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ÉCOUTÉS ET NOTÉS :

:/

Un album que je ne comprends pas. Je m'attendais à me faire chier, c'était limite si je ne l'avais pas écouté pour saquer. Pourtant, j'avais fini par accrocher à la contemplation de Coexist. Mais je n'espérais pas beaucoup d'eux qi la formule s'éternisait. Sauf qu'ils ont décidé un changement... surprenant (pas tant que ça si on prend en compte leur succès croissant, et encore moins apparemment si on a écouté l'album solo de Jamie). The xx devient plus pop, et tartine une bonne couche de mainstream dans son rock vaporeux (évaporé ?). Je pensais que tout allait être aussi risible que la tentative de tube de l'été qu'est On Hold et ses montées en puissance digne des pires tubes d'EDM, mais étrangement la formule marcherait presque sur les premiers titres. Je dirais pas que j'accroche, mais c'est tellement étrange que ça me fascine un peu. En revanche, très vite on s'emmerde encore plus que quand ils étaient calmes, ce qui est un sacré exploit. Un album raté donc, mais qui intrigue tout de même pour quelques titres.

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Comme les albums que j'attends vraiment tardent à sortir, j'écoute de l'électro pour bobo. C'est finalement assez sympathique et reposant. C'est de l'ambient accessible, dans le sens où c'est pas vraiment de l'ambient. On retrouve des beats aguicheurs et des chants rassurants, c'est pas foncièrement mauvais mais ça peut lasser rapidement. Il y a quand même des pistes qui sortent du lot : j'aime beaucoup Outlier ou Figures.

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Dubitatif à la première écoute, j'ai fini par adhérer à cet EP surprise. Alors rien de nouveau, apparemment, et c'est vrai que Lazarus, déjà présente sur ★, reste la meilleure chanson de l'album. Mais le reste s'adopte bien vite, et aurait très bien pu être présent sur l'ultime album, bien qu'ils sont un poil moins inventifs.

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Je crois que le rock indé est un des rares genres auquel je ne reprocherai jamais de ne pas évoluer. Au contraire, quand il s'agit de jouer sur la nostalgie, le mal-être adolescent, et surtout d'être épidermique, nul besoin de proposer quelque chose de nouveau : la bonne vieille recette nineties marche très bien. Cloud Nothings en est un des plus beaux exemples, et nous offre un nouvel album de qualité, porté par des singles que je m'écoute en boucle (Internal World et Modern Act), mais aussi par des titres plus discrets mais tout aussi touchants, voire par Realize My Fate, un morceau plus abrasif qui clôt l'album sur un autre ton.

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[Générique album de black dont j'aime bien l'ambiance, mais vers lequel je ne pense pas revenir]

Sympa les références à Lovecraft, though.

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C'est pas plus mal qu'un autre album de Ty, les premières chansons sont même vraiment accrocheuses et bien arrangées, mais je désespère de le voir un jour proposer quelque chose de vraiment intéressant et novateur. D'autant qu'Emotional Mugger semblait annoncer une direction plus audacieuse, abandonnée bien trop vite.

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On me siffle "glam rock" dans l'oreillette, mais à part pour la pochette, j'ai du mal à voir en quoi. Ça tient aussi du garage, voire du noise rock par rares moments, tout en restant très pop. En bref, un patchwork du rock qui fait bien penser à l'ami Ariel Pink, lui aussi classé hâtivement dans le glam. Bon c'est bien gentil ces considérations genresques, mais qu'est-ce que ça vaut ? Et ben c'est très sympa, les chansons sont vraiment cool, mais, à l'exception de 2 ou 3, jamais exceptionnelles. Bien sûr il y a Told You I'd Be With The Guys, sorti depuis des mois mais qui est mon tube du moment, et deux trois morceaux plus bruitistes qui font du bien, mais dans l'ensemble ça s'oublie vite. C'est dommage, parce que du coup je saque injustement.

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Un bon virage prog pour Kairon; IRSE! Seule Llullaillaco laisse encore transparaître les origines shoegaze du groupe. On salue l'audace, et c'est très réussi : la suite Sinister Waters fait beaucoup penser à du Van Der Graaf Generator. Mais du coup, bah ça manque un peu de personnalité, il faut bien l'avouer, ce qui fait que le premier opus reste supérieur.

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Digne successeur de Nonagon Infinity. Certes pas d'album concept cette fois, mais des compositions encore plus soignées. Du grand psyché à 100 à l'heure.

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Boring...

6 ans pour ça, donc.

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On va pas se mentir, c'est déjà le beaucouième album de Wiley, le grime existe depuis bientôt 15 ans, et pourtant c'est par ce dernier album que je découvre le gars et le genre. Si c'est donc bien une nouveauté pour moi, cet album n'a sans doute rien de novateur. Et franchement je m'en doute, les sonorités de jeu vidéo sous ecstasy qu'on entend ça et là, je les ai déjà retrouvées chez d'autres rappeurs, aux US comme en France, même si ce n'était jamais sur toute la longueur d'un album. Mais qu'importe, cet album a beau ne rien changer, il est bon. Moi en tout cas il m'a tenu en haleine. Et même si tous les titres ne sont pas aussi mémorables, il y en a une poignée qui se démarquent (l'intro, Lucid, ou l'atmosphérique U Were Always, Pt.2). Alors ouais, je surnote sûrement, mais comme j'ai pas eu beaucoup d'excellents albums à me mettre sous la dent depuis le début de l'année, je suis bien content d'en trouver qui me satisfasse à 100%.

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Virage inattendu de Mastodon vers un genre de rock plus soft, typé années 90, que j'ai du mal à déterminer avec précision. On est quelque part entre le grunge et le stoner, je dirais, avec des chansons aux allures de tubes, mais j'ai bien du mal à en dire plus. C'est clairement pas ma came en tout cas, et même si c'est plutôt bien exécuté, j'ai quand même franchement l'impression qu'ils sont hors-sujet avec ce disque.

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Alors certes, ce n'est qu'un EP maigrichon. Certes, aucune innovation, ce disque aurait pu sortir dans les années 60. Il n'empêche, j'ai été agréablement surpris que les chansons me parlent toujours, alors que je ne les avais écoutés qu'une fois, un mois plus tôt. Tears On Fire est notamment une merveille de composition, comme on en fait trop peu aujourd'hui. Psyché et mélodique à la fois. Dans la veine de l'excellent pom pom, en soit. Ariel Pink est vraiment un grand artiste, et grâce à cette petite collaboration il m'a fait découvrir la superbe voix de Weyes Blood. J'irai me pencher sur son œuvre.

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Je sais pas pourquoi, j'avais pas lu l'intitulé, je m'attendais à du noise rock (finalement il y a eu un peu de bruit sur l'avant-dernière piste mais rien de bien notable). Ça reste un bon album d'electro bien punchy, du genre qui réveille (j'ai appris a posteriori qu'on avait affaire à une moitié de Fuck Buttons, dont je ne connais que Tarot Sport : on en est à des années lumières), avec des boucles qui ne te laissent pas te reposer. L'album oscille entre de très bonnes pistes à la construction progressive et haletante (Silent Treatment, Hive Mind), et d'autres, surtout en début de disque, qui peinent à se renouveler. Du coup c'est bien mais je suis toujours pas tombé sur l'album de l'année, surtout que 6 morceaux (parce que John Doe's Carnival Of Error est plus une intro), c'est bien trop court !

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Pour une fois qu'un album de noise me touche. C'est pas aussi abstrait que du Whitehouse par exemple, cela dit, ni aussi violent. Il faut dire qu'il y a une notion de rythme qui rapprocherait ce disque de l'indus. Et si c'est sale, ce n'est pas en nous arrachant les tympans, mais en créant un malaise qui devient très inquiétant quand on a l'impression d'entendre des sirènes au loin, et que les infos annoncent des menaces de guerre USA/Corée du Nord. J'en ressort éprouvé, mais satisfait d'avoir goûté à une telle expérience, de l'abstraction brutale sans être facile ni vide d'émotions.

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Joey Badass répond aux critiques de classicisme en tentant un changement de style, s'inscrivant désormais bien plus dans son époque. Ça ne veut ni dire que c'est original, ni que c'est bien. Perso j'aime pas, mais je détaillerai pas parce que j'ai du mal moi même à décrire pourquoi. Disons que la première partie me tape sur le système. La fin est plus agréable, servie par des instrus très correctes, mais rien que pour les trois-quarts de l'album oubliables, je saque.

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MEH.
Kendrick s'essaie à un album fait de pistes plus courtes, efficaces, pop et en même temps "expérimentales", mais c'est un peu dommage, c'est pas son rayon et on profite moins de son flow. Clairement il veut faire son Danny Brown, ça doit être pour ça qu'il lui a piqué certains titres pour ses chansons. Même si l'album est du coup beaucoup moins marquant, et ma première déception en ce qui concerne le gaillard, il contient quand même des titres pas dégueus à écouter et avec de bonnes idées. Soyons même francs : les titres avec Rihanna et U2 sonnent étonnement bien. Comme quoi, tout arrive...

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Je me sentais obligé d'écrire un pavé sur ce disque avant de l'avoir écouté, tant ce groupe est, pour moi comme pour tous ceux de ma génération, essentiel. Mais j'ai rien qui vient. Et pourtant je pense que tous ceux qui, comme moi, gamins, dansaient avec Noodle devant le clip de Dare, comprendront pourquoi cet album est aussi sympathique qu'il est extrêmement décevant. Remarque, c'est peut-être ça grandir : voir que même Gorillaz peut se reformer pour faire un album mou du genou.

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Sympa. Je suis désolé de pas réussir à dire grand chose de plus, mais ça veut pas dire que c'est médiocre. Timber Timbre ne perd rien de son ambiance plombée et sensuelle, ténue tout le long de l'album, comme sur Hot Dreams. Je trouve que l'ajout de plus en plus d'électronique, loin de dénaturer le son du groupe, l'aide à amplifier son intensité. En un sens, le virage qu'il prend me rappelle celui effectué par Devendra Banhart il y a quelques temps, et ce n'est pas pour me déplaire. Non, mon seul problème, qui fait que j'ai peu de choses à en dire, c'est qu'il n'est hélas pas aussi mémorable que son prédécesseur. C'est dommage, mais ce nouvel album brille plus par ses ambiances que par ses compositions.

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Excellent, cet album, finalement. En réinventant le psyché des années 60 à la sauce années 80, il est paradoxalement bien dans son époque : celle de la synthwave, de la vaporwave, où même les groupes de prog se lancent dans le revival new wave (souvenez-vous du dernier album d'Haken). Il fait d'ailleurs de nombreux clins d'oeil aux collègues du neopsyche : la première partie d'Edge Of The World rappelle sacrément du MGMT, tandis qu'A/B est clairement calqué sur du King Gizzard. Quant au jubilatoire Paint Me Silver, il me fait un peu penser à du Ariel Pink. Enfin bref, beaucoup de références, mais toujours bien réinventées et mêlées les unes aux autres, au milieu de toutes ces influences électroniques. Le résultat est une espèce de vaporwave à la sauce summer of love. Ce qui fait du dernier Pond l'album que Currents voulait être. Quand le side-project dépasse le maître...

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Fan des débuts blackeux de Ulver, je n'ai pourtant rien contre les expérimentations électroniques qui caractérisent Ulver depuis maintenant plus de quinze ans. Et je dois dire qu'au début, ça m'a particulièrement emporté, malgré ce côté un peu artificiel. Mais sur le longueur, je ne suis pas marqué et je finis par lâcher. C'est fort dommage.

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Laissé de côté quelques temps après des premières écoutes peu marquantes, ce dernier Temples s'avère finalement supérieur au précédent, avec des titres plus marquants. Certes, on est dans la norme de ce qui se fait depuis 10 ans dans le renouveau du psyché, l'ombre de Tame Impala plane d'ailleurs sur ce disque. Mais on saluera cette fois-ci un soin tout particulier porté aux mélodies et une certaine forme de fantaisie que je ne me rappelle aps avoir entendu dans Sun Structures, bref, un hommage sincère à la pop baroque des sixties. Si la copie ne dépassera pas l'original, elle s'écoute sans souci et on aurait tort de bouder son plaisir.

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Thurston Moore revient avec un album... bah très typé Sonic Youth, on se refait pas, certes très rock'n'roll, comme l'indique son titre, à base de solos qui peuvent faire tiquer, mais surtout marqué par la période post-rock du groupe, tendance Murray Street. Il en ressort un album très mélancolique qui peut sentir un peu le déjà vu par moment, mais est tout de même bien sympathique, et contient des titres forts tels que Smoke Of Dreams.

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Album découvert il y a un petit bout de temps, un peu à la légère, sur lequel je ne me penche à nouveau que maintenant. Je 'lavais rangé dans les albums un peu sympas mais oubliables, ce qui est une grave erreur. Les ambiances soft rock électro de Shannon Wright sont uniques, pas de la plus expérimentale des manières, certes. Mais quand au milieu d'une musique qui ferait une excellente B.O. ou d'une ballade pop mais néanmoins déchirante voire inquiétante, survient par dessus le marché ces bidouillages intrigants, je suis séduit. Soft Noise en est l'un des plus beaux témoignages (déjà par son titre), comme si Muse, pour commencer était un meilleur groupe, et doté d'une voix féminine, mais surtout décidait d'exploser non pas en guitares vrombissantes mais en bruitages inquiétants. Même si ce n'est pas l'album de l'année, je le recommande chaudement : il risque d'être trop vite oublié.

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Alors là ! Je suis limite en colère ! Parce que les Shins, c'est un groupe que j'ai adoré à une époque. Et même si, à l'instar de Dewey, je ne m'attendais rien, j'étais content de les retrouver, et curieux de savoir s'ils avaient su évoluer. Ils essaient au moins, mais leurs bidouillages j'imagine voulus psychédéliques sont insupportables. En fait, à chaque fois qu'un morceau tente un truc, c'est raté, d'une manière phénoménale. Ce qui fait qu'on préfère les morceaux plus classiques. Mais il ne faut pas s'y laisser prendre, ils sont en général insipides et ne brillent que parce que, au milieu de la médiocrité ambiante, ils ont le bon goût de ne pas en vouloir à nos tympans. Malgré tout, l'album s'achève sur deux morceaux que je me suis surpris à apprécier sincèrement, ce qui lui évitera un 2 qui m'aurait vraiment fait mal au cœur. Mais je pense que je vais retourner écouter Chutes Too Narrow, dorénavant.

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Si Les Discrets sonnait déjà comme une version allégée d'Alcest, encore plus onirique, les influences black metal restaient marquées sur Septembre et ses dernières pensées. Le groupe part ici dans une direction totalement différente, plus électronique et plus urbaine. Bien dans son époque, finalement. Cet album n'en demeure pas moins intéressant et réussi, il fallait oser un pareil virage quand les métalleux constituent encore une part importante du public du groupe.

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Pas grand chose à en dire. Mieux que mon souvenir de This Is All Yours, qui devrait donc baisser si je le réécoute avec mes critères actuels. Il y a quand même bien plus de bonnes chansons, mais, il y a deux mais : d'abord, c'est saboté par des titres qui, sans être catastrophiques, sont assez risibles, comme cette reprise improbable de House Of The Rising Sun; et ensuite parce que malgré tout, je n'arrive pas à être emporté par les meilleures chansons comme m'emportaient celles d'An Awesome Wave. C'est donc un grand meh.

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Woh, j'ai été pris par surprise avec celui-là. J'avais écouté que le premier album de Médine, forcément le grand écart, mais je m'attendais à quelque chose de bien. Niveau paroles c'est toujours au poil, une plume acérée qui lui fait mériter le titre de l'album, référence aux accusations souvent faites de communautarisme, et d'attiser l'islamisme radical (lol). D'ailleurs Médine profite de cet album pour répondre à ceux qui l'accusent de telles choses en critiquant les dérives de toutes les religions, mais en n'oubliant pas avant tout de pointer les islamophobes. Non, là où ça pêche pour moi, c'est en ce qui concerne les instrus et le flow. Années 2010 obligent, Médine se lance à fond dans la trap, et je sais pas si j'aime vraiment ça. Je suis ouvert aux évolutions du rap, mais déjà que j'ai du mal avec certains de ses penchants récents, je ne sais pas si ça sied bien à Médine. Après peut-être sera-t-il celui qui me fera changer d'avis sur le genre si je continue à écouter le disque ? En tout cas pour l'instant, mes morceaux préférés sont quand même les plus traditionnels : L'homme qui répare les femmes (sur l'excision), un chapitre de plus à l'excellente série des Enfants du destin, et le final Global, dantesque.

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Waowh AOTY !!!

J'en attendais pas beaucoup plus de celui-là mais la surprise n'en est que plus grande. Il faut dire que je n'avais pas été convaincu par l'électrique dans le peu que j'ai écouté de The Age Of Adz. Mais là, on vire à l'électronique et au spatial. Cet album, fruit d'une série de concerts qui a déjà 5 avec les musiciens qui accompagnent donc Sufjan ici, explore le système solaire et l'Olympe à la fois, s'adressant autant aux planètes qu'aux dieux grecs porteurs du même nom. Mélodiquement, on reste dans les merveilleusement adorables et touchantes ballades pop propres à l'auteur d'Illinoise, mais la musique se voit enrichie de bidouillages ambient et de vocoders qui, le thème aidant, sont loin de dénaturer le propos, mais au contraire le subliment. Ça reste du Sufjan, mais du Sufjan spatial. A la fois stratosphérique et intimiste, cet album semble à la fois gigantesque et infime, provoquant l'émerveillement et la curiosité... comme un véritable planétarium, en soi.

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Vous avez le droit de vous moquer, c'est même recommandé.