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ÉCOUTÉS ET NOTÉS :

Forcément. Le testament de Bowie prend une saveur particulière avec sa disparition dans la foulée, et forcément si c'est déjà bien difficile de noter pareille oeuvre objectivement, on y arrivera pas mieux cette fois-ci. Comme si ça avait du sens. Le contexte compte aussi, et fait d'autant plus briller cet album comme une étoile noire, l'ultime chef d'oeuvre de Bowie.

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Certes, ce n'est pas l'album de l'année. Mais dans le genre pop-rock naïve et lo-fi, ce disque me met le sourire aux lèvres sans aucune difficulté. C'est donc une réussite pour moi.

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Après un album et un EP sympathiques mais gentillets, Ty rajoute une dose de hard dans son psyche. La prod lo-fi évoque le noise rock des années 80, mais mâtiné d'influences garage et heavy plus anciennes (quelques part entre les Seeds et Black Sabbath, du Blue Cheer nouvelle génération en somme). Ty se paie même le luxe d'expérimentations de studio qui, sans être révolutionnaires, achèvent de me rendre l'écoute de cet album très sympathique.

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Peut-être un peu tôt pour le noter mais... non, vraiment non, je peux dors et déjà avouer que j'aime cet album et la chaleur de son mélange d'influences noires. Du coup je le réécouterai. Et du coup je saurai bien s'il vaut un gros 7, ou un vrai 8.

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Vraiment bon, finalement, ce nouvel EP. Il m'avait déconcerté car plus agressif que ce à quoi nous avait habitué Massive Attack, mais finalement tant mieux, il prend aux tripes et s'avère finalement vite addictif.

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Oui, cet album est sympa... Pas mémorable, mais l'introduction est puissante, et le reste se laisse écouter sans déplaisir.

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Comme souvent chez AnCo, la pochette est à l'image de la musique. Jusqu'ici liquides et fluides (je ne compte pas Centipede Hz que j'ai pas encore écouté), on a affaire cette fois-ci à des mélodies tranchées, découpées, recollées, en de joyeux patchworks cisaillés comme le sautillant FloriDada, ma ritournelle du bonheur du moment. Un son vivant qui laisse toujours la place a des morceaux plus atmosphériques, comme Bagels in Kiev. Encore un succès pour AnCo, quoiqu'en dise sa moyenne.

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La petite bombe instrumentale du début d'année. 40 minutes de pur rock entêtant et lourd, sans interruption.

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Stoner sympa mais un peu mou du genou. Je vais me pencher sur leurs précédents méfaits, puisqu'on me criait au génie, mais là c'est pas la folie.

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Qu'est-ce qui m'a pris d'écouter un album de Rihanna ? La curiosité sans doute. On me parlait d'un album audacieux pour la chanteuse, et les notes mitigées laissaient penser que ce ne serait pas complètement mauvais. Alors oui, il continent des bonnes grosses bouses pour les radios, qui en plus d'être de mauvais goût, ne sont même pas assez punchy pour faire des bons tubes. Toute la partie entre Kiss It Better et Yeah I Said It est indigente au possible. Et pourtant donne la moyenne à ANTI, alors que ça représente bien la moitié de l'album...
Consideration, qui ouvre l'album, sonne en effet pas trop mal à l'oreille, malgré les gros beats et les vocoders, parce que la mélodie et l'audace sont bien présentes. Plus loin, c'est Same Ol' Mistake qui relèvera le niveau en montrant que les standards du r'n'b moderne peuvent aussi donner lieu à des hymnes de qualité, c'est d'ailleurs probablement ma chanson préférée de l'album. Et à partir de là, ANTI devient un hommage pas dégueu à la soul.
ANTI est loin d'être parfait, mais démontre par une poignée de titres de qualité tout en étant originaux, que la musique noire actuelle n'a pas besoin de se limiter au rap et au revival soul banal pour nous offrir du contenu de qualité. Alors oui Riri, laisse tomber les radios mainstream et tente le r'n'b next gen plus expé que laissent présager les à demi ratés mais aventureuses bonus tracks, ça pourrait avoir de la sacré gueule.

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Ahlala la claque à Dallaque. Déjà l'un des meilleurs albums de ce début d'année, et sûrement un des meilleurs disques de metal depuis le début de la décennie. Puissant, progressif et étrangement psychédélique, ça frôle tantôt le black, tantôt le doom, tantôt le stoner, et ça touche toujours en plein cœur. Mention spéciale à la pochette, aussi fascinante que les longs et envoûtants morceaux.

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Prog français très sympa, un peu lisse mais d'une efficacité remarquable. On sent les influences de plusieurs vagues de psyche, et notamment (et ce n'est pas un défaut) des touches de sons eighties. Planant, mais peut-être un peu facilement oubliable.

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Bon ben Kendrick, des albums à l'arrache comme celui-là, tu peux nous en faire quand tu veux.

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Lourd lourd lourd ! Ce nouvel album ne perd rien de la force de frappe de Blood Eagle, au contraire ça faisait longtemps que je n'avais pas vu mur du son aussi écrasant. Les trois premières pistes s'avancent lentement comme de lourds tanks, pour réduire nos oreilles en bouillie petit à petit. Cette première partie atteint son sommet de violence masochiste sur Wrath Gauntlet. Et une fois le choc passé... arrive enfin la surprise qu'il manquait au précédent opus. Le morceau titre s'ouvre sur un tempo rapide qui reviendra au fil d'un morceau plus progressif. L'album se découvre épique et soudain plus envolé, sans rien perdre de sa puissance, tel un cétacé aérien (coucou Gojira). Jusqu'à ce que l'on attaque le mont Olympe qu'est la piste final, apothéose résumant tout l'album, gravi pas à pas jusqu'à se dissiper dans l'espace et le temps. Pourtant, pour nous qui restons à terre, l'ouragan laissera des séquelles.

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Ça y est, après 20 ans, le troisième album de Weezer est enfin sorti. Certes, il ne révolutionne rien, aurait même tendance, en délaissant les ballades, à être très peu diversifié. Mais c'est le premier disque sans chanson faible depuis Pinkecrton, et ça mérite d'être salué. D'autant que comme ses grands frères, il s'écoute en boucle et est d'une efficacité est assez dingue. D'un côté certaines chansons renouent tellement avec l'esprit d'origine qu'elles seraient presque aussi parfaites que les tubes du bleu (presque), comme Do You Wanna Get High, de l'autre les rares audaces sont impeccables et apportent un minimum de renouveau au groupe, à l'instar de Thank God For Girls. Certes rien d'exceptionnel pour le mélomane amoureux d'aventure, mais pour le vieux fan de Weezer qui attendait cet album depuis 20 ans, et y croyait depuis EWBAITE, ce sera probablement un des albums de l'année.

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Fascinante ambient futuriste. J'ai une vague réminiscence du Music For Airports de Brian Eno... sauf que cette fois on est dans le réacteur de l'avion, et c'est tout de suite moins atmosphérique. Les plages aériennes sont entrecoupées de bruits parasites étonnamment réguliers, on dirait que quelqu'un a décidé de drop the bass dans la machinerie. En découle un mélange intriguant, pas forcément parfait mais efficace le long de l'écoute.

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Soyons franc, même si le groupe (de un) avait déjà entamé depuis un bail un virage pop, l'idée d'un album reprenant sans complexe les sonorités de la new-wave voir de la vaporwave de manière ultra aseptisée et à grands coups de synthés et de saxo était assez risible. Spoiler, le résultat l'est tout autant. C'est kitsch, parfois beaucoup trop, c'est un peu longuet (mais pas non plus l'interminable torture décrite par certains)... et pourtant, on finit par accrocher à ces petits tubes du dimanche. Certes pas l'album de l'année, ni même de la semaine, ça m'a quand même bien fait plaisir de l'écouter.

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Aussi insignifiant que son aîné. J'y ai cru, pourtant, sur les premières chansons vraiment sympathiques, mais ça s'essouffle vite, ça n'a rien d'extraordinaire, et finalement ça passe sans qu'on écoute vraiment. Peut-être une seconde écoute rendra les morceaux plus sympathiques, mais je crois bien que pour les ballades creuses dont Alex Turner a désormais le secret (Miles Kane faisant office de plante verte sur ce disque), c'est mort.

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Difficile de me prononcer sur ce nouvel opus de PJ Harvey. Trop basique au premier abord, l'écoute répété permet de s'approprier chaque morceau finalement très efficace. Il faut simplement s'immerger dans la nouvelle ambiance que nous offre PJ, une de plus qui fait suite à Let England Shake, profondément engagée, martiale par moments. C'est cohérent avec sa carrière, agréable à écouter et entêtant. Où est le hic ? Malgré tout ma première impression reste. Pour un album attendu 5 ans, on dirait une ébauche, la plupart des morceaux restent sur leur idée de base certes bonne et évoluent assez peu. C'est souvent le cas chez PJ, mais là l'ambiance ne suffit pas toujours à tenir le tout. D'autant qu'on sent un manque de cohésion entre les morceaux. Dommage.

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Moins d'un an après leur excellent premier album, Naxtras revient avec un EP dont la longueur dépasse à peine celle de la première track de leur précédent disque. Mais en seulement deux tracks, le boulot est fait. On commence sur un changement de bord plus heavy que ce à quoi ils nous avaient habitué, déconcertant et un tantinet répétitif. Le second morceau, en revanche, qui aurait pu figurer sur le précédent disque, est une épopée stoner envoûtante et à tiroirs comme on les a aimé sur Naxatras.

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De la bonne came, dans la continuité du précédent album sans toutefois parvenir à l'égaler. Comme l'indique la pochette, Naxatras décide de faire un saut dans l'espace. C'est très réussi sur Proxima Centauri, The Great Attractor... On a même droit à quelques audaces, moins bonnes mais intéressantes, notamment le jazz d'Evening Star ou l'un peu raté Sisters of the Sun. Hélas pas l'album de l'année, mais déjà bien meilleur que l'EP.

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La hype est là. Un morceau assez inattendu dans son style, mais après 5 ans on pouvait s'attendre à tout. Un morceau d'apparence enjoué mais qui cache une véritable douleur, à l'image du clip. Beaucoup plus rock que les récents albums, sans oublier pour autant les influences électro de Radiohead. Ça ne ressemble à rien de ce qu'à pu faire le groupe avant, si ce n'est sur Hail To The Thief peut-être.

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Ça commence comme du hard-blues pas révolutionnaire pour deux sous mais sacrément jouissif et efficace quand, oh, surprise, Suède oblige, les influences doom voire folk s’abattent sur cet LP. Ça lui donne plus de profondeur et de variété, mais ça s'allonge et ça devient difficilement supportable. Peut-être que j'aimerais mieux après plusieurs écoutes, mais comme les titres plus accessibles font tous mouche, je donne déjà une bonne note.

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Euh... Je... ok... J'ai déjà des idées mais la réécoute m'aidera à les affiner, donc critique à venir. Mais oui, AOTY.

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Un bon disque surtout pour des morceaux bluffants comme le final homonyme, mais globalement c'est une triste mi-molle venant d'un artiste qui a su autant me toucher ces dernières années.

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Après un Powers That B qui m'avait emmerdé, Death Grips revient avec une rafale de poings dans les dents, tous plus puissants les uns que les autres, privilégiant l'agressivité sur les chants, et surtout la brièveté, ce qui n'est pas pour me déplaire. C'est rapide et violent comme j'avais aimé The Money Store, peut-être plus, si bien que ça pourrait être mon préféré du groupe.

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House rêveuse, un rien plan-plan par moments, mais enivrante et qui connait ses temps forts (l'ouverture sur ce sample de White Noise, ou plus loin l'efficacité de Tunnel).

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Bon ben 7 pour l'instant. Malgré des moments grandioses (Burn The Witch, Ful Stop, Identitik...), j'ai encore des réserves sur bien trop de morceaux.

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Pas convaincu, et c'est d'autant plus dommage que j'avais été sacrément teasé par le single Glowed Up, un de ces tubes pop-rap comme on en fait peu, avec sa fausse fin aussi épique que le morceau lui-même. Mais l'album, bien que plutôt bon, est assez ennuyeux. Trop souvent la pop de Kaytranada ressemble à un pastiche de Jamiroquai peu imaginatif. Ce n'est pas énormément mieux quand sur Drive Me Crazy, il s'essaie à un rap plus bourrin et plus actuel (le final est chouette cela-dit). On pourrait se dire que les nombreux instrumentaux rattrapent, mais ce n'est qu'avant de réaliser qu'ils sont pour la plupart pas très innovants (mention spéciale tout de même à la collaboration de Bad Bad Not Good). Mais dans la deuxième moitié, on tombe tout de même sur quelques chansons très sympathiques et entraînantes tout en sortant du lot, comme You're The One, Vivid Dreams ou le final Bullets. Pas assez pour en faire un grand album.

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La balekitude est totale.