.2014 - journal de bord / mémos

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01/01/2014

Version 'restaurée' de 95min, avec ajout d'une partition signée du groupe death metal français Gojira en 2003...je commençais l'année sur les oeufs. Le muet, le metal et moi c'est un peu trois.

Agréablement surpris je fus, de constater d'abord que ces pistes metal sont chouettes, discrètes, tout en soulignant quand il faut -mais en gardant une certaine retenue- l'action.

L'action c'est ce qui caractérise ce muet, tant le montage, les compositions, le jeu des acteurs sont vivant, sans qu'on ne puisse à l'heure d'aujourd'hui savoir si ce résultat incombe à l'équipe du film de 1925 ou au travail de restauration...(apparemment on est quand même passé d'un reliquat de 60min à un film de 95 min...)
Je pencherais sur la deuxième hypothèse (hélas?) tant le montage est diablement contemporain.

Mais ça n'enlève pas trop à la magie du film; les diables, les enfers, Maciste -je pensais que c'était du Peplum moi cette 'série', les succubes, le dragon en carton et les bastons infernales...tout ça c'est pas du chiqué refabriqué...

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01/01/2014

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02/01/2014

La musique de Bernard Herrmann est un peu excessive, légèrement...certes marquant admirablement l'ambiance, mais comme j'aurais aimé les scènes finales, dans le bayou avec moitié moins de toin toin! Entendre l'eau, le crissement de l'herbe écrasée par le prédateur Mitchum, la respiration angoissée de Peck et sa famille...

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02/01/2014

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02/01/2014

Film fort mauvais, du au budget, mais pas que...quand un réal, ici tenant aussi le rôle de directeur photo, laisse la moitié du cadre remplis d'air au dessus de la tête des comédiens; ben on peut se dire que ça sent pas le génie quoi.
Filmé avec des pieds donc, une histoire de merde et des comédiens qui jouent comme des culs, excusez la vulgarité, mais autant se mettre à niveau.

Reste un certain second degré, parfois, des moments géniaux où Herschell Gordon Lewis prenait conscience du désastre qu'il commettait et décidait d'en rire.
Les effets gores sont assez bien foutu par contre, si on excepte la couleur du sang trop peinture.

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03/01/2014

Faut signer où pour avoir une cougar comme Virginie Efira?
Si le couple d’interprètes est plaisant à suivre, l'histoire manque de crédibilité et enfile sans honte des clichés tellement vus et revus qu'on ne pensait plus avoir à les voir.

Mise en scène soignée, on sent l'europa corp; si on double tout ça en anglais, ça passerait presque pour un film américain!

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03/01/2014

Ben oui le Sud Ouest, le lac, les arbres, les herbes hautes, le vent, les nuages et le bruit de la vie qui s'égraine doucement là dedans c'est magnifique.
Dommage qu'il y ait tant de gays dans ce film et de séquences de voyeurismes dont on se passerait fort volontiers et dont j'ai du mal à comprendre l'intérêt, vraiment. Mis à part le plaisir de faire du cul et d'amuser la galerie lors des festivals.

Ceci dit l'écriture des personnages est intéressante, beaucoup de non dit, hors champs, qui excuse en partie le scénario un peu maigre.

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03/01/2014

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04/01/2014

J'aime bien l'ambiance (ouais la pluie, le vent, des dunes et une plage moches) et cette construction remplis de non dits, sobre, les personnages se découvrant petit à petit sans bruit.
Le final par contre prend tout ça à contrepied...l'aspect mélo-destin impossible de s'en sortir, je suis pas spécialement client. Enfin, tout dépend comment c'est amené et là j'ai trouvé ça maladroit.

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04/01/2014

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05/01/2014

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05/01/2014

Pour le coup (en contrepoint avec ''Une si jolie petite plage'') le final est magnifique. Ce suicide est à la fois préparé, attendu et surprenant (il l'en partie du fait de cette attente magnifiquement mise en scène), une mort d'ailleurs magnifique, il s'agit pas de fuite, de déraison ou de la main du destin, mais bien l'amour.

Ce film est un petit bijou inexplicable, où tout s'accorde.

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06/01/2014

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07/01/2014

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07/01/2014

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07/01/2014

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08/01/2014

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08/01/2014

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08/01/2014

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09/01/2014

Si le réalisateur n'avait pas cette bonne idée de distancier son film avec une esthétique particulière, ainsi qu'une narration proche du cinéma muet, il aurait eu de forte chance pour que je le déteste.
Car enfin, c'est quoi cette histoire? De la perversité des hommes, tout ça montré de manière gauche, provocante, avec toutefois un soin à ne pas pousser la limite que j'applaudis des deux mains.
Pas désagréable, mais un peu vain.

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09/01/2014

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09/01/2014

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10/01/2014

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11/01/2014

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11/01/2014

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13/01/2014

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14/01/2014

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14/01/2014

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15/01/2014

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16/01/2014