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2015, Mes meilleurs concerts
Après une année riche en concerts de tous genres (j'ai dû en faire une soixantaine), il est temps de faire le bilan.
Mesdames et messieurs, pour vous ce matin, en exclusivité mondiale, la liste de mes meilleurs concerts 2015 (pour lesquels j'ai dû perdre au moins trois poins d'audition).
12 albums
créée il y a environ 9 ans · modifiée il y a environ 9 ansBenzaiten (2015)
Sortie : 2015 (France).
Album de Acid Mothers Temple & The Melting Paraiso U.F.O.
Roulie Luc a mis 7/10.
Annotation :
03/10/2015 - Magasin 4, Bruxelles
Parti de Lille dans l'après-midi avec Godfazou et Maxime TotalVolkermord, on profite d'arriver tôt sur la capitale belge pour... se caler dans un bar et picoler. Soit. On retrouve ensuite un pote à moi et on file au concert. On rate le premier groupe, mais on arrive pile à temps pour la bouillie sonore de la soirée, celle qui va nous dézinguer les oreilles en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire : ?Alos. Alors cette demoiselle a sûrement son public, mais je ne pige absolument pas son délire : une dreadeuse qui massacre sa guitare (et nos tympas) avec des non-accords (mais des sons inaudibles), tout en beuglant de manière tout à fait insupportable dans son micro.
Heureusement, on n'était pas là pour ça, mais pour les tarés japonais de Acid Mothers Temple. Pointures dans le space-rock (les gars ont même joués avec Gong et Guru Guru), ces 5 gaillards distillent l'anarchie aussi bien dans nos crânes que dans les leurs. Commençant par un énorme larsen qui présage de la lourdeur pour l'heure à venir (une heure et vingt minutes, plus précisemment), dès les premières notes on est déjà fixé. Ces types là ne sont pas là pour rigoler, ils ont décidés de nous en foutre plein la vue, plein les oreilles, plein la gueule.
Sur scène autant que sur disque, les morceaux sont longs (très), répétitifs (très), planants (très). En quelques mots, les Acid Mothers Temple maîtrisent la recette du psychédélisme de haut vol, et nous livrent un concert que bon nombres d'auditeurs dans le public ne sont pas prêts d'oublier ! C'est bien simple : j'ai fermé les yeux au début du concert, je suis monté dans ma soucoupe volante, et j'ai voyagé aux confins de l'espace, en agréable compagnie, pendant un peu plus d'une heure. L'apogée de ce voyage galactique à la fois sensoriel et énigmatique fut cet avant dernier morceau joué, longue plage de 25 minutes au cours desquelles chacun lévitait dans son esprit, si haut et si loin que la terre aurait pu s'effondrer sous nos pieds qu'on n'aurait rien senti. Mais comme le dit si bien l'expression, "il faut le voir pour le croire", tant cette expérience perd de sa saveur une fois accouchée sur papier. En un mot : fonces !
Hypnophobia (2015)
Sortie : 4 mai 2015 (France).
Album de Jacco Gardner
Roulie Luc a mis 8/10.
Annotation :
06/05/2015 - Le Grand Mix, Tourcoing
Deux ans après le sublime 'Cabinet of Curiosities', Jacco Gardner revient au Grand Mix présenter 'Hypnophobia'. Autant pour l'album que pour la tournée, on dirait bien que l'ami Jacco a laissé derrière lui son petit air sage, nous servant une musique moins naîve, moins niaise, plus électrique, plus psychédélique. Dès les premières notes de 'Hypnophobia', introduction parfaite au concert, c'est le décollage et le public est conquis. L'aspect profond et gras des sonorités du clavier confère déjà à la musique un côté 'Dracula' comique et cosmique.
Visiblement, le nouveau délire de Jacco sur cet album, c'est son moduleur Korg qu'on entend sur presque tous les morceaux. Il joue d'ailleurs majoritairement de cet instrument sur scène, en plus de sa guitare. Dans la précédente tournée, que je n'ai pas eu la chance de voir sur scène mais en vidéo, Jacco s'occupait des claviers. Cette fois-ci, il délègue cette partie, ce qui permet d'avoir deux guitares sur scène (le guitariste et lui). Le rendu n'en sera que meilleur !
Ce que j'aime particulièrement dans un concert, c'est quand l'artiste a l'audace de prendre des libertés par rapport à sa musique, et de ne pas nous offrir des interprétations à l'identiques des morceaux studios. Ce que Jacco a accompli avec brio, n'hésitant pas à transformer à loisir une bonne moitié des titres joués ce soir. On retiendra surtout dans ce genre la version de 'A House on the Moon' et surtout 'Chameleon', sur lequel les musiciens n'ont eu de cesse au cours du morceau d'accélérer le rythme, de jouer plus fort, plus rock, transformant la joyeuse balade pop initiale en un titre quasi garage presque digne des Nuggets !
Après une petite heure de concert, durant lesquelles Jacco nous a joué des morceaux équitablement répartis sur les deux albums, le groupe revient finalement pour un rappel de deux titres, dont une version complètement époustouflante de 'Lullaby' en guise de conclusion. Après les 'traditionnelles' 3 minutes que l'on connaît tous du morceau en studio, le groupe continue dans sa lancée et part dans une énorme délire krautrock / expérimental / planant tout aussi excellent que surprenant, faisant durer le titre pas loin de 8 minutes ! Un aperçu des prochaines idées de Jacco Gardner, de l'évolution de sa musique ? Je salive déjà rien que d'y penser.
Computerwelt (1981)
Sortie : 1981 (France). Synth-pop, Electronic
Album de Kraftwerk
Roulie Luc a mis 8/10.
Annotation :
07/11/2015 - Le Nouveau Siècle, Lille
Je ne risque pas d'oublier mon 7 novembre 2015. Une soirée en compagnie des pionniers de l'electro, ceux qui serviront d'influence majeure à plusieurs générations par la suite, les allemands de Kraftwerk. Pour l'occasion, il n'est pas question de se rendre dans une petite scène de la métropole lilloise, les 4 musiciens sortent le grand jeu pour leur date dans le Nord. Je me rends alors au Nouveau siècle, la salle hôte de l'Orchestre National de Lille. "De la musique électro à écouter assis dans un bon fauteuil...", telle qu'est présentée la soirée par France 3.
Mais ce soir, le spectacle ne se portera pas que sur les allemands derrière leurs pupitres, puisque le concert bénéficiera d'une projection en 3D sur un écran géant, derrière le groupe. Kraftwerk monte alors sur scène, salué par un public en délire. Alors que des nombres apparaissent en 3D devant nos yeux, le groupe commence sa performance lilloise, et nous entendons une voix électronique compter jusqu'à 8 en allemand, puis les premières notes de 'Numbers', suivi par la suite de la mélodie simpliste mais efficace de 'Computer World'. Nous aurons l'honneur d'entendre l'intégralité de leur album de 82, dont la version française de 'Pocket Calculator', 'Mini Calculateur', avec le terrible accent allemand de Ralf Hütter. C'est également lui qui s'ocuppe des lignes mélodiques, en plus du chant (avec beaucoup d'utilisation de vocoder). Henning Schmitz et Fritz Hilpert, à côté de lui, s'occupent tous deux des percussions électroniques, ces rythmes quasi technos qui nous martellent le crâne. Falk Grieffenhagen, quant à lui, officie en tant que technicien live vidéo.
(Suite en dessous)
Die Mensch·Maschine (1978)
Version allemande
Sortie : mai 1978 (France). Disco, Electronic, Electro
Album de Kraftwerk
Roulie Luc a mis 8/10.
Annotation :
(Suite du compte-rendu du concert au Nouveau Siècle, partie 2)
Après six excellents titres tirés de 'Computer World', le groupe change de date dans son répertoire, les images 3D virent dans des tons rouges et noirs alors que le mot 'MACHINE' apparaît en énorme. 'The Man-Machine' commence alors, bien naturellement. Suivra alors 'Spacelab', pendant lequel une soucoupe volante en trois dimensions fixera son GPS droit sur Lille pour venir se poser juste devant le Nouveau Siècle, accueillie par les rires du public amusé par le clin d'oeil. Sur cette tournée, la set-list est de taille et chaque titre est une réjouissance. 'The Model', 'Neon Lights', 'Les Mannequins', 'Autobahn' dans une version malheureusement raccourcie : dix minutes seulement, mais dix minutes de bonheur pendant lesquelles nous pourrons suivre une veille voiture rouler sur la même autoroute que l'on aperçoit sur la pochette de l'album, dans un décor kitsch digne de la modélisation des jeux vidéos dans les années 90. Pas nécessairement beau, mais très touchant !
Nous en sommes environ à la moitié du concert, lorsque la salle est plongée dans le noir et qu'apparaissent en fond des ondes, puis la tête de Ralf Hütter (je crois) qui prononce un long et robotique 'Radio Activity'. On entend alors le titre 'Geiger Counter', en introduction au célèbre tube de 1975. Fait non négligeable de cette tournée, chaque titre joué ce soir là bénéficie d'un traitement plus moderne, d'une sorte de réactualisation de la musique de Kraftwerk, comme si le groupe voulait rester au faîte de la musique électronique. Les morceaux sont quelques peu modifiés parfois, voire retravaillés même pour certains. C'est donc sans surprise que l'ontend une interprétation plus actuelle, au rythme plus rapide, de 'Radio Activity', remise au goût du jour dans une version évoquant 'Fukushima'.
(Suite en dessous)
Trans Europa Express (1977)
Sortie : 1977 (France). Electronic
Album de Kraftwerk
Roulie Luc a mis 8/10.
Annotation :
(Suite du compte-rendu du concert au Nouveau Siècle, partie 3)
La suite et fin du concert portera sur une setlist axée principalement sur des morceaux plus récents. 'Electric Café', la suite 'Tour De France' ('Prologue', 'Chrono', et les trois étapes). Nous aurons tout de même droit à une sublime version étendue de 'Trans Europe Express' (la suite 'Trans-Europa Express' / 'Metall Auf Metall' / 'Abzug') avant que les rideaux s'abaissent et que la salle soit plongée dans l'obscurité. Puis la musique reprend après quelques minutes. Un rythme de plus en plus rapide, accompagnant les rideaux qui s'ouvrent de nouveau, pour nous laisser voir une scène vide, ou du moins presque. Les quatre musiciens de Kraftwerk ont quittés leurs claviers, et sont remplacés par quatre robots articulés à leurs effigies. 'We are the robots' résonne alors déjà dans toutes les têtes.
S'ensuit une nouvelle pause, rideaux baissés, pendant laquelle les robots sortent de scène et les quatre musiciens y reviennent, pour jouer 'Aéro Dynamik', et terminer sur l'intégralité de la première face d'Electric Café : 'Boing Boom Tschak', 'Techno Pop' et 'Musique Non Stop' pour finir. Sur la fin du dernier titre, chacun des membres du groupe y va de son petit solo avant de saluer le public et de quitter la scène, nous laissant pour finir avec Ralf Hütter, seul devant son synthétiseur. Après quelques dernières notes, un 'Bonne nuit' et un 'Auf Wiedersehen', il repart rejoindre ses camarades, accompagné d'une voix robotique qui répète sans cesse 'Music Non Stop'. Le spectacle est alors terminé. La soirée aura duré 2h en tout, pour un concert calculé d'une main de maître, époustouflant tout aussi bien sonorement que visuellement. Quelle grande fierté que d'avoir eu l'occasion de voir ces géants de l'electro, pionniers du genre, encore aujourd'hui salués par le public et considérés comme une des principales influences chez leur contemporains. Et puis merde quoi, j'ai vu Kraftwerk !
The 5th Sun (2013)
Sortie : 25 octobre 2013 (France).
Album de Monkey3
Roulie Luc a mis 9/10.
Annotation :
05/06/2015 - Freak Valley Festival, Netphen - Deuz
Sûrement la claque du festival. La musique instrumentale de Monkey3 mélange space-rock et stoner, pour un résultat détonnant, intense et absolument orgiaque.
Morceaux longs, planant, progressifs, haletant, et totalement explosifs quand ils balancent tout.
L'heure est passée à une vitesse époustouflante, tant et si bien que je n'ai retouché sol qu'à la fin du concert. A voir, à écouter chez soi, décollage garanti.
Mein Sohn William (2012)
Sortie : 23 janvier 2012 (France).
Album de Mein Sohn William
Roulie Luc a mis 9/10.
Annotation :
14/05/2015 - La Péniche, Lille
Alors là ! Pour faire simple, j'ai pris une telle claque que je suis reparti avec les deux vinyles du groupe sous le bras.
Mein Sohn William, au départ Dorian Taburet seul, véritable one-man band, est aujourd'hui accompagné d'une nouvelle personne pour l'aider, aussi bien sur scène que sur disque.
Leur musique hybride mélange tout un paquet de sonorités différentes. Electronique, rock, pop, indie, ... La principale particularité de Mein Sohn William, qui donne une dimension spectaculaire à leurs concerts, c'est l'usage de pédales de loop. En effet, tout ne s'articule qu'autour de ça. Un riff de guitare enregistré devant nos yeux, balancés ensuite en boucle. Puis quelques touches de clavier. Un rythme rapide sur une sorte de batterie électronique (?). Quelques secondes de vocaux en fond. Et un petit sample par dessus.
Correctement maîtrisé, cet outil de loop permet de faire des merveilles. Chaque morceau semble se construire devant nos yeux ébahis, prendre vie à quelques centimètres du public seulement. Et ce pour un résultat d'une intensité inouïe !
Mais le côté théâtral doit également beaucoup au dynamisme des deux musiciens, à leur énergie, et à leur humour. Dorian, entre deux enregistrements de mélodies sur son clavier ou sa guitare, danse, bouge dans tous les sens, et transpire déjà au bout de quelques secondes. Ses deux pieds ne toucheront pas si souvent que ça le sol simultanément ! Il terminera le concert par dire "bon cette fois c'est vraiment le dernier morceau, on est crevé", tu m'étonnes !
Et pour en rajouter une couche, le groupe sait rester humble et très proche de leur public. Visiblement très content de passer pour la première fois dans le Nord, ils n'hésitent pas à raconter tout un lot de conneries entre deux morceaux. Non clairement, s'ils repassent dans les environs j'y retourne sans hésitation. Et s'ils passent par chez vous, ne réfléchissez pas trop, foncez, vous ne le regretterez pas.
Zubberdust! (2014)
Sortie : 30 septembre 2014 (France). Post Rock
Album de Avec le soleil sortant de sa bouche
Roulie Luc a mis 9/10.
Annotation :
22/11/2015 - Le Midland, Lille
Avec le soleil sortant de sa bouche. Déjà rien que le nom est tarabiscoté.
Avec le soleil... donc, est un groupe canadien qui devait passer sur Lille le 17, mais dont le concert a été annulé suite aux terribles évènements du 13 novembre. Ayant jeté une première oreille distraite sur leur musique, j'ai été totalement conquis par ce mélange de krautrock, de funk totalement groovy, de post-rock et puis même d'autres trucs tant cette musique est riche, complexe, mais délicieuse.
Nous sommes le 22, j'écoute l'album en boucle depuis une semaine, lorsque j'apprends que les canadiens sont reprogrammés le soir-même dans un bar sur Lille, totalement à l'arrache. N'hésitant pas une seconde, je réserve une place. Arrivé au rade en question, qui se trouve être un bar tout ce qu'il y a de plus normal, avec une salle au fond, je me prends une bière et regarde le groupe s'installer.
Une fois les balances terminées, les 4 zicos s'emparent de leurs instruments et commencent à jouer. La recette est simple mais efficace : une batterie martelant un rythme répétitif pour nous guider dans les méandres de leurs délires, deux guitares qui semblent se répondre dans ce trip fantastique, et une basse à six cordes relativement lourde par dessus tout ça. De nombreuses autres sonorités sont apportées par un ordi, qui balance à foison boucles électro, nappes orgiaques, mélodies synthétiques, et bidouillages électroniques en tous genres. Le résultat en est complètement bluffant, et quand on se prend au jeu on se surprend à danser comme en transe avec le groupe de façon totalement saccadée.
Le groupe n'a joué que deux titres ce soir, chacun durant une petite vingtaine de minutes. Deux longues pièces à l'ambiance psychédélique qui rappelent les rituels musicaux quasi shamaniques instaurés par les allemands au début des années 70, en toutefois beaucoup plus funky, parsemés à plusieurs reprises par des instants d'une lourdeur qui, étrangement, ne jurent pas avec le reste. Ajoutons à cela des choeurs (parfois criés) aux moments les plus intenses, et l'on se retrouve avec un cocktail musical explosif que je ne suis pas prêt d'oublier.
En fin de concert j'ai eu l'occasion de discuter tour à tour avec le bassiste et le batteur, qui m'ont expliqués qu'ils jouent plus longtemps d'habitude, y compris de nouveaux titres non présents sur l'album. Visiblement heureux de leur passage sur Lille, ils comptent revenir au printemps prochain. J'ai déjà hâte !
Advaitic Songs (2012)
Sortie : 24 juillet 2012 (France). Rock, Experimental, Psychedelic Rock
Album de Om
Roulie Luc a mis 9/10.
Annotation :
25/11/15 - Le Trix, Anvers
Arrivés sur le tard, nous manquerons la première demi-heure de 'Circuit des Yeux', la première partie de la soirée. Ce qui nous laissera finalement le temps de se prendre une bière après le concert, et de se chercher une bonne place pour OM.
La salle se plonge dans le noir, on devine alors les trois musiciens qui s'installent. Al Cisneros, bassiste à grosse barbe ; Emil Amos à la batterie très claire (qui sonne quasi dub par instants) ; Robert Aiki Aubrey Lowe, multi-instrumentiste, qui s'occupe de tout le reste (claviers, tabla, sitar, violoncelle, tambura, ...). Le résultat est encore plus lourd que sur disque, les plaques de metal au plafond n'auront de cesse de vibrer tout au long du concert.
Dans la petite salle du Trix, si la scène est grande, on ne voit malheureusement pas grand chose, surtout lorsque le concert est complet. Mon seul regret aura été de ne pas avoir pu observer Robert Aiki Aubrey Lowe jouer, le public cachant une grande partie de la scène.
Fait étonnant du concert, la set-list semblait remonter le temps, jouant des morceaux de plus en vieux anciens au fur et à mesure que le concert avance. Commençant par des titres d'Advaitic Songs' ('Gethsemane' et 'State of Non-Return'), le groupe enchaîne avec 'Meditation is the Practice of Death' ainsi que les deux parties de 'Cremation Ghat' (tirés de 'God is Good'), puis 'Gebel Barkal' avant de finir sur 'Bhima's Theme' ('Pilgrimage') et le long mais non moins excellent 'At Giza' de 'Conference of the Birds', pour lequel je suis incapable de dire s'il a duré 10, 15 ou 20 minutes. De plus, chaque titre semble réarrangé pour la scène, au moins pour faire jouer Robert Aiki Aubrey Lowe, le multi-intrumentiste qui ne faisait pas partie du groupe avant 2011 (et donc avant 'Advaitic Songs').
En fait, OM en concert, c'est une expérience en quatre dimensions, le corps jouant son rôle dans ce condensé de lourdeur, vibrant au rythme des lentes mélodies de la basse. Je me suis pris au jeu, j'ai fermé les yeux, ai balancé la tête lentement d'avant en arrière, guidé par un rythme clair et les vibrations qui se propageaient à l'intérieur de tout mon corps (c'en était totalement ahurissant), concentré sur la musique et oubliant tout le reste. Et ce pendant une heure et demi de réel bonheur, qui m'a semblé s'écouler à une vitesse incroyable tant le voyage fut bon.
En fait, OM en concert, c'est une expérience à ne surtout pas manquer !
Theory of Mind (Live) (2015)
Sortie : 2015 (France).
Live de Electric Moon
Roulie Luc a mis 8/10.
Annotation :
06/06/2015 - Freak Valley Festival, Netphen - Deuz
Comme lorsque je les ai vu en aout dernier au Yellowstock, mes chouchous zallemands ont de nouveau fait vibrer et danser le public cette année au Freak Valley.
Comme sur disque, leur musique est propice au voyage, planante au possible, progressive dans sa construction, bourrée d'effets. Du space-rock, du vrai, du qui décoiffe, qui décolle, et qui te largue en plein ciel pour une bonne dose d'adrénaline.
Total délire psychédélique et jamesque, il suffit de se laisser emporter par leur musique qui semble improvisée devant nos yeux. Pas étonnant que le groupe sorte plus souvent des lives que des albums ! A voir, voir, et revoir (sous substances ou non, c'est vous qui décidez !)
The High Frontier (2013)
Sortie : 2013 (France).
Album de Lumerians
Roulie Luc a mis 8/10.
Annotation :
19/09/2015 - Levitation France, Angers
III, Part 1 (2015)
Sortie : 27 mars 2015 (France). Krautrock, IDM, Experimental
Album de K-X-P
Roulie Luc a mis 6/10.
Annotation :
18/09/2015 - Levitation France, Angers