2010 Albums studios

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Groupe créé par Ben Moody, également le fondateur du groupe Evanescence, après son départ de ce dernier. Dire que We Are The Fallen est une sorte de clone d'Evanescence n'est pas exagéré. Il faut dire qu'il a embarqué avec lui d'autres anciens membres (Rocky Gray et John LeCompt) donc ce n'est peut-être pas si surprenant, mais même la voix de la chanteuse Carly Smithson est proche de celle d'Amy Lee. Au niveau de l'originalité ce n'est donc pas tellement ça. Pourtant l'album est loin d'être mauvais, les différents titres sont efficaces et s'écoutent sans déplaisir. La recette mise en place sur "Fallen" fonctionne donc à nouveau plutôt bien ici. Peut-être manque-t-il juste la petite touche de subtilité d'Amy qui donnait tout son charme à "Fallen".

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Anathema est de retour après un hiatus de 7 ans, et entame avec cet album un nouvel arc de sa carrière, s'orientant vers un art-rock plus lumineux. Le résultat est plus qu'enthousiasmant, mêlant des pistes énergiques souvent basées sur une montée en puissance simple mais efficace ("Thin air", "Summernight horizon", "Angels walk among us", "Get off get out"), et ballades ou mid-tempo touchantes. Parmi ces dernières, seule "Dreaming light" faiblit par son ton un peu trop mièvre, mais "Everything" et "Universal" sont réussies. Si cette dernière s'impose comme le final grandiloquent de l'album à grand renfort de cordes, le climax est atteint en milieu d'album avec le triptyque "Angels walk among us", l'interlude parlé "Presence" et l'excellente "A simple mistake", peut-être le titre le plus mélancolique de l'album, mais aussi sûrement le plus prog, et mon coup de cœur personnel. Sur l'ensemble de l'album, Lee Douglas prend de l'importance et sa voix gagne en personnalité, autre grande nouveauté dans cette nouvelle orientation du groupe, dont le retour est donc réussi.

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Après un premier album majoritairement ambiant, dont les titres les plus rentre-dedans n'étaient pas les plus réussis, Tarja rempile avec un second album globalement plus énergique, plus varié et plus équilibré. La tendance tend même à s'inverser, et certains titres rocks sont parfois plus réussis que les ballades (par exemple "In for a kill" ou "Dark star" vs. "Underneath" ou "The archive of lost dreams"), même s'il existe des exceptions de chaque côté ("I feel immortal" du côté des ballades, un beau morceau émouvant, ou "Until my last breath" du côté des titres rock, très radiophonique et sans grand intérêt). Notons également le titre d'ouverture "Anteroom of death", audacieux et théatral, avec un featuring du groupe Van Canto (dont la particularité est d'être entièrement a-capella), ou encore la b-side "Naiad" (dont les paroles contiennent le titre de l'album), qui est pourtant un des meilleurs titres ambiants de l'album, avec son atmosphère aquatique. Au final, "What Lies Beneath" s'impose comme l'album par lequel Tarja affirme son style entre rock et ambiant mais encore de façon un peu maladroite, et cela s'affinera avec les albums suivants.

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Après un premier album qui fut une bonne petite surprise, Kingfisher Sky continue son petit bonhomme de chemin. L'album est donc dans la continuité du précédent, peut-être un petit peu plus difficile à appréhender, je ne saurais dire pourquoi. Toujours est-il que ce mélange d'acoustique, de sympho, de folk et de rock progressif avec quelques incursions métalliques, à défaut d'être vraiment original, reste toujours frais et bien fait, tout en évitant les clichés.

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Pour donner suite à son projet Star One, qui lui permet d'explorer la composante metal de ses multiples influences en s'inspirant de films de science fiction autour d'une thématique, Arjen Lucassen s'entoure de la même équipe que pour le premier album et propose cette fois-ci la thématique des dystopies. Ainsi, Russel Allen, Floor Jansen, Damian Wilson et Dan Swanö se donnent à nouveau la réplique avec talent pour évoquer "Matrix", "Orange Mécanique" ou encore "Blade Runner" dans des titres majoritairement efficaces dont ressortent toutefois quelques pépites, telles que "Victims of the modern age" et "It all ends here". Souvent oublié dans la discographie du géant hollandais et même dans celle de Star One, le premier album recueillant souvent plus les faveurs des fans, "Victims Of The Modern Age" est pourtant tout aussi intéressant et réussi dans son genre.

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En découvrant Lunatic Soul, je découvrais ce qui me semblait être un projet plus électro de la part de Mariusz Duda, leader de Riverside, et qui me paraissait moins marquant. Mais en me plongeant dans la discographie du projet, j'ai pu découvrir que c'était bien plus que ça. Lunatic Soul, comme son nom semble d'ailleurs l'indiquer, est plus une échappatoire pour son concepteur qui va lui permettre d'explorer tous les horizons qu'il ne peut pas explorer avec Riverside selon ses humeurs du moment. Et pour ce qui est de cet album, on est plus dans l'acoustique et l'ambiant, sur lesquels plane une onde de mélancolie et parfois de noirceur, voire même d'une lourdeur qui emprunte au metal, mais en moins agressif. On reconnait toujours malgré tout la patte de Duda que l'on connait dans Riverside, notamment dans la dimension prog, toujours présente en filigrane, et qui rend le tout aussi entraînant et planant que les compostions de son principal groupe. Un travail qui s'avère me plaire davantage que les récents albums de Lunatic Soul.