2015 bpm

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Le rock a très (trop) souvent, à mes oreilles, quelque chose d'usé, de ringard. Alors, même un album bon comme celui-ci passe comme un plaisir coupable. Je me sens honteuse de vibrer aux envolées électriques des guitares, de frissonner à la voix banale mais claire qui raconte une histoire que je ne comprends pas, qui me porte dans mon petit film interne, dans un voyage intime. Je vous fais signe quand je redescends sur Terre.

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Ce plan à trois entre un DJ Premier fatigué, le flow brut de Royce Da 5'9'' et les samples fades d’Adrian Younge n’échappe pas à la règle : dans tout triolisme, l’un est meneur (ici Royce Da 5’9’’, qui lime les instrus jusqu’à ce qu’il n’en reste qu’une fine planche sur laquelle danser), l’autre en profite (Younge, qui n’a rien d’autre à faire que de s’allonger pour que l’on travaille au corps sa musique) et le dernier reste sur la touche. Etonnant qu’ici ce soit le big king Premier, livrant une performance propre, sérieuse, mais sans saveur, sans plaisir. Samples passifs. Où est mon eargasm ? Peut-être à chercher du côté de Courtesy ou de l’étrange et balancé Wishin’, bouclant une guitare énervée comme une sirène, brisée par de brèves respirations scratchy.
Prhyme est une collaboration qui, loin de faire des étincelles, s’éteint dans la fin de l’année 2014.

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Electro-swing inspiré, plutôt funky, un peu hip-hop, la fusion est harmonieuse.
Cet album sonne comme une expérience, née dans le laboratoire d’un fou. D’un fou de sons. Trompettes, harmonica, scratch, voix, tout y passe, tout passe bien, dépasse l’électro pour explorer la Musique avec ce fameux grand M. Le tout est franchement survolté, déborde parfois, explose et projette ses morceaux dans tous les sens. Morphism est une sorte de caféine, de cocktail vitaminé. A prendre donc à petites doses pour réveiller des oreilles endormies.

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Très beau, très doux, un post-rock habité et électro qui se savoure les yeux fermés.

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Ce petit album est tout frais, gonflé d'énergie.

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Comme c’était bon, la voix éraillée de Selah sur les chansons fragiles de son premier album. Elle a perdu l’innocence, la naïveté du débutant et, dans cet EP botoxé, elle a abandonné la superbe rugosité de sa musique. Seul un quatrième titre rassurant, acoustique, vrai.

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Du bon son, qui, malgré ses instrus jazzy excitantes, m'a pourtant déçue. Pas demandeuse du flow à la Kendrick, voire épuisée d'entendre ces voix monotones, comme blasées de rapper... Un peu d'enthousiasme ou d'énergie, que diable !

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Un EP survolté, promenade joyeuse entre les arcs-en-ciel et les champis géants. Pour faire le plein de vitamines virtuelles.

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Juste la vibration intense des cordes du violoncelle... L'émotion se glisse sous la peau et tout le corps vit, frissonne, le temps d'un album.

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Très aérien, trop ambiant, mes oreilles ont failli l'oublier et mettre de la musique pour couvrir le silence. Hidden Ceilings est une fine respiration sonore : répétitive, minuscule, minimale, elle est dans l'air sans se faire remarquer, finalement ennuyeuse, voire insupportable.

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Quelques chose d'inabouti, manquant d'une voix, d'un souffle pour faire vivre et vibrer la jolie fusion du jazz avec l'électro.

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Pour faire une bonne sieste, pelotonné dans les nuages cotonneux des cimes enneigées.

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Ouverture sur une mélodie qui martèle, sur un enivrant Killing Strangers. Puis vient le chant de Manson - souffle venimeux. La musique retentit, tape, cogne fort, juste, juste assez pour nous kidnapper dans ces 10 pistes, liées par une belle cohésion.

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Pop correcte, chevauchant à la fois l'électro clubbing et la vague ringarde de 2014, celle qui sonne comme une chanson Disney. La voix de Louisa se noie dans des mélodies collantes, poisseuses, alors qu'elle aurait brillé avec un meilleur mix, avec une production plus complexe, teintée d'instruments réels. Glorious manque de profondeur, sur tous les points.

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Petites mélodies en bascules... Gaël Faure livre un album léger, joyeux, parcouru par son chant un peu trop maniéré pour mes exigences francophones.

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Joli et joyeux, bien écrit. Le bon côté de la nouvelle scène française.

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On entre dans la profondeur d'un silence, réveillé par un jazz doux, feutré, et la voix de Josefine. Un bouleversement simple.

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Ils sont toujours aussi punchy, aussi dodus, les titres de la Fine Equipe. 28 pistes entre délice et écœurement.

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De bonnes bases, de bonnes basses. L'album est franchement ancré dans le sol, dans les racines du dub, dans la terre du soundsystem.

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L'énergie déborde, sans contrôle, donnant naissance à un album sans finesse.

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Le DJ/pianiste niçois remanie à la sauce deep-house de vieux titres et les lie ainsi dans un ensemble dansant et hypnotique. La sensibilité de The Avener séduira toutes les générations.

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Ce n'est clairement pas le bouleversement musical attendu, teasé par quatre titres de folie, mais le tout est joliment métissé, les voix restent pures, ça fonctionne. Elles s'en sortent avec les encouragements, un 7 généreux parce que malgré tout, ça, J'ACHETE !!

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La prod est très TRES lourde ! Allez, je pousse jusqu'au 7.

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Parce qu'il a massacré le superbe, le massif "teardrop".