2016 annoté

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02/01
Nobles Paysans tome deux est le prolongement de ce qui avait été commencé dans le premier tome, les situations et gags s'enchaînent sans lassitude. Ça se lit vite, les dessins sont mignons et la façon de raconter les histoires d'Arakawa Sensei est toujours aussi percutante !

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02/01
Les gags sur le père de Hiromu Arakawa sont tellement drôles, j'ai peur de me reconnaître en lui dans certains aspects !

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03/01
J'en attendais probablement trop. On m'avait parlé d'un univers dingue, d'un humour exceptionnel (et puis l'auteur étant très ami avec l'auteur de Sket Dance ♥, niveau humour je m'attendais à du top), mais finalement c'est juste un énième manga de baston saupoudré d'humour du Jump. Les dessins sont jolis, Gin est charismatique mais niveau personnages secondaires et intrigues ce n'est pas totalement ça. Ce premier tome a un peu cassé mon enthousiasme mais je ne désespère pas que le manga se révèle un peu moins classique par la suite.

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03/01
Je suis toujours très pressée de lire le nouveau Sket Dance, l'un des rares mangas qui me fait systématiquement exploser de rire. Pas manqué dans le dix-septième tome avec la rencontre de Dante et Koma. Bossun a encore tout pris sur lui ! Le tome comporte également des passages plus émouvants -le départ des terminales, un chapitre très bien pensé-, et de belles choses qui s'annoncent pour la suite, comme l'arrivée de Kiri Katô qui risque de compliquer les liens entre Bossun et Himeko. MAIS OU EST MA PETITE ROMANE ?!

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04/01
Je suis tellement fan du style de Jérémie Almanza ! C'est incroyable comme l'artiste maîtrise les lumières et ombres de ses tableaux. Son style est unique. Concernant l'histoire en elle-même, c'est forcément intéressant, poétique, un peu triste, un peu dérangeant par moment. La conclusion apporte une toute autre dimension au conte, j'adore !

20/08

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05/01
C'est vraiment pas mal, on sent que les auteurs veulent dynamiter/dynamiser le petit monde des comics en proposant une héroïne jeune, très moderne et surtout de confession musulmane. La religion est très mais jamais trop présente. Quant à l'intrigue.. et bien c'est du super-héroïque alors rien de passionnant, en tout cas pour ce premier tome. Ça donne envie de savoir la suite !

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11/01
→ Premier chapitre du mensuel de janvier (Deadpool)
01/05
→ Chapitres 2, 3 et 4.
C'est excellent, très drôle et tout mignon !

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20/01
C'est pas mal, mais l'histoire est loin d'être exceptionnelle. Brian M.Bendis reste dans le basique pour proposer une trame simple qui pourra être lue par tous les nouveaux lecteurs. Les dessins sont maîtrisés pour l'histoire principale, mais je retiendrais surtout les deux courtes histoires dessinées par Michael Del Mundo qui créé immédiatement une ambiance unique.

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25/01
Ce n'est pas mon adaptation préférée des livres de Baum, mais c'est bien évidemment très bon. Que dire de plus qui n'ait pas été dit sur la virtuosité de Skottie Young, et les talents de conteur d'histoire d'Eric Shanower ? Même si cette fois aucune catastrophe naturelle n'amène Dorothée au Pays d'Oz, c'est tout de même un tome riche en aventures, mais surtout en nouvelles rencontres. J'ai particulièrement aimé Poly, un régal pour les yeux avec sa petite bouille, qui contraste agréablement avec la tête de peste de Dorothée. Les renards font aussi probablement partie de mes personnages préférés de ce tome. Avec eux, et pour son avant-dernière excursion à Oz, Skottie Young pose déjà les bases de sa future série Rocket Racoon.

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27/01
Petite piqûre de rappel avant de (tout faire pour) rencontrer les auteurs. C'est tellement magnifique comme album. Coup de cœur particulier pour la parfaite cinquième page, pour le personnage du gorille et pour la scène dans le bar des reptiles. Le reste dans ma micro-critique.

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28/01
Deuxième piqûre de rappel avant de (tout faire pour) rencontrer les auteurs. Mon tome préféré pour tout plein de raisons. La première : Weekly. La petite fouine est un des meilleurs personnages créé par les auteurs. Il est drôle, il est présent tout du long de l'intrigue, et surtout, ses expressions sont parfaites. Ensuite, j'aime beaucoup les personnages secondaires : l'ours surtout, mais aussi la belette, le renard blanc, et tout le groupe mené par le cheval. Puis, il y a cette intrigue mêlant nazisme et grande histoire du racisme américain. La scène façon KKK est incroyablement bien faite et prenante. Juan Diaz Canales gère aussi mieux son nombre de pages imparties, l'intrigue paraît moins bâclée. De plus, la fin est vraiment surprenante.

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29/01
Piqûre de rappel avant de (tout faire pour) rencontrer les auteurs. L'histoire de cet album, bien qu'aussi inspiré sur des événements réels, me passionne moins. Alma est un bon personnage, le dalmatien aussi, les autres sont moins remarquables. Il n'empêche qu'il est toujours intéressant d'en savoir plus sur le passé de Blacksad !

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05/02
→ Tome 15
Le manga continue la longue descente aux enfers vers la médiocrité du shônen bateau. Et c'est parti pour encore plus de dépassement de soi, de combats interminables, de retournements de situation de fouuu, et de techniques plus ultimes que la technique ultime... En gros, j'aurais pu sauter ce tome, j'aurais quand même tout compris au suivant. (Note : 5/10, la flemme de créer les fiches)

06/02
→ Tome 16
Le Nué est arrivé, la conclusion de l'interminable arc de Kyoto aussi. Le chapitre suivant, centré sur Tsurara, m'a paru bien insignifiant. Une pause s'impose, bien que le nouvel arc a l'air plus intéressant. (Note : 5/10)

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08/02
Apparemment il n'est pas ou plus dans ma liste alors que je me rappelle bien avoir écrit un petit mot dessus. Mais bon. J'ai adoré, Romane fait mon bonheur.

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09/02
Ce n'est pas mon histoire préférée, peut-être même celle que j'aime le moins, car l'intrigue n'est jamais folichonne. La Nouvelle Orléans, la drogue, le jazz, une combinaison qui coule de sens. Un peu trop même, puisque ce tome n'est jamais surprenant. Heureusement, l'excellence graphique est toujours là, on en prend plein la vue (mon dieu cette scène de carnaval !!!). Plus que tout, je remercie Juan Diaz Canales de faire apparaître Weekly encore une fois !

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10/02
Fin des relectures de "Blacksad", encore une fois le tome est très joli, mais niveau histoire, Juan Diaz Canales nous a habitué à mieux. La traque du jeune lion se révèle plutôt classique. Encore une fois, les péripéties mène Blacksad, dans un milieu que j'apprécie particulièrement, le monde du cirque. Un monde de saltimbanques au comportement fort et aux failles cachées sous un déguisement. Les personnages secondaires sont encore magnifiquement dessinés mais étrangement pas spécialement remarquables, aucun d'eux ne provoquera d'attachement ou de curiosité. Pour le prochain, j'espère une intrigue dans la veine d'Artic-Nation, et du Weekly, encore du Weekly !

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11/02
Pas mal, mais je n'apprécie pas vraiment le virage que prend la série. Le nouveau héros est un gamin, loin d'être aussi classe et mystérieux que ce qu'on avait pu penser grâce aux dernières pages du tome précédent. Malheureusement, ce nouveau héros entraîne avec lui de nombreux défauts que n'avaient pas le manga auparavant. L'humour est lourd, les dessins moins jolis et travaillés, les personnages secondaires pas du tout intéressants. Je suis très déçue par Mari, qui est un très mauvais personnage féminin. Alors que jusqu'ici les auteurs avaient réussi à mettre en avant des personnages féminins forts et ne reposant pas seulement sur leurs formes, Mari n'est présente que pour sa laide et énorme paire de boobs. C'est dommage car le background concernant l'île est vraiment bon et intriguant. Je reste cependant pressée de revoir Jin, et de se rendre compte de comment l'inversement des rôles a changé la vie au pays des Altered.

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12/02
Encore une fois je ne sais pas où est passé le petit texte que j'avais écrit (ou pas d'ailleurs), mais c'était pas mal, même si je n'apprécie pas du tout les trois nouveaux personnages.

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14/02
Encore un très bon tome, qui vaut cependant plus le coup d'œil pour la vie ordinaire d'Inori, et le danger d'oublier Yukine et Yato qui plane au-dessus d'elle. Le passage au parc d'attraction est très réussi. Du côté de Yato, l'histoire avance, mais ce n'est pas dans ce tome que le voile sera levé sur les nombreux mystères de l'intrigue. Les dessins sont encore une fois au top, du beau travail pour un manga qui mériterait plus de reconnaissance !

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14/02
Que de révélations encore une fois ! De ce tome, je retiendrais surtout les événements du 11 septembre à New-York, ainsi que la vérité qui commence à apparaître à propos de Timmy. Si je m'attendais à ça ! Niveau dessins c'est toujours aussi sublime, et niveau intrigue Urasawa et Nagasaki s'emmêlent moins les pinceaux à traiter trop de périodes historiques différentes. J'aime que de plus en plus l'intrigue devienne contemporaine ; aujourd'hui je lis dans "Billy Bat" des choses que j'ai vécues, le manga n'en devient que plus intéressant !

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14/02
Chaque tome de Silver Spoon ne se démarque pas par son originalité, ni par sa tension ou ses folles scènes d'action. L'histoire est même plutôt répétitive. Pourtant, à chaque fois j'y reviens avec joie, et je termine chaque tome avec le sourire. C'est la grande force de Hiromu Arakawa, capable de raconter la plus simple des histoires avec beaucoup de réalisme et d'humanité. La création d'entreprise, l'amitié indéfectible, les compétitions sportives, et tout un tas de préoccupations liées au domaine agricole qui nous sont inconnues, tant de facteurs pesant dans la balance, faisant que "Silver Spoon" est une tranche de vie indispensable, un incontournable de ces dernières années.

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14/02
Après une telle fin de premier tome, nous étions en droit d'attendre une suite à la hauteur. Ami Umeda réussit son coup puisqu'elle nous propose un bon tome, où les combats côtoient une belle part d'émotions. S'ajoutent également de nombreuses révélations, mettant à jour (déjà) presque tous les mystères qui étaient glissés dans le manga. Déjà un deuxième arc se dessine, lui aussi loin d'être de tout repos.

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14/02
(Tome 1) Ce premier tome est très intéressant, les premiers chapitres permettent de cerner l'univers, bien que de nombreux aspects échappent à une parfaite compréhension. Peu à peu, au fil des pages la douce civilisation vivant à dos d'une baleine de glaise prend tout son charme. C'est une lecture mignonne et reposante. Les derniers chapitres sont donc un choc, une agréable mauvaise surprise pour nous autant que pour les héros. C'est dit, "Les enfants de la baleine" ne sera pas si mignon et prévisible que ça ! Voilà qui est prometteur ! Sinon, j'ai été charmée par la douceur des traits et la façon dont sont utilisées les trames. Par manque d'expérience peut-être, Abi Umeda a encore des difficultés à rendre hommes et femmes facilement reconnaissables (certains personnages sont des mystères), et la façon dont est illustrée le Saimia est parfois brouillonne.

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15/02
LA belle découverte de chez Ki-oon. Beau, poétique, immersif, et avec un vrai propos qui fait réfléchir. Tellement parfait qu'il n'y a rien à en dire, à part vous conseiller de foncer.

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15/02
Tout est dans la critique
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16/02
Je ne sais pas trop quoi en dire, à part que c'est magnifique. Les dessins de Tony Sandoval ont une vraie identité, et l'histoire n'est pas simpliste, malgré que le tout manque parfois un peu de développement (la fin surtout). En tout cas, c'est une BD qui donne sérieusement envie de se pencher sur le reste du travail de l'auteur.

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21/02
Ce que j'aime avec Joan Sfar, c'est son trait irrégulier et tremblotant, qui donne à ses personnages un petit air malsain et inquiétant. Tout comme le chat du rabin, le Petit Prince version Sfar a une drôle de petite frimousse qui fait tout son charme. La lecture de cet album fait se plonger encore plus profondément dans l'ambiance un peu féerique qui se dégage de la belle histoire de Sain Exupéry. Lu dans une jolie édition sans aucune couleur c'est encore plus beau.

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21/02
Le comicbook parfait à mon sens. J'y ai trouvé tout ce que je recherche en lisant des BD, et même plus. Citons du côté visuel : des dessins hallucinants, une mise en couleur riche et différente, un découpage cinématographique des cases et des scènes rendant le tout fortement immersif. Chaque page est une œuvre d'art. Du côté de l'histoire, aucun point négatif à soulever non plus : l'histoire est passionnante, c'est de l'excellente SF au niveau de tout les grands classiques de la littérature, qui reprend les codes du genre sans les parodier, les héros sont attachants, on ne voit pas les pages défiler. Le premier gros coup de cœur de 2016 est chez Urban Comics messieurs/dames !

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01/03
Sous ses allures de livre pour enfant simpliste, "L'arabe du futur" est un album intelligent, mature, et qui fait terriblement réfléchir. Le garçon qui raconte ses souvenirs le fait sans détour, sans rien édulcorer. Le portrait qu'il dresse de sa famille, de la Libye, de la Syrie, est doux en surface, mais complexe en profondeur. À commencer par le père. Est-ce là un portrait faussé par l'amour que livre Sattouf ? Pas vraiment comparé à l'image donnée de la mère. Alors qu'elle paraît résolument moderne dans ses opinions et tendre avec ses enfants et la vie en général, lui est difficile à cerner. L'homme semble être facilement embrigadé dans des idées et concepts politiques qui lui échappent en partie (le passage de la lecture du livre vert de Kadhafi), et adopte un raisonnement simpliste, jugeant que son fils ne comprendrait pas la réalité de la chose (les juifs ce sont la pire race qu'il est, mais ta mère les aime). De la même façon, ce n'est pas un portrait détaillé et parfaitement cohérent que Sattouf livre des différents pays qu'il parcourt, mais l'idée est parfaitement limpide par rapport à des souvenirs d'enfants. Le jeune Riad a choisi de ne retenir que les joies et les peines, les incompréhensions plus que les détails politiques. Parmi toutes les lectures divertissantes et stupides (mais j'adore ça) que je peux enchaîner, "L'arabe du futur" sonne comme une exception. Pourtant, ce genre de lecture fait du bien, réveille la conscience politique, donne envie de hurler sa colère contre le monde actuel, de donner de grands coups de pieds dans les pays arabes pour arranger les choses. Si seulement cela suffisait.

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02/03
On continue dans la parfaite continuité du tome précédent. Maintenant les personnages nous sont plus familiers, la famille Sattouf est toujours aussi présente, mais moins surprenante. Ce que j'ai surtout apprécié dans ce tome, moins politique, bien plus axé sur les mœurs syriennes, ce sont les passages à l'école. Les méthodes d'apprentissage sont dures, mais il est passionnant de découvrir comment sont formés les bambins dans un autre pays. Le petit cours sur la lange arabe en particulier est au top. Vivement le tome 3 !