2015

Annotation :

Le gars est de toute évidence fan de Dumas, il connaît (ou régurgite, mais pour le coup c'est fait de manière plaisante donc qu'importe) de jolies anecdotes sur Paris et la renaissance mais ça ne suffit malheureusement pas à faire un bon livre.
Ajouter des dragons non plus soit dit en passant.

Beaucoup (trop ?) de personnages, beaucoup (trop !) de récits mêlés à la Memento du pauvre mais dans l'ordre et une intrigue finalement un peu ridicule plombent ce bouquin au demeurant pas si déplaisant que ça à lire mais néanmoins très très en dessous (forcément) de la fameuse trilogie de Dumas dont il semble cependant mendier la comparaison à tout moment. On croise Richelieu mais ce n'es que l'ombre de celui de Dumas, on croise Rochefort sans le reconnaître, on croise enfin Athos dont les faméliques répliques ne donnent finalement qu'envie de relire Dumas...

Un livre que j'aurai aimé aimer mais qui m'a au final plus donné envie de vite me dégotter le Vicomte de Bragelonne que son tome 2 (il y en a 3 !)...

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Une étude vraiment passionnante sur les céphalopodes géants.
Le premier tome s'emploie ainsi à nous présenter la grande famille des céphalopodes et infirmer les principales idées reçues sur ces animaux (notamment du fait de Victor Hugo et Jules Vernes) avant de se pencher sur la figure du céphalopode géant dans le folklore, faisant ici preuve d'un réel travail de détective dans son recoupement d'indices puisés chez les plus illustres auteurs et naturalistes de l'antiquité à nos jours.
Le second tome quant à lui se propose d'analyser les différents témoignages avérés de céphalopodes géants pour en tirer le portrait robot d'une espèce dont la lecture de cet ouvrage ne laisse plus aucun doute sur l’existante véritable.
Intelligent, plaisant et tout à fait passionnant.

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La famille Courage s'échoue aux abords du jardin des plantes et s'emploie dès lors à décimer ou domestiquer toutes les bêtes qu'elle peut croiser sur son chemin. Tout tombe continuellement tout cuit dans le bec de cette brochette de donneurs de leçons et on ne suit finalement leurs aventures policées que pour voir ce que l'auteur, en fin naturaliste, peut encore inventer de nouveau.

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Écrire Arsène Lupin sur la couverture de ce bouquin c'est un peu comme marquer AVEC DES FRUITS en gros sur un pot de yaourt Carrefour Discout : on ne peux pas dire que ce soit faux mais c'est quand même un peu se foutre du monde...

Cela dit et mis à part le style souvent ampoulé qui ne m'avait pourtant jamais fait tiquer dans un (vrai) Lupin l'histoire se suit avec plaisir et les méchants sont assez charismatiques pour faire oublier la relative fadeur du héros certes héroïque à souhait (et même au delà) mais rarement attachant.
Le contexte de la guerre est quant à lui assez intéressant et bien dépeint par moment mais le manichéisme de la représentation des forces en présence fait bien souvent penser à une production Disney.

Un production Disney avec des enfants sans mains.

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Je sais pas à quoi je m'attendais...

Je l'ai sur une étagère depuis des années maintenant (le cadeau "c'est ton anniv mais comme je connais pas tes goûts je t'ai pris ça à la maison de la presse") et j'avais déjà commencé à le lire une fois mais j'avoue ne l'avoir recommencé que pour avoir une petite pensée pour la personne qui me l'avait offert en le lisant...

C'est pas bien écrit malgré deux trois jolies phrases qui sonnent cela dit un peu faux dans leur souci trop apparent de recherche et le style lui même est toujours un peu vulgaire dans les coins. L'intrigue quant à elle est bien souvent tirée par les cheveux quand elle n'est pas carrément idiote et les débordements gores qui la ponctuent à intervalle régulier (au sens propre du terme) ne font rien pour arranger les choses. Tout ça se délitant peu à peu pour finir dans une sorte d'apothéose d'idiotie ET de boucherie bâclée (rappelant les dernières lignes d'une rédaction ayant pris trop de place et atteignant le bas de la feuille avant la conclusion prévue, forçant l'élève à écrire en quelques lignes serrées et presque illisibles une conclusion amputée...), je pense pouvoir me passer de préciser que je ne conseille pas cette lecture.

Annotation :

Au final j'ai presque été déçu par ce bouquin.
Outre le peu de talent que semble avoir Errol pour l'écriture (le voir se rêver écrivain tout au long du livre est en cela assez pathétique) ainsi qu'une traduction souvent à la ramasse et un nombre de fautes et de coquilles allant croissant, l'histoire en elle même n'est pas sans reproche.

Ainsi si les premières années, quoique très intéressantes et divertissantes laissent bien souvent le lecteur dubitatif quant à leur véracité tant les péripéties s'enchainent à un rythme effréné et, n'étant le coté au final peu glorieux de certaines je me suis souvent surpris à douter de l'honnêteté de ce bon Errol.
Arrivent ensuite les années Hollywood et le récit devient tout à coup à la fois plus plausible et plus fouillis, les anecdotes se succédant sans queue ni tête au grand désarroi d'un lecteur jusqu'alors habitué à la mémoire semble t'il infaillible de l'acteur en matière de chronologie.

Cela dit c'était intéressant. Un peu décevant donc mais aussi prenant, divertissant, souvent drôle, parfois émouvant mais surtout très intéressant.
Voilà.

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Dans la foulée j'ai enquillé sur une autre autobiographie, celle d'un type pour lequel j'ai beaucoup de respect et d'admiration : Alice fuc***g Cooper !

Là pour le coup c'était vraiment très intéressant, plein d'humour, plein de chouettes anecdotes (même si de ce côté là j'en aurai bien voulu un peu plus) mais surtout plein de Golf.
Je sais pas à quoi je m'attendais au vu du titre mais ce bouquin parle vraiment beaucoup de golf, à tel point que je me suis senti un peu perdu au début devant tant de termes techniques (d'autant que je lisais ça en VO). Au bout d'un moment Alice arrive cependant à réaliser le tour de force de nous rendre le golf compréhensible et intéressant, grâce notamment à la structure même du livre qui plutôt que de proposer un récit linéaire et chronologique se propose de nous parler de l'addiction du Coop pour l'alcool et de sa manière de s'en sortir en développant une addiction plus forte encore pour le golf.
Les derniers chapitres sur sa conversion au christianisme sont certes un peu trop pontifiants à mon goût et on laisse rapidement de coté les histoires derrière la conception des albums mais l'idée du bouquin est ailleurs et finalement ça se défend.

Cette autobiographie est donc certes à conseiller à tout fan du Coop qui se respecte (et bien entendu à tout amateur de golf tant les conseils du chanteur à ce sujet sont intéressants et souvent drôles) mais également pourquoi pas à ceux qui aimeraient le découvrir autrement qu'à travers ses albums.
Un petit bout de chemin aux cotés d'Alice qui m'a bien plu, même si j'aurai bien passé un peu plus de temps près de la scène plutôt que sur les fairways.

Annotation :

Déjà lu.

J'écoutais un podcast hier et ils parlaient de Pratchett (entre autre) et là je me suis rappelé qu'il était mort. Je me suis aussi rappelé que j'avais déjà lu le premier tome de ses Anales (deux fois !) et que justement je ne m'en souvenais plus trop, à part que j'avais pas trouvé ça fou (j'avais préféré Adams à l'époque).
Du coup je l'ai recommencé et j'en suis au même point : c'est sympa mais pas fou.
Dans le podcast les mecs disaient deux trois trucs assez vrais dans lesquels je me retrouve finalement bien à savoir qu'on se rappelle toujours des tas de scènes mais jamais vraiment de l'histoire et que quand on lisait du Pratchett et VF, on lisait en fait pas plus de 10% de Pratchett, tous les jeux de mots français (quasi intraduisibles pour la plupart) étant le fait du traducteur (en étroite collaboration malgré tout avec l'auteur).

Du coup je pense que ça résume assez bien ce premier tome pour moi : pas mal de scène sympas voir vraiment chouettes mais rien de réellement mémorable.
On me dit que la suite est mieux et que c'est à partir du moment où Pratchett arrive enfin à s'affranchir de ses influences (coucou le Cycle des épées !) que ça décolle vraiment. Pourquoi pas. J'essaierai surement un jour. En attendant je vais lire un Jack Vance.

Annotation :

J'aime bien l'univers de Vance et cette saga de la Terre mourante (dont j'ai déjà lu deux tomes) est à mon goût une série non dénuée de charme.
Il en est de même avec ce tome ci qui bien qu'un peu moins digeste (la faute à une histoire d'une longueur sans doute trop élevée) nous fais nous replonger dans cet univers où la magie tient d'un mélange de technologie et de démonologie et où les éons s'enchainent, laissant à chaque chapitre l'auteur libre de redéfinir son univers et ses règles.

Annotation :

C'est avec un réel plaisir que j'ai retrouvé la brigade du commissaire Adamsberg dans ce dernier opus beaucoup plus intéressant et prenant que le dernier en date qui m'avais à l'époque plutôt déçu.
Là c'est plaisant, on sourit, les personnages sont comme toujours croqués avec tendresse (ici plus que d'habitude maintenant que j'y pense) et Vargas semble prendre à animer la petite famille que constitue la brigade un plaisir égal au notre à la lire.
Après on est à mon sens toujours un peu loin de ses meilleurs opus (l'Homme à l'envers notamment) mais je suis plus confiant pour la suite après cette lecture plus plaisante que ce à quoi je m'attendais. Ouf.

Annotation :

Déjà lu.

Aucun souvenir. Un bouquin vraiment très chouette, bien pensé et souvent drôle (j'ai ri plus d'une fois). Ça se dévore et les tenants et aboutissants sont intéressants et donnent à réfléchir.
Beaucoup d'espoir pour la suite.

Annotation :

Une suite qui m'a du coup pas mal déçu.
C'est toujours très chouette, nettement au dessus du lot niveau SF (surtout quand on regarde ce qui se fait aujourd'hui) et ça a pas vieilli mais la guerre psychique m'a tout de suite moins intéressé. Les personnages sont toujours très intéressants et tout mais ça m'a moins accroché.
Cela dit c'était quand même sympa.

Annotation :

Pareil que pour le tome précédent du coup. Un poil déçu mais ça se lit très bien tout de même.