'13 film log
169 films
créée il y a plus de 11 ans · modifiée il y a plus de 11 ans2 Sœurs (2003)
Janghwa, Hongryeon
1 h 55 min. Sortie : 16 juin 2004 (France). Drame, Épouvante-Horreur, Thriller
Film de Kim Jee-Woon
Garrincha a mis 2/10.
Annotation :
(01/07) Une mise en scène efficace et assez sobre pour le genre, ça ne crache pas sur les effets de manche de derrière les fagots du film d'épouvante, m'enfin rien de scandaleux.
Ce qui m'a saoulé par contre, c'est la construction ultra-repoussante du récit, où absolument rien n'est expliqué avant le twist final. On subit le frisson sans jamais utiliser son cerveau, du coup la peur en elle-même est complètement désamorcée, vidée de toute substance, la justifier à la toute fin revient un peu à donner une notice explicative, et ça ça m'horripile.
7 ans de séduction (2005)
A Lot Like Love
1 h 47 min. Sortie : 10 août 2005 (France). Comédie dramatique, Romance
Film de Nigel Cole
Garrincha a mis 1/10.
Annotation :
(07/04) Inoffensif et plutôt bon enfant, mais hormis Amanda Peet, pas grand-chose à sauver ni même à mentionner dans cette romcom bien falotte.
10 bonnes raisons de te larguer (1999)
10 Things I Hate About you
1 h 37 min. Sortie : 19 juillet 2000 (France). Comédie, Romance, Comédie romantique
Film de Gil Junger
Garrincha a mis 4/10.
Annotation :
(05/04) Agréable surprise, mordant par endroits, hilarant à d'autres, si ce n'était pour cette morale vaguement nauséabonde, je me serais bien vu mettre plus... Bon, par contre, le Joseph Gordon-Levitt ado est une créature des plus insupportables, un réceptacle à claques et autres baffes dûment méritées.
2046 (2004)
2 h 09 min. Sortie : 20 octobre 2004 (France). Drame, Fantastique, Romance
Film de Wong Kar-Wai
Garrincha a mis 8/10.
Annotation :
(18/06) Je n'ai jamais été totalement séduit par WKW et son style tourbillonnant, je trouve souvent sa mise en scène saturée et pleine de gimmicks aussi somptueuses qu'elles ne sont superflues. Mais ici, tout s'imbrique, la fluidité visuelle est au service d'une histoire et de personnages tangibles, la splendeur de la photo et de la BO est vectrice de sens, n'est plus ornementale et vient participer activement à la narration. Et le jeu d'échos que construit WKW entre ce film-ci et les précédents n'a également rien de gratuit, s'évitant par la même des scènes d'exposition didactiques qui auraient ralenti la dynamique narrative, mais sans rien perdre sur le plan de l'investissement émotionnel de son spectateur. C'est peut-être là aussi la limite du film, que sa grandeur ne puisse tenir toute seule, la nécessité (en tout cas, pour moi) de l'intertextualité pour toucher au sublime... Mais chef-d'oeuvre malgré tout.
Et, cela va sans dire, Tony Leung est le plus bel acteur du monde, la classe canaille d'un Clark Gable alliée au charme teinté de mélancolie d'une Setsuko Hara.. Un monument du cinéma mondial.
A Brighter Summer Day (1991)
Guling jie shaonian sha ren shijian
3 h 57 min. Sortie : 22 avril 1992 (France). Policier, Drame, Romance
Film de Edward Yang
Garrincha a mis 8/10.
Annotation :
(28/05) Speechless ? Check.
Mindblown? Check.
Head-over-heels in love? Check.
Bon, quand même quelques mots, en vrac :
- La plus belle scène de "rupture" (pour pas trop spoiler) de l'Histoire du cinéma.
- Faire des travellings comme ça, Monsieur Yang, franchement c'est quand même pas cool du tout pour tous les autres réalisateurs du monde.
- Cette manière d'embrasser fresque familiale et destin d'un pays, à ce niveau-là, je vois que Le Parrain.
- A la gueule de la copie que j'avais, je pensais plus qu'il s'agissait d'un film des '80s... Vivement une restauration, c'est urgentissime.
À la merveille (2013)
To the Wonder
1 h 52 min. Sortie : 6 mars 2013 (France). Drame, Romance
Film de Terrence Malick
Garrincha a mis 3/10.
Annotation :
(09/03) Pas si différent que ça du précédent, c'est tout aussi vide de substance et ornementale en surface, Malick se vautrant tête la première à jouer au philosophe brasseur de vent. C'est un grand filmeur (et encore, ce film, dans ses plus mauvais passages, m'a fait même douter de ça), mais ce n'est clairement pas un penseur, ou tout du moins quelqu'un ayant un regard à la fois personnel, lucide et original sur ce qu'il filme : l'amour serait donc parfois difficile... Ah bah merci Terry, c'est la première fois que je l'entends celle-là !
Je passe sur sa vision très américaine de la vie, qui consiste grosso modo à joindre dans un même mouvement amour terrestre et amour divin, qui est un point de vue qui vaut n'importe quelle autre ; en tout cas, ça m'a pas gêné dans ma morale personnelle on va dire. En revanche, là où le bât a blessé, c'est la manière systématiquement abstraite de définir l'amour, Malick enchaînant les jolis plans sans jamais les remplir. L'amour se fait et se joue sur des détails, sur des faits de vie propres, sur les éléments idiosyncratiques de la relation de deux personnes uniques. A mon sens, l'erreur la plus lourde du film aura été de vouloir nous raconter la passion d'un Homme et d'une Femme, quand il aurait fallu plus simplement raconter celle des personnages de Ben Affleck et Olga Kurylenko.
Mais bon, trêve de médisance ; Terrence, I still believe (malgré tout..).
After Life (1998)
Wandafuru raifu
1 h 58 min. Sortie : 17 novembre 1999 (France). Drame, Fantastique
Film de Hirokazu Kore-eda
Garrincha a mis 7/10.
Annotation :
(24/05) Le concept me faisait un peu peur, mais Kore-Eda s'en sort comme un prince.
J'aime beaucoup aussi cette idée qu'il a eu de recentrer sur la fin son regard, non plus sur ceux qui vont joindre l'autre rive, mais les autres, ceux qui restent, ceux qui doivent continuer de vivre avec le souvenir des morts. Et bien sûr, Kore-Eda oblige, cette révolution copernicienne se fait tout en douceur, sans brusquerie, sa mise en scène respire la sérénité, embrasse ses personnages avec tendresse et compassion, en digne héritier d'Ozu.
L'Âge de la Terre (1980)
Idade da terra
2 h 40 min. Sortie : 17 novembre 1980 (Brésil). Comédie dramatique
Film de Glauber Rocha
Garrincha a mis 6/10.
Annotation :
(27/05) De l'agitprop baroque et plutôt inspiré, mais bien trop éparpillé à mon goût.
On peut envisager l'approche de Rocha comme un geste esthétique fort, se délestant de toute considération d'harmonie ou d'équilibre de son récit, misant tout sur une forme d'énergie rageuse et cinétique qui se diffuserait entre chaque séquence, laissant libre le spectateur de le suivre ou non dans sa démarche. Personnellement, l'effet que ça a produit sur moi se rapprocherait de celle d'un larsen qu'un guitariste étirerait plus que de raison : au début, l'oreille siffle, puis s'adapte pour y déceler une audacieuse qualité mélodique, pour in fine lâcher tout à fait, plus circonspect que conquis..
L'Âge des possibles (1996)
1 h 45 min. Sortie : 4 mai 1996 (France). Comédie dramatique
Film de Pascale Ferran
Garrincha a mis 6/10.
Annotation :
(09/03) C'est clair que s'aventurer sur le même terrain que Comment je me suis disputé (ma vie sexuelle) relève un peu de masochisme, mais Ferran s'en sort avec les honneurs.
Andreï Roublev (1966)
Andrey Rublyov
3 h 03 min. Sortie : décembre 1969 (France). Drame, Biopic, Historique
Film de Andreï Tarkovski
Garrincha a mis 10/10.
Annotation :
(16/02) Bon okay, en fait, il faut que je les revoie tous deux fois les Tarkovski...
L'Ange (1984)
1 h 04 min. Sortie : 4 avril 1984 (France). Animation, Fantastique, Expérimental
Film de Patrick Bokanowski
Garrincha a mis 7/10.
Annotation :
(11/08) J'ai l'impression que ce qui turlupine Bokanowski, c'est d'interroger dans son cinéma la fonction de la narration, d'en pointer du doigt la nature tout à fait contingente à l'expérience cinématographique.
Ici, il ne fait qu'esquisser des pistes, des débuts d'histoire, des prémisses d'intrigues qui n'arrivent cependant pas à avancer, bloquées dans une spirale de la répétition, dans une sacralisation obsessionnelle de l'instant. De cette manière, Bokanowski stoppe l'écoulement du temps, donc le développement d'un éventuel récit ; on assiste à une mise à mort en règle du cinéma narratif.
Ca pourrait être poseur, sauf que ça marche, le film survit à cette ablation, Bokanowski faisant étalage, pour compenser, de toute sa virtuosité de metteur en scène et nous fait éprouver son film plus qu'il ne nous le raconte. Pas d'histoire à suivre mais, à la place, se met en branle un réseau sémantique souterrain qui ne se construirait que sur des émotions, substituant à l'impuissance du récit classique une continuité des sentiments éprouvés face aux images.
Ce que fait Bokanowski, c'est tout simplement de nous rendre notre liberté d'interprétation face à ce que l'on voit, il nous sort de notre torpeur de spectateur passif en offrant le trousseau complet de clés de lecture à notre seul imaginaire.
C'est une invitation à regarder autrement. Le cinéma est mort ; vive le cinéma.
Bon ça, ou c'est du gros foutage du gueule, au choix. Et c'est peut-être ça le plus beau.
Anna Karénine (2012)
Anna Karenina
2 h 09 min. Sortie : 5 décembre 2012 (France). Drame, Romance
Film de Joe Wright
Garrincha a mis 5/10.
Annotation :
(09/02) Adaptation intéressante qui s'arc-boute dans la justification de mettre en image un tel monument de la littérature mondiale, et ma foi, Joe Wright s'en tire avec les honneurs. Belle inventivité dans les transitions, motif du théâtre et de la représentation revenant sans cesse comme un fil rouge nécessaire. Mais bon, le jeu de Keira Knightley est en surchauffe permanente, et Aaron Johnson en Vronski est, au mieux, grotesque. Deux énormes bémols donc pour les deux personnages principaux. C'est con.
L'Antre de la folie (1995)
In the Mouth of Madness
1 h 35 min. Sortie : 8 février 1995 (France). Épouvante-Horreur
Film de John Carpenter
Garrincha a mis 3/10.
Annotation :
(10/02) Mouais. Pour un supposé maître, ça me paraît bien léger tout ça...
Les Aristochats (1970)
The Aristocats
1 h 18 min. Sortie : décembre 1971 (France). Animation, Aventure, Comédie
Long-métrage d'animation de Wolfgang Reitherman
Garrincha a mis 5/10.
Annotation :
(03/02) Sympathique. Mais bon, ça reste Disney quoi.
Arnaque à la carte (2013)
Identity Thief
1 h 51 min. Sortie : 12 juin 2013 (France). Comédie, Policier
Film de Seth Gordon
Garrincha a mis 2/10.
Annotation :
(07/08) Stupide, et même pas drôle.. A partir de là, pas beaucoup de meubles à sauver.
At Sea (2007)
1 h. Sortie : octobre 2007 (États-Unis). Expérimental
Documentaire de Peter B. Hutton
Garrincha a mis 8/10.
Annotation :
(06/08) Un film extraordinaire, à la confluence du cinéma du réel et de l'expérimental, de la démarche du documentariste et du plasticien (les lignes géométriques du chantier naval sont folles, mais la séquence en mer... waow quoi), prodigieux dans la composition de ses plans, l'approche spatiale de Hutton est juste inouïe d'intelligence et de simplicité, c'est à la fois précis, poétique, épuré, audacieux, et, cerise sur le gâteau, visuellement sublime.
Gros gros coup de coeur.
Bangkok Dangerous (2008)
1 h 38 min. Sortie : 27 août 2008 (France). Action, Policier
Film de Oxide Pang et Danny Pang
Garrincha a mis 1/10.
Annotation :
(01/07) Nicolas Cage est un homme comme les autres : quand les poches se font vides, n'importe quelle source de revenu est bonne à prendre.
Beautiful Losers (2008)
Sortie : 2008 (États-Unis).
Documentaire de Joshua Leonard et Aaron Rose
Garrincha a mis 5/10.
Annotation :
(17/07) Dans la forme, y a rien de bien transcendant, c'est du documentaire indie avec son alliance calibrée de cool et de conformisme, l'idéal alt-DIY de cette scène artistique est posé sur un piédestal sans qu'on ne traite le sujet autrement qu'en surface.
On ne réfléchit pas beaucoup devant ce docu, on regarde, on découvre des oeuvres rigolotes et décalés, des personnages hauts en couleur, on vend du rêve sans trop se soucier à filmer un éventuel revers de la médaille. Plaisant, cela dit, dans son genre.
Before Sunrise (1995)
1 h 41 min. Sortie : 29 mars 1995 (France). Romance
Film de Richard Linklater
Garrincha a mis 4/10.
Annotation :
(23/02) J'ai une relation d'amour-haine avec ce film qui dépasse l'entendement. A mesure que mes goûts ciné s'affinent, je lui trouve de plus en plus de défauts. Presque tout autant que de raisons qui me font l'aimer davantage.
Before Sunset (2004)
1 h 20 min. Sortie : 16 mars 2005 (France). Drame, Romance
Film de Richard Linklater
Garrincha a mis 7/10 et a écrit une critique.
Annotation :
(01/01)
Birdemic (2008)
Birdemic: Shock and Terror
1 h 30 min. Sortie : 2008 (France). Drame, Épouvante-Horreur, Romance
Film de James Nguyen
Garrincha a mis 1/10.
Annotation :
(10/07) Une splendeur. Quelque peu sceptique au début, mais dès l'apparition des oiseaux dans l'hypnotique deuxième partie, ça devient du Weerasethakul.
Boulevard de la mort (2007)
Death Proof
1 h 54 min. Sortie : 6 juin 2007 (France). Action, Thriller
Film de Quentin Tarantino
Garrincha a mis 9/10.
Annotation :
(02/07) Le meilleur Tarantino, en fait..
Et ce plan sur Rosario Dawson, ce regard qui se métamorphose devant celui du spectateur, l'un des plus beaux et émouvants de sa filmo. Grand grand film.
Broadway Danny Rose (1984)
1 h 24 min. Sortie : 3 octobre 1984 (France). Comédie
Film de Woody Allen
Garrincha a mis 6/10.
Annotation :
(26/04) Woody en belle forme.
Brothers (2009)
1 h 45 min. Sortie : 3 février 2010 (France). Drame
Film de Jim Sheridan
Garrincha a mis 2/10.
Annotation :
(06/03) Mélo mou du genou comme on ne devrait plus en faire.
Café Lumière (2003)
Kohi jikou
1 h 43 min. Sortie : 8 décembre 2004 (France). Drame
Film de Hou Hsiao-Hsien
Garrincha a mis 5/10.
Annotation :
(22/06) HHH m'avait habitué à mieux. Le talent est toujours visible, mais mis au service d'une histoire pas très folichonne et dont on se désintéresse assez vite, notre attention allant vadrouiller ailleurs, alors que qu'un HHH en jambes sait attirer cette flânerie de notre esprit vers lui, vers son film.
Et l'hommage à Ozu est un peu de trop, il pollue plus le film qu'il ne lui donne son ossature. Bon, les scènes de trains sont impeccables par contre. Tout n'est donc pas à jeter, mais peu de choses sont à garder.
Les Carabiniers (1963)
1 h 16 min. Sortie : 31 mai 1963 (France). Comédie, Drame, Guerre
Film de Jean-Luc Godard
Garrincha a mis 5/10.
Annotation :
(08/08) Clairement pas le meilleur Godard, mais rien de honteux ni d'infamant. C'est un de ses premiers films, donc y a toujours ce côté branleur (qui, d'un côté, rassure : même les génies ont besoin de tâtonner pour créer des oeuvres géniales) qui s'amuse follement à dynamiter les règles du classicisme, sans conséquence, avec une désinvolture formelle qui prend (trop) souvent le pas sur le fond.
La dénonciation de la guerre est espiègle, pas particulièrement fine, m'enfin la distanciation typique de la Nouvelle Vague permet quand même de ne pas virer au brûlot bas du front. J'ai beaucoup aimé les inserts d'images réels, qui arrivent sans crier gare, le contraste avec la légèreté de ton du film en est donc bien plus saisissant. Après, y a quand même quelques trucs qui marchent moins (par exemple, la coco fusillée qui déclame son poème, la scène est moyenne alors que j'ai l'impression que Godard voulait en faire un moment-clé), et le film est un peu trop libre pour être vraiment fort et percutant.
Résultat en demi-teinte, avec malgré tout des fulgurances qui annoncent de belles choses à venir.
Celestial Subway Lines / Salvaging Noise (2004)
1 h 08 min. Sortie : 2004 (France). Expérimental
Film de Ken Jacobs
Garrincha a mis 7/10.
Annotation :
(09/08) Jusqu'ici, l'un des films XP les plus difficiles à appréhender que j'ai pu voir. Pas tant sur le plan esthétique, vu que le film est on ne peut plus sublime, aussi bien visuellement qu'au niveau de la bande-son, on plonge dans un univers onirique/cauchemardesque à pieds joints et sans repère aucun, mais en l'espèce, on n'a pas à chercher ce que l'on doit regarder : dès le départ, on en prend plein la vue. Ce qui est épineux par contre, c'est à théoriser tout ça, à justifier cette débauche sensorielle d'un point de vue cinématographique, artistique.
Deux référents, diamétralement opposés mais qui me sont restés en tête tout le film durant, Giacometti et Enter the Void de Noé. Giacometti pour cette in-définition des choses rendues visibles, comme si extraites directement du subconscient et présentées telles quelles, du matériau brut que l'on n'aurait pas pris le temps de dégrossir, de polir, de travailler. Et le film de Noé, pour cette sensation d'être nulle part, dans le vestibule de l'Ailleurs, de flotter sans but en âme errante en quête de sens.
C'est un voyage dans un endroit pas très recommandable auquel on est convié avec ce film, où les formes sont incertaines et volatiles, où l'on n'est sûr de rien de ce que l'on voit et entend, et où la seule échappatoire (et la justification pour moi) serait de suivre la lumière.. A partir de là, on peut avancer des interprétations à tire-larigot, et formuler la mienne me semble donc assez dérisoire. En gros, le film ne se joue pas là, à la ligne d'arrivée, mais plus dans le trajet, dans la fuite en avant, dans l'errance.
Céline et Julie vont en bateau (1974)
3 h 13 min. Sortie : 18 septembre 1974. Comédie dramatique, Fantastique
Film de Jacques Rivette
Garrincha a mis 4/10.
Annotation :
(01/06) D'un côté, une excellente dernière demi-heure ; de l'autre, un ennui irrationnel et abyssal pendant les 2h30 précédentes centrées autour des improvisations (je l'espère en tout cas..) sans intérêt aucun des deux actrices principales.
Ça n'a ni queue ni tête, c'est probablement plus qu'intentionnel, et ça m'a presque dégoûté à vie de m'aventurer une nouvelle fois dans la Nouvelle Vague.
Celui par qui le scandale arrive (1960)
Home from the Hill
2 h 30 min. Sortie : 5 mai 1961 (France). Drame, Aventure
Film de Vincente Minnelli
Garrincha a mis 7/10.
Annotation :
(23/06) Mélodrame sudiste dans lequel Mitchum brille - mais est-il vraiment besoin de le préciser ? Minnelli est décidément un de mes réalisateurs préférés de la période, il sait tout faire, metteur en scène polyvalent mais dont la patte oniriste fait merveille dans tous les genres qu'il touche.
Le Cercle rouge (1970)
2 h 20 min. Sortie : 20 octobre 1970 (France). Policier, Thriller, Drame
Film de Jean-Pierre Melville
Garrincha a mis 6/10.
Annotation :
(10/06) Ca m'a plutôt plu, mais je trouve quand même qu'il est moins réussi que les deux autres Melville que j'ai vu, moins jusqu'au-boutiste dans le style que Le Samouraï, et moins d'harmonie entre fond et forme que dans L'Armée des ombres. Après, en termes de films de braquage, c'est clairement le haut du panier, aucun doute là-dessus. Très maîtrisé, mais pas assez inspiré à mon goût.