2012 (Albums, EPs)

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EP. Pas de gros changement dans la musique de Burial mais tant mieux j'aime toujours autant l'ambiance qui s'en dégage, et non seulement ces 3 morceaux font partie de ses meilleurs, mais en plus la durée rend l'ensemble dense et peu lassant.
Le sample vocal d'Ashtray Wasp et sa dernière section en général me touche plus à elle seule que pas mal d'albums, toujours avec cette atmosphère urbaine, futuriste et torturée. Fortement conseillé si vous n'êtes pas allergiques à la dubstep (atmosphérique).

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Injustement dans l'ombre de Kindred à mon avis. Si je trouve ce dernier plus immersif, avec des textures plus impressionnantes et moins de temps « morts » ou transitions à l'arrache, je crois bien que soniquement et musicalement Truant a ma préférence. Il faut dire que j'ai toujours aimé le côté ambiant de Burial autant sinon plus que les moments secs et torturés d'UK garage – cf le morceau Kindred et la majeure partie de Untrue. Truant fait ainsi la part belle aux synthés diffus, beat légers mais accrocheurs, et basses profondes ; la bande son hypnotique d'une excursion nocturne sereine dans les rues de Londres. Un peu comme tout ce qu'a fait Burial ? Plus ou moins, on n'y retrouve plus l'importance, l'ambiance pluvieuse l'ennui, l'angoisse, le désarroi ou encore l'effervescence nocturne qui suintait de ses anciennes productions – on ne rentre ici jamais dans les bâtiments à mon avis, on passe à côté. Pour la première fois, la musique de Burial devient réconfortante et ce dernier est au top de sa créativité sonique, des cliquetis métalliques les plus légers aux accords de synthé. Rough Sleep est peut-être ma préférée de lui, elle ou Ashtray Wasp.

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Une question me taraude. Pourquoi ne pas attendre de nouvelles compositions pour immortaliser Mladic (Albanian) et We drift.. déjà joués en concert ? Manque d'inspiration, re-séparation imminente ? Ou bien est-ce une tentative de réplique à l'ambitieux album des Swans ? Quoiqu'il en soit cet album constitue un prolongement cohérent de leur discographie et réussit malgré seulement deux morceaux phares à proposer une des expériences soniques les plus marquantes de l'année. De quoi blaser des groupes.

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Malgré ses qualités techniques évidentes je n'ai jamais pu totalement adopter Innerspeaker : l'atmosphère un peu cliché et étouffante, la voix froide qui a tendance à trainer en fin de mélodie, une batterie aux motifs intéressants mais dont le son fatigue. Avec Lonerism, c'est un peu comme s'ils avaient voulu me faire plaisir ..!
Cet album est un véritable bonbon psychédélique. La production est plus douce, plus pop. Le chanteur est un peu plus agile, les couplets sont souvent chantés plus haut, les refrains passent comme une lettre à la poste grâce à des mélodies plus fluides. Le groupe utilise tout plein de sons synthétisés, une force parce que ça aide vraiment à poser une ambiance psych planante et que ça se démarque non pas du style mais du son de leurs influences, c'est relativement unique. Le problème, c'est l'accumulation de réverb et le manque de relief qui peuvent rebuter certains. Quoiqu'il en soit c'est très cohésif et vraiment solide au moins jusqu'à Elephant, l'enchainement Why won't they talk to me / Feels like we only go backward n'étant rien de moins que prodigieux.
A noter que la basse est régulièrement cool, qu'il y a de bons riffs (guitare et synthé !) et à mon avis Parker (qui enregistre tous les instruments, rappelons le) est un des meilleurs batteurs du circuit. Peut-être pas un tour de force ou une claque, mais un très beau travail du "groupe" australien.

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On frôle le 8 ici, je vais d'ailleurs m'en servir comme mètre étalon pour cette note !
Après 3 albums d' indie folk disons psyché et pas forcément très accessible, voilà le groupe parvenu à maturité qui trouve une bonne balance entre la clarté mélodique d'un Two Weeks, un songwriting travaillé, et un nouveau son indie rock brumeux. Mais il manquait peut-être un peu d'émotions de mon côté, ou alors un peu plus de chansons de l'envergure de Sleeping Ute, Yet Again et Sun in your Eyes du leur !

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Impossible de ne pas comparer Bloom à Teen Dream : un style de pochette similaire et toujours une atmosphère dreamy très dense à l'aide du trio synthé + voix + guitare.
Là où Teen Dream était chaleureux et enivrant, Bloom est plutôt éthéré et planant, mais peut être aussi moins digeste sur la longueur à force d'arpèges glacés sous reverb. Encore une fois la première moitié est la plus remarquable, ou du moins expose ce que Beach House sait faire de mieux : de la dream pop fluide et irrésistible.

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Un album d'une grande sensibilité qui se démarque de l'indie pop banale via un mélange des genres qui fonctionne le plus souvent : des voix spéciales typées folk et des guitares discrètes, des percussions douces qui insufflent souvent des rythmiques exotiques, des digressions hip-hop comme à la fin de Tesseliate et Breezeblocks. Ajoutez à cela des touches électro bien senties, un vrai travail sur l'ambiance et la cohérence de l'ensemble, et une production évidemment niquel. Je dois quand même dire qu'aucune chanson ne m'a vraiment impressionné mais c'est très prometteur...

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Une résurgence de jazz dans le paysage musical indépendant ; et une très bonne surprise. Les jeunes canadiens enregistrent une nouvelle session de reprises instrumentales de morceaux récents, et y glissent davantage de compos persos.
Des compositions assez froides donc mais un ensemble varié, alternant entre jazz fusion et quelque chose proche du hip hop instrumental, parfait en musique d'ambiance. Il faut en outre saluer la distribution gratuite. Un album moderne, original et bon, en somme.

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Si certains albums exploitent parfaitement le silence de la nuit pour installer leurs atmosphères, ƒin lui vous entraîne dans un flot de house, celle des raves de plages telles qu'il peut y en avoir à Barcelone, aux îles Baléares. Celle qui vient prolonger la nuit après la house festive et tapageuse du début de soirée, où la fluidité est aussi importante que la rythmique, la mélodie des samples (Oro y Sangre, Last Land). 50mn d'electro hétérogène, d'inspiration inégale, mais qui fait le boulot.

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Un album qui porte bien son nom tant il rappelle la spontanéité et l'efficacité de l'indie rock des années 90. Cloud Nothings va droit au but. 8 morceaux de rock tendus ou dynamiques soutenus par la production d'Albini. Une voix qui sonne très 'emo' de par son timbre et sa souplesse, mais qui n'est pas désagréable à mon sens. La première moitié est exemplaire, Wasted Days en tête. La seconde un peu moins, mais ça mérite son 7♥ !

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Elle me convenait si bien la musique dépouillée mais énergique de ses premiers albums... Peut-être pour apporter un peu de changement, les pistes sont plus arrangées, la production est moins rugueuse tandis que la voix elle n'a pas changé. Du coup la guitare acoustique se fait moins prégnante, et si l'ensemble est encore une fois très homogène dans la qualité, on a la sensation d'une alchimie folk perdue, d'un décalage entre la voix et l'accompagnement qui rend ce 3e disque moins accrocheur.

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Est il possible d'écrire quelque chose sur Ekstasis sans qualifier sa musique de lumineuse ? Bien qu'étant assez minimaliste, il y a toujours quelque chose pour chasser l'obscurité et le silence morne : une nappe de synthé analogique planante, une mélodie brillante au clavier sous reverb (In the same room), ou tout simplement un chant divin qui va chercher des harmonies sublimes (Goddess' Eyes), un instrument original (Marienbad). Une musique délicate et gracieuse mais malheureusement un peu paresseuse par moments.

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Je connaissais leur belle reprise des Fleet Foxes qui avait cartonné sur Youtube, restait maintenant à voir ce que peut pouvait valoir un album avec leurs compositions. Et bien leur deuxième essai est assez convainquant. Pas tellement une surprise : on a un album sympa de folk mélodique avec plusieurs bonnes pistes (notamment les 2 premières). Et même quand il s'agit de plus moyennes, leurs voix les rendent au minimum agréables.
A croire que la folk suédoise se porte bien (cf The tallest man...)

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Voir la critique de John Doe. Regina fait ici un - léger - compromis entre les qualités mélodiques de Far et le côté intimiste ou excentrique (musicalement comme sur Oh Marcello ou Ballad of Politician) qui faisaient le charme de ses premiers albums. Clairement un bon album même si individuellement rien n'est exceptionnel. Dans leurs styles respectifs, mes préférences vont à Ballad of A Politician, How, All the rawboats et The Party. L'ensemble manque peut être de dynamique, de liant aussi.

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On aura du mal à trouver quelque chose de sensationnel dans cet album d'indie rock planant et très homogène. Mais l'homogénéité est une qualité ; du début à la fin le guitariste de Deerhunter distribue quelques beaux moments et maintient une ambiance sonore très agréable. Vivement leur prochain album, néanmoins...

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Sans aucun doute l'album le plus confortable de Flying Lotus, à vous de voir si c'est une bonne chose. Car il est clair qu'avec UtQC il perd une partie de son originalité stylistique qui contribuait largement à son statut particulier parmi les artistes "électroniques" (sa généalogie aussi peut être :-) ), passant d'une électro survitaminée avec quelques passages glitchs/expérimentaux à de l'IDM à la fois organique/fluide/chill/dreamy.
Toujours très écoutable mais toujours pas ma "came" !

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Un invité surprise qui prouve, s'il y avait besoin, ma bonne foi (ou mes gouts discutables !). Taylor Swift, à seulement 22 ans, a déjà parcouru un long chemin pavé de succès commercial [aux US, personne ne la bat] depuis la pop/country de ses débuts, et achève presque sa métamorphose de 'girl next door' en popstar mesurée. Red est long, inégal, disparate, souvent immature, et pas vraiment original dans l'absolu ; rien qui en premier lieu justifierait sa défense. C'est sans compter sur la patte indéniable de Taylor en matière de songwriting pop qui insuffle miraculeusement de la vie à chaque piste, même aux tubes pop les plus génériques en matière d'arrangements, produits par Max Martin. Red dégage ainsi un charme inattendu de bout en bout, entre l'évidence des mélodies, le timbre de sa créatrice, les textes personnels qui font mouche - ou sourire - et le recours aux instruments organiques. Mieux, il trouve une cohérence improbable dans la nature des états d'âme présentés : en tant que témoignage cathartique d'une jeunesse fougueuse affectée par ses échecs amoureux, qui culmine sur le poignant "All too well".
Somme toute, un album fragile et inoffensif à l'instar du dernier Regina Spektor mais qui parvient à se démarquer de la production pop contemporaine. Il devance d'ailleurs 'Visions' de Grimes à mes yeux, au risque de détruire mon indie cred :D, mais je pense qu'elle me comprendrait : http://actuallygrimes.tumblr.com/post/45822176912/taylor-swift

edit : je suis tombé sur une critique parfaite sur un site très cool qui recueille des avis de musiciens (ici le leader des Parenthetical girls) : http://thetalkhouse.com/reviews/view/zac-pennington-taylor-swift

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En fait, quasiment toutes les bonnes chansons de l'album sont dans cet EP qui contient basiquement les 4 singles. Même s'il est surtout à retenir pour Video Games qui, isolée de tout contexte, a en plus de ses qualités mélodiques et de ses arrangements soignés un charme, une douce mélancolie rare dans la pop commerciale.

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Il aura fallu attendre le coeur de l'album, Pyramids qui s'appuie sur une ambiance géniale et plusieurs bonnes idées (ces synthés !) ainsi que Lost et son efficacité RnB bienvenue pour que je rentre dans cet album. Avant tout me paraissait bien fade et creux, limite insupportable, mais ce fut le déclic. Alors certes je ne me passe pas le reste en boucle, mais j'aime de plus en plus la voix et le style du bonhomme. Rien à redire sur la production...
Bref pas désagréable une fois qu'on y est habitué, mais on est loin du chef d'oeuvre annoncé. [possible qu'il monte à la prochaine écoute cela dit, je repasserai forcément dessus vu l'ampleur qu'il a pris]

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C'est peut-être moi mais j'ai l'impression qu'on parle peu de Santigold pour une raison obscure, si ce n'est qu'elle avait le malheur d'opérer dans un style pas vraiment mainstream sans être approuvée par Pitchfork (mais par les autres publications). Ici elle verse pleinement dans l'électropop tout en gardant une certaine identité, un charme exotique, visant plus une esthétique relachée et moderne qu'un pass pour les dancefloors. Sauf peut-être pour les deux derniers morceaux à la Niki Minaj, c'est dommage je voulait mettre un 7 mais là je pense pas revenir l'écouter en entier vu qu'il était déjà irrégulier. Je conseille Disparate Youth, The Keepers et This isn't our Parade, parmi mes chansons pop préférées de l'année !

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Très 'indie' tout ça. Le côté foutraque et destructuré de certaines pistes sacrifie tout aspect mélodique à mon sens, tout repose sur une atmosphère douteuse. Ca c'est pour la grosse partie dream pop électronique de l'album, pas très dérangeante sur le moment mais rapidement oubliée. Au reste on a de la synth pop dreamy avec une voix de sirène (Oblivion, Genesis, Vowels..) certes plus mémorable, mais je ne sais pas, l'ensemble ne m'a pas vraiment convaincu...

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Un parfum agréable mais hormis quelques fulgurances (Dark Parts entre autres) ça manque encore de genius. C'est bien produit, très doux, mais un peu inégal et l'album n'arrive jamais à se démarquer de tout ce qui a pu se faire dans le genre ces 10 dernières années. Surtout quand la voix du chanteur rappelle parfois celle de Sufjan Stevens.

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Ca remonte, mais j'aime bien Ellie, on sent le travail dans ses albums et sa voix est cool pour l'électropop légère (en studio au moins) : distinctive, claire, expressive et douce. Le tout est globalement efficace avec quelques chansons notables comme My blood aux mélodies aériennes et à l'ambiance tribale revitalisante, ou encore Figure 8 dans un cadre électro-dubstep beaucoup plus percutant. Le problème est basique : d'autres chansons sont moyennes malheureusement. Autant en folk je peux passer outre mais étant pas fan du genre ça a tendance à me fatiguer si l'album n'est pas qu'un fond sonore :/

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Pas assez de morceaux mémorables pour espérer plus en tant que disque de garage rock (psychédélique) tout simplement, bien que je trouve que ça s'améliore dans la deuxième partie (WIll we be scared, Lupine Dominus). Dommage je pensais trouver avec cet album une porte d'entrée pour explorer leur discographie au vu de sa réception critique...

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Alors cet album je me souviens qu'il avait été très bien pour chill après une dure journée, mais de rien d'autre (enfin si, il y avait beaucoup de textures électroniques) donc la note ma paraît cohérente.

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Ca remonte un peu désolé mais j'ai que "Default" de sélectionné sur Spotify, c'est jamais bon signe. De mémoire c'est un album d'indie pop psyché dont la musique colle bien avec la pochette, et qui franchit régulièrement la ligne entre le fun et l'embarassant. Pas fan de la voix non plus, ça peut être ça.

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Un album de dream pop peut il uniquement se reposer sur des mélodies de guitare claire sous reverb ? Oshin est un très bon élément de réponse, tant sa musique ne tient que sur ça. Et pour cause, la voix est rendue lointaine, monocorde et brumeuse, simple artisan de l'ambiance, et c'est à la guitare qu'il incombe d'hypnotiser l'auditeur. Oshin n'est malheureusement jamais remarquable quand il ne rompt pas ce schéma (How Long...) et le son du groupe pâlit énormément face à celui de ses influences.

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J'ai beaucoup hésité entre 5 et 6. Est ce que c'était vraiment deux crans en dessous du premier, avec lequel j'ai déjà été un peu sévère. C'est un 5 qui ne fait pas vraiment d'erreurs de goût et qui reste original par rapport à ce qui se fait actuellement. Le problème c'est qu'il est encore plus minimaliste/ennuyeux/lassant que le premier et ne contient pas de chansons qui m'ont vraiment plu (dans leur intégralité, pas juste un élément). Seule Fiction s'en tire avec les honneurs.

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Pas mal de maladresses et un son assez générique mais ça ne veut pas dire que certains morceaux ne méritent pas un 'coup d'oreille'... Et puis c'est français !

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Aux 2/3 de chaque chanson j'avais envie de passer à la suivante... J'ai déjà du mal avec le rap mais là on a l'impression qu'elle essaie d'être originale voire hype sur chaque piste à défaut d'avoir un vrai 'flow'. Après c'est peut-être juste moi qui n'aime pas, essayez 212 il paraît que c'est la meilleure...