘chiant’ dans un Dungeon master par exemple. Une bonne idée consiste à mettre un son d’ambiance en adéquation avec la zone qu’on visite (bruit de foret, de mine par exemple) pour une très bonne immersion, l’imagination fait le reste avec la description de zones ! La cartographie sera plus compliquée dans la mine et surtout dans le labyrinthe avec de nombreux cul de sac et de retour en arrière, avec pleins de salle qui ont la même description ! Il faudra tester chaque direction (y compris les DOWN et UP et diagonale) pour tester tous les chemins ! Un indice : Faite comme le petit poucet, semer des objets permet d’identifier les pièces et se retrouver.
On croisera très peu de PNJ en jeu (3-4 à tout cassé) et la plupart sont de ennemies. Un seul peut être éviter de façon pacifiste, le cyclope qui est affamé ! On peut aussi lui causer une grande peur en lui disant un nom bien particulier ! Le jeu ne manque pas d’humour dans les descriptions de certaines actions (essayer de vous regarder dans le miroir !), et on prendra plaisir à faire des actions parfois absurde et suicidaire juste pour voir ce que le jeu à prévu, et c’est souvent hilarant ! C’est impressionnant une fois de plus de se dire que les développeurs ont pu penser à tellement de façon différente d’aborder les situations !
Parfois nous n’avons pas d’autre choix que de nous battre (notamment avec un troll) et là aussi le système de combat est excellent. A chaque tentative de tuer un PNJ, une phrase décrit l’action qui peut aléatoirement bien ou très mal se dérouler. Les échange de coup avec le voleur sont particulièrement ardu, pouvant durer plus de 5 commandes ‘KILL THIEF’ plus tard ! On peut même être blesser après un combat, et faire un bilan santé via la commande ‘DIAGNOSTIC’, une mauvaise santé nous empêchant d’emporter beaucoup d’objet !
En résumé, c’est un excellent jeu et je vous conseille de vous y pencher, malgré l'âge du jeu, on y prend encore beaucoup de plaisir aujourd’hui ! J’ai été fasciné dès le début avec l’exploration de la maison (la fameuse maison blanche !) qui est simple, un parfait tutoriel pour démarrer l’aventure avant l’immense souterrains à explorer ! c’est avec plaisir que je vais continuer la saga. Je posterais une autre critique sur le deuxième épisode quand je l’aurais terminé !