2016 en albums

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Je comprends que cet album ait marqué beaucoup de personnes, mais perso ce n'est pas vraiment ma tasse de thé. J'aime bien les morceaux les plus énergiques, au rythme plus accéléré et où Morrison se donne à fond. Beaucoup moins les ambiances plus planantes et/ou psychédéliques aux envolées de synthés douteuses. J'aime bien "The end" par contre même si certains passages des 11 minutes sont un peu pompeux. Voilà, même si ça me parle pas particulièrement, ça reste globalement agréable.

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Je me rappelle avoir été plutôt déçu lorsque j'ai découvert cet album. Moins riche que Sandinista, moins marquant que London Calling et moins vif que le premier album, pour moi c'était juste deux morceaux tubesques calibrés pour les radios et des morceaux de remplissage assez fades, et je l'ai vite mis au placard, et ce pendant assez longtemps. Redécouvert il y a quelques mois, je ne comprends pas pourquoi j'ai été aussi sévère à l'époque. Combat Rock ne fait que poursuivre les expérimentations qui font la grande caractéristique de The Clash, mais de manière moins bordélique et plus directe que sur Sandinista. Au final, quelques morceaux sont assez transparents et inintéressants (Car Jamming, Overpowered by funk), mais certains sont de véritables bijous, dont Straight to hell, absolument magnifique. Les deux tubes que sont Rock the Casbah et Should I stay or should I go sont toujours agréables à écouter, et d'autres chansons valent également le détour (Ghetto defendant, Death is a star, Red angel dragnet). Ce groupe est tout simplement unique, et ce dernier album avec Mick Jones mérite totalement sa place dans le reste de leur discographie.

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Random Access Memories était mon premier Daft Punk et m'avait agréablement surpris. C'est donc logiquement que je me suis procuré Discovery, dont je connaissais essentiellement les 4 premiers morceaux qui passaient en boucle à la radio pendant ma période collège. Plus direct et moins complexe que RAM, Discovery m'a légèrement moins marqué. Je ne peux que m'incliner devant l'énergie dégagée par l'album et la qualité de la majorité des morceaux, proposant une ambiance tendant vers le space opera et vers certaines sonorités de musiques de jeux vidéos (Veridis quo, Aerodynamic...). Mais, si cet album passe nickel pour faire du sport par exemple, je ne m'imagine pas écouter ce style de musique dans d'autres situations. Question de goûts tout simplement.

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C'est du Foo Fighters de base, sans grande inventivité ni originalité par rapport à ce qu'ils sont capables de faire, voire même un cran en dessous du récent "Sonic Highways", que j'avais beaucoup aimé et de leur chef d'oeuvre "Echoes, silence, patience and grace". Mais du Foo Fighters, ça reste toujours bon à prendre. Et puis c'est cadeau en plus.

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Le premier Led Zep que j'écoute en entier. Confirmation de ce que je pensais : excellent, bien maitrisé et avec un petit grain de folie qui enflamme idéalement l'ensemble par moment, notamment sur "Black Dog" et "Stairway to heaven", mais surtout sur le brûlant "Rock and roll". Cependant ça ne me parle pas vraiment, et si cette écoute m'a donné envie de découvrir leurs autres albums, je ne pense pas que Led Zep fasse un jour partie de mes fondamentaux (je suis sûr qu'ils seront dévastés quand ils apprendront la nouvelle).

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Un album de sale gosse, fou, à la fois simple et intelligent dans sa structure, et qui met en avant la capacité unique du groupe à foutre le feu dans ta tête pendant la totalité de l'écoute. Objectivement je vois très peu de groupes capables de combiner aussi bien fureur et fun au sein de leurs morceaux, l'exemple parfait étant pour moi "If you want blood", un de mes morceaux préférés de la période Bon Scott, voire le brulant "Night prowler" qui conclue ce chef d'oeuvre.

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Ça fait un moment que j'ai ce RA dans mon Ipod mais je me suis aperçu récemment que c'était leur album que je connaissais le moins. J'ai profité d'un voyage en train pour me plonger dedans et comprendre pourquoi j'avais du mal à accrocher. Le fait est que j'adore ce groupe, et notamment "siren song..." et "the sufferer...", des albums majeurs du punk mélodique conscient de la fin des années 2000. Il se trouve que Endgame réutilse les mêmes ingrédients que les chefs d'oeuvres susnommés, et donne l'impression que le groupe a du mal à se renouveler. C'est dommage, étant donné la palette extrêmement large que le groupe est capable de proposer, notamment au travers de la voix incroyable de Tim McIlrath. Cependant, "Endgame" reste 6km au dessus de tout le reste de la production punk rock récente et l'écoute est tout sauf désagréable, les très beaux "Make it stop" et "Survivor's guilt" en tête.

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Beaucoup d'affection pour cet album des Ramones, à mes yeux le plus mélancolique. En effet, si les morceaux tendance sale gosse du groupe sont toujours là ("I'm against it", "Bad brain"), Road to ruin contient quelques perles plus posées où les textes d'ados de Joey Ramone arrivent à faire mouche sans être gnangnan ni dénaturer l'esprit du groupe ("Questioningly", le superbe "Needles and pins"). Et puis il y a "I wanna be sedated", probablement une de leurs meilleures chansons.

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J'adore cet album, preuve ultime de la richesse des compositions du groupe, entre rythme rock'n'roll hallucinants ou plus posés et plus fort émotionnellement. Cependant, malgré le fait que "Sonic Highways" ne contienne que 8 chansons, toutes ne se valent pas et après un début coup de boule et un morceau beau à chialer ("God as my witness"), on enchaine avec 2 morceaux corrects mais franchement oubliable ("Outside / In the clear") avant de remonter le niveau lors de la conclusion avec "Subterranean" (dans l'esprit de leur album "there is nothing left to lose") et le sublime "I am a river" qui donne envie de courir au ralenti en chemise à carreaux dans un champ de blé.

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J'ai beaucoup d'affection pour les Bouncing Souls qui m'avaient séduit par leur punk rock mélodique qui arrivait à être joyeux, honnête et au style vraiment unique, notamment grâce à la voix, très loin des carcans habituels du genre. Pour ce "Ghosts on the Boardwalk", le groupe place toujours quelques morceaux dans l'esprit du bon vieux temps ("Gasoline", "We all sing along"), mais prend une tournure folk rock ("Airport security", "Mental Bits", "Boogie woogie downtown") ou pop rock ("I think that the world") plutôt intéressante, tant l'utilisation de nouvelles sonorités (harmonica...) va comme un gant à l'esprit du groupe. Evidemment, ça me parle moins que leur boulot sur "Anchors aweigh" ou "The Gold record" mais ça reste un disque très sympa à écouter.

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Un chef d'oeuvre. Difficile de vraiment décrire le style "Rancid" tant il est unique. Du punk oui, mais des refrains tellement bien exécutés qu'ils se rapprocheraient presque de la pop et le mariage des voix proposés par Tim Armstrong et Lars Frederiksen reste le meilleur que j'ai entendu depuis Strummer / Jones. Un de mes fondamentaux.

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Avec le recul, peut être mon Rancid préféré. Après avoir conforté leur statut dans la scène punk avec leurs albums précédents, ils décident de se faire plaisir et de poursuivre leurs expérimentations, en ajoutant une quantité impressionnante de sonorités différentes. Au final chaque chanson arrive à être unique en se détachant des autres tout en étant parfaitement exécutées. On a l'impression que le groupe adapte son style au genre musical dont il essaye de se rapprocher, et non pas qu'ils essayent de délivrer un pastiche random juste pour le plaisir d'expérimenter. On a pas de vrai reggae, on a du reggae adapté au style de Rancid ("Life won't wait", "Crane fist"), pareil pour le ska / rocksteady ("Wrongful suspicion", "Hooligans"), le rockab' ("Lady liberty") et même des sons plus psychédéliques ("Cash, culture and violence", "Crane fist", "Hoover street"). Sans parler du fait qu'il y a de vrais tubes ("Bloodclot", "Black lung", "Who would've thought") et les meilleurs textes jamais écrits par le groupe. Et c'est aussi le meilleur album de Matt Freeman à la basse.

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Massilia a été un de mes premiers coups de coeur musicaux, et c'est le groupe que j'ai le plus vu en live dans ma vie. Aujourd'hui je les écoute un peu moins mais je reste fasciné par leur capacité à écrire des textes à la fois cinglants et bien trouvés ("Pauvre de nous"), contrebalancés par des vrais moments de comédie ("L'éclat de la rose", "Elles ont des pilotis", "Tension du bambou"). La production est parfaite et arrive à rendre cet album cohérent et uni, bien qu'il possède des sonorités très différentes. Moussu T est au sommet, et cet album possède certaines des meilleures chansons du groupe. Un vrai bonheur.

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Oui la voix est originale et nous marque instantanément de sa beauté et de sa sensualité froide, mais l'ensemble est tellement glacial et désincarné que ça ne me touche absolument pas. Et c'est beaucoup trop long, on en arrive à un point où je ne sais plus à quel moment commence un morceau et où finit un autre. Par contre en temps que pur album d'ambiance, un soir entre novembre et février, ça se pose là.

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Gros plaisir absolument pas coupable! Ce EP est bourré de pépites pop rock agrémenté de touches punk typique de la fin des années 90 / début des années 2000. Le mot d'ordre c'est surtout de faire des morceaux courts, simples et funs chargés de bonne humeur et dénués de toute prétention. Je trouve dommage que ce genre de groupe soit constamment dénigré, notamment par la scène punk. Sur ces 9 morceaux il n'y a rien à jeter et on trouve même quelques tubes dont je ne m'explique pas qu'ils ne soient pas plus connus ("Fight for your right to masturbate", grand moment putain).

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J'adore le punk rock mélodique qui envoie du bois pendant 1m30, et Bad Religion fait partie des darons de ce style de musique. Pourtant ils m'ont toujours semblé avoir bien trop de potentiel pour se limiter à ce simple genre. Le meilleur exemple est "the empire strikes first", leur chef d'oeuvre de 2004, où ils arrivent à allier le punk rock de leur début avec des expérimentations riches et variées. "The process of belief" est sorti juste avant "the empire strikes first" et on sent qu'ils ont voulu rassurer les fans en mettant du Bad Religion pur beurre, court, rapide et incisif en début de disque ("Can't stop it", "Materialist") avant de progressivement se laisser aller à tenter quelques chansons plus posées, mais pas moins puissantes, avec des riffs et quelques solos bien sentis. Par ailleurs, la voix magnifique et inimitable de Graffin et les textes font parfaitement le taff et, si l'album n'est pas du niveau de celui qui va suivre (le principe d'une expérimentation est qu'elle peut parfois rater, n'est-ce pas "Kyoto now"?), il n'en reste pas moins bourré de pures pépites ("Broken", "Sorrow", "Epiphany", "The Defense"...).

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+1 / C'est un vrai bonheur d'écouter cet album, l'esprit du Green Day de l'époque avec un son beaucoup plus pop sans jamais être neuneu. Aucun point faible et absolument rien à jeter.

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Weezer arrive à allier guitares et solos avec une pop mélancolique qui perso me touche tout particulièrement. Sur "Foolish father", "Eulogy for a rock band" ou sur les 3 morceaux de fins, qui retranscrivent à merveille cet aspect à la fois grandioses et mélancolique, c'est particulièrement frappant. Je me fais petit à petit toute leur discographie et j'ai fait en sorte d'écouter en premier leurs albums considérés comme bons ("Pinkerton", le bleu, le rouge, et maintenant EWBAITE) et ils m'ont vraiment marqué. On va voir comment je réagis face à leurs disques considérés comme plus faibles, mais je pars quand même assez confiant, ce groupe, que j'ai l'impression de connaitre depuis toujours mais dont je me suis penché sur leur travail que très récemment, fait partie de mes fondamentaux à présent.

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Vraie bonne surprise. Les morceaux sont d'une richesse assez dingue et donnent l'impression d'avoir été peaufiné, calculé et bossé pendant des mois, mais sans pour autant perdre en énergie et en spontanéité. Certains couplets sont vraiment impressionnants (celui de Nicki sur "Monster", un putain de coup de boule) et le flow de Kanye, qui me semblait agaçant lorsque je ne m'étais pas vraiment encore penché sur son boulot, est lancinant et percutant à la fois. Sur "Power", ce qu'il fait est hallucinant. Pour dire la vérité je me suis décidé à écouter cet album après avoir entendu "Runaway" dans le film "The night before" de Jonathan Levine, qui était super bien utilisé. Et depuis je passe cette chanson en boucle, je l'avais déjà entendu, mais jamais vraiment écouté. Ce titre est absolument magnifique.

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Les instrus de NO ID sont excellentes et le flow et l'écriture de Staples sont assez irréprochables et rendent le tout très agréable et intéressant à écouter, même pour quelqu'un comme moi qui écoute peu de Hip hop. Les chansons sont simples et directes, mais quand même intelligentes, bien travaillées et produites, avec des refrains qui restent instantanément en tête. L'album se décompose en deux parties, la première étant de loin ma préférée parce que Vince arrive à prendre du recul et à parler de sa vie sincèrement sans vouloir être tape à l'oeil à tout prix. Les thèmes abordés (les femmes, les drogues, la famille, son quartier...) sont au final assez universels et les chansons sont de loin les plus marquantes de tout l'album ("Lift me up", "Dopeman", "Norf norf", "Lemme know"). La deuxième partie est bien plus premier degré et joue à fond la carte du gangster froid et poseur, et les chansons sont bien moins intéressantes (à part "Like it is", qui remonte le niveau de cette partie). Au final une belle découverte, qui aurait peut être gagné à être épurée de deux ou trois titres plus anecdotiques ("Get paid").

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Evidemment je connaissais et appréciais certains morceaux de cet album ("Wonderwall", "Don't look back in anger") mais je n'avais jamais pris le temps de l'écouter en entier. Sans surprises, j'ai beaucoup aimé. On reproche beaucoup à Oasis de ne proposer aucune originalité dans leurs compos et de se contenter de recréer tout ce qui a déjà été fait en terme de pop, mais en ce qui me concerne je trouve qu'ils arrivent à créer une ambiance assez unique. Il y a quelque chose de très aérien et que j'aime beaucoup, dans leurs refrains notamment ("Some might say", "Champagne supernova") et même dans leurs morceaux plus rock et plus rythmés ("Roll with it"), quant aux voix des frères Gallagher, elles sont différentes l'une de l'autre mais immédiatement reconnaissables et sublimes chacune à leur manière.

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J'avais beaucoup aimé la pop survitaminée de "Sucker", mais l'esprit de cet album est totalement absent de "Vroom vroom". Cet EP est composé de quatre titres avec des sonorités beaucoup plus house ou électro plus hardcore et beaucoup moins accessible. Si on peut saluer le fait que Charli essaye de se renouveler et de bosser dans d'autres registres moi ça ne me parle pas du tout.

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Zéphyr 21 a fait par le passé des albums plutôt sympas avec honnêteté et maladresses ("Si t'as faim" en 2006, pur album de lycéen sous forte influence très mal digérée de Blink et Green Day, et leur album de reprises) et d'autres au goûts plus que douteux ("Nom d'un cactus" en 2010, qui contient quelques morceaux sympas, mais aussi quelques ballades à la Kyo franchement pourries et probablement faites pour des raisons discutables). Dans l'ensemble j'avais de l'affection pour ce groupe sans être particulièrement fan, mais je dois avouer que ce "Bikini..." est une très bonne surprise. Le groupe a su saisir ce qui faisait la sève pop punk de "Si t'as faim" tout en continuant à développer leur propre style, et en posant des textes bien plus intéressants, qu'ils soient drôles ou un peu plus engagé (ça reste soft quand même, mais l'effort est louable, d'autant plus qu'ils évitent certains poncifs qui s'ouvraient grand à eux) et les 3 voix s'enchainent super bien. Les morceaux sont funs et plein d'énergie, et même leur tentative de ballade est bien mieux maitrisée ("ne plus se mentir"). Quelques morceaux en deçà quand même ("Danse, bouge...", "Dans mon 4x4"), mais globalement ça passe super bien et c'est une très bonne surprise.

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Beaucoup de gens reprochent à Weezer le fait de ne jamais avoir réussi à faire des albums du niveau de "Pinkerton" ou de l'album bleu. Mais ces reproches n'ont aucun sens, car ce sont deux disques d'adolescents, et donc forcément tenter de refaire des titres dans la même veine sonnerait forcément faux et/ou superficiel. Avec "Everything will be allright in the end", Weezer avait réussi à proposer un album dans la même veine que ceux qui ont fait leur gloire, tout en se renouvelant et en assumant le fait de ne plus être des ados. Et cette réussite se confirme avec cet album blanc, supérieur à mes yeux à EWBAITE, qui contenait quelques moments plutôt faibles. Ce n'est pas le cas de l'album blanc, celui-ci s'écoute d'une traite, et se révèle être frais, puissant, mais riche en mélodie, et incroyablement putain de bon. Et je pense que "LA girlz" est ma chanson préférée du groupe, elle est sublime (ex aequo avec "Foolish father" de EWBAITE.)

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La quintessence de la pop punk bien fraîche, enjouée mais pas dénuée de quelques moments d'émotion et qui ne tombent jamais dans le gnangnan. Ce mélange donne un album vraiment agréable et super bien dosé, avec quelques purs bijoux sautillants en début de disque ("Well adjusted") et quelques morceaux (très) légèrement plus profonds et mélancoliques à la fin ("On the outs", "Don't walk away", "You make me me").

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L'album de Mxpx le plus hétérogène et le plus riche, c'est simplement 15 putains de tubes qui s'enchainent sans jamais baisser en qualité. En terme de pop punk mélodique des années 2000 c'est un immanquable.

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Ce Foo Fighters est peut être moins riche que "Echoes, Silence, patience and grace" (mon FF préféré) mais il possède un aspect direct et frontal qui n'est pas déplaisant. Les meilleures chansons sont à mes yeux les plus mélodiques ("Halo", "Overdrive", "Time like these") sans oublier le génial "All my life". Si certains morceaux paraissent par ailleurs peu inspirés, presque caricaturaux ("Burn away"), on a le droit à un final épique dont le groupe a le secret avec "Come back". Au final pas leur meilleur album mais un très bon moment quand même.

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J'aime bien Orelsan et l'univers qu'il s'est créé et j'avais trouvé le premier album des casseurs vraiment génial. Ici les thématiques abordées sont les mêmes mais l'ensemble laisse quand même une impression apaisée, presque mélancolique, et ça se ressent particulièrement sur les instrus et les refrains, qui laissent la part belle aux mélodies. Au final ça a beau être une BO, ça tient très bien en tant qu'album à part entière et ça reste très agréable à écouter, avec une mention pour les morceaux instrumentaux de Skread, vraiment bien foutus.

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Un Springsteen d'une richesse assez dingue et qui nous fait ressentir une impression de sérénité, une force tranquille propre aux morceaux du Boss. Comment décrire ces chansons? Un folk rugueuse, mais accessible, avec quelques touches un peu plus swing grâce au saxo, le tout enrobé d'une mélancolie infinie, le sublime "Racing in the street" en tête.

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Si "The lady killer" contient quelques morceaux franchement dispensables ("Bodies") ça reste une album frais et fun que je prends toujours plaisir à écouter lorsque les beaux jours arrivent. J'aime bien tout particulièrement les morceaux les plus pop auxquels Cee lo apporte une touche soul grâce à sa voix unique, même si ces morceaux sont paradoxalement ceux qui la mette le moins en valeur ("I want you", "Cry baby", "It's ok" et bien sûr le tube "Fuck you").