2016 en musique

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And I love you like Kanye loves... Kanye. Pour sûr, Kanye aime Kanye. Roi des trolls, il sait comment faire parler de lui. Un petit tweet et les réseaux sociaux s'enflamment. Qu'il ait un problème ou qu'il joue simplement un personnage en permanence, ça ne change en rien le fait qu'il ne déçoit jamais sur ses albums. Sur TLOP, il revient avec un album plus R&B à mon sens, loin de la brutalité de Yeezus. Beaucoup de collaborations encore une fois qui me font dire que malgré son apparent narcissisme et son arrogance, il écoute aussi beaucoup les autres. Même s'il ne les écoute pas. Bref, j'y reviendrai sûrement avec une critique.

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Très jolie découverte indie en ce 7 mars 2016. Album fraîchement sorti chaudement recommandé par un ami pour ma groupitude envers Deerhunter. Je ne suis pas déçu. Un mélange d'influences diverses et variées allant de Radiohead à BJM, de Deerhunter à Pond ou Tame Impala. Rien que ça mais le blending fonctionne à merveille.

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Bowie me surprendra toujours. Avec la couverture de Heroes légèrement modifiée (légèrement), son précédent album faisait plus figure de rétrospective sur sa vie et sa musique qu'une nouvelle expérience musicale à la Bowie. Sur Blackstar, on est agréablement surpris de voir qu'il suit toujours assidument la musique et son évolution à travers le temps. Blackstar est futuriste, mystérieux et il mélange à la perfection des éléments jazz, une ambiance bien électronique avec du rock, quelquefois un brin indus' à la Earthling. Je suis franchement heureux de voir qu'à son âge, Bowie continue de sortir des albums aussi inventifs, travaillés et forcément intéressants.

MAJ : Quand on sait maintenant que c'était un cadeau d'adieu, l'album semble encore plus beau.

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Très bon album R&B ! Très orienté funk avec des influences jazz, j'aime beaucoup, dans la mouvance Kendrick. C'est bien dans l'air du temps. Ses 6 feats sur Compton de Dr. Dre avaient attiré ma curiosité. J'ai bien fait de m'intéresser de plus près à l'artiste.

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Un bon album de QOTSA où Josh Homme ne chante pas (en lead). Franchement, c'est pas mal du tout !

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Pas si mal dans le genre songwriter féminin sur des instrus vraiment intéressantes. A comparer à Jenny Hval ou Julia Holter en plus électronique, avec beaucoup de synthés. C'est planant, très doux et assez sympa. Après, c'est pas aussi incroyable que les deux que j'ai cités au-dessus mais bon, en même temps, c'est dur d'atteindre un tel niveau.

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Folk assez douce qui me fait un peu penser à Songs: Ohia. A réécouter.

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Première impression moyenne : le groupe se renouvelle très peu par rapport à Oshin et l'album est bien trop long. Ça m'a fait plaisir de les retrouver avec les quatre premiers singles mais ça m'a aussi permis de voir que l'album n'allait pas franchement changer la recette du 1er album qui avait si bien marché. La bonne ligne de basse qui guide le morceau, la guitare mélodieuse aux effets shoegaze/dream pop et la voix qui suit derrière avec plein plein de reverb (assez classique shoegaze certes, mais exactement construit pareil que sur Oshin sur ITIA qui sortait pourtant bien du lot en 2012). La note augmentera peut-être avec le temps mais première écoute très mitigée.

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Ca me fait BEAUCOUP penser aux Black Lips, et à Smith Westerns aussi (je viens de retrouver le nom du groupe !). Globalement, c'est du rock lo-fi pas très mélodieux. C'est sympa mais c'est plus vraiment ce que je préfère.

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Assez emballé par le début, ça se tasse ensuite. C'est du post-rock électronique en gros. Des morceaux qui se construisent tout doucement en ajoutant une couche à chaque fois (classique) avec une vague de synthé, une batterie qui sonne un peu jazzy, une bonne ligne de basse et une guitare au son bien clair la plupart du temps. C'est assez soft, très relaxant. J'irai jeter une oreille à T.N.T qui est bien noté car malheureusement ici, l'album ne tient pas la longueur :/

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Peut-être un peu plus intéressant que ses derniers : les instrus sonnent carrément moins mainstream mais ça reste assez pauvre globalement. On notera que sa façon de chanter est aussi plus sobre sur cet album. Elle n'en fait plus des caisses comme avant. Par contre, le soufflé de la reprise de Tame Impala est vite retombé à l'écoute de la chanson : j'ai réécouté la version Tame Impala avec la voix de Rihanna. Aucun travail sur l'instru (des changements minimes sur le main mix quoi), ni même sur les choeurs qu'on croirait repris de l'originale !

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Leur évolution vers un truc pop/rock à la Bombay Bicycle Club me convainc moyen. Mis à part leur 1er single que j'avais bien aimé, le reste est un peu fade à mon goût.

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Je trouve ça plat, plat. Encore un groupe comme DIIV qui ne réussit pas à se renouveler sur le difficile deuxième album et qui tente de faire un bon album avec du réchauffé. Bon, en tout cas, 2016 commence moyennement niveau musique :/

Après réécoute, je l'ai un peu vite jugé en fait. Y a quelques morceaux intéressants (notamment Adore), j'y reviendrai.

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Pas ultra convaincu par la collaboration même si à première vue, ça avait l'air intéressant. La mélancolie de Kozelek sur les instrus ultra sombres de Jesu, ça devrait pourtant coller mais je sais pas, j'accroche pas...

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J'ai fait l'effort d'écouter l'album en entier mais j'y peux rien, j'ai vraiment du mal avec ce groupe. Les instrus sont assez intéressantes mais je n'aime pas sa voix ni sa façon de chanter. Je réessaierai peut-être.

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A réécouter mais plutôt déçu globalement. Assez d'accord pour dire que c'est sûrement leur moins bon album.

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Epoustouflé par Manipulator, sûrement l'un de mes albums 2014 (je l'ai tellement écouté en même temps), je suis déçu. Ty Segall ne peut s'empêcher de faire 4 albums par semaine et du coup, ça perd en qualité. OK, ça bouge bien et tout mais un moment donné, les guitares qui dégoulinent, c'est lourd. On cherche un peu plus de finesse et on sait qu'il est capable d'en faire preuve vu la qualité de Manipulator.

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Aucun intérêt.

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Tim Gane à la manoeuvre, on reconnaît tout de suite la patte Stereolab. Mais les rythmes rapides cadencés par des synthés un peu oppressants, le côté un peu rêche de l'album nous fait sentir que ce n'est plus tout à fait Stereolab. Normal, ça ne l'est pas. La douceur de Laetitia Sadier laisse place à des rythmes beaucoup plus saccadés, de morceaux pourtant tout en progression autour d'un thème rythmique tout le morceau et, bien entendu, à de l'instru pure. Ca a un petit côté Battles que j'aime bien finalement. Liquid Gate fait cependant complètement exception avec notre cher Bradford Cox au chant. Le rendu n'est pas mal du tout quoique difficilement accessible.

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Quelle belle surprise en me levant le matin de sa sortie. Des démos et c'est quand même vraiment bien. Je regrette seulement qu'il n'ait pas attendu pour sortir des versions un peu plus abouties. Typiquement, untitled 8 (=Untitled 2 chez Fallon) n'est pas aussi ouf sur l'album qu'elle l'était en live.

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Je vais pas vous mentir, je danse pas mal quand j'entends Chandelier (et même Elastic Hearts en fait) donc j'ai un petit plaisir coupable pour l'album précédent mais celui-là n'a pas vraiment d'intérêt. Parfois le mainstream, c'est drôle mais là c'est juste chiant.

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Un très bon mix deep-house du Moodymann qu'on connaît. Influences soul/funk garanties. Le concept de DJ-Kicks est toujours aussi bon chaque année.

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Shoegazing return après DIIV. Et je préfère finalement cet album, beaucoup plus homogène que Is the Is Are. La voix aiguë en permanence de la chanteuse est un peu lassante mais l'album est vraiment bon.

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Très déçu par cet album. On ne sait pas trop où Gonzalez veut en venir, on se fait globalement chier et l'atmosphère kitsch ne prend pas du tout. Dans sa dernière interview, on le sentait dépressif jusqu'à dire qu'on avait déjà tout fait en musique et qu'on ne pouvait plus créer rien de vraiment nouveau. J'imagine que ça explique le manque de créativité de Junk... Au passage, il explique aussi le nom de l'album dans l'interview : apparemment, la nouvelle génération n'écoute plus d'album en entier, juste des chansons par-ci par-là. Hum... (j'en ferai peut-être une critique incessamment sous peu si je suis suffisamment d'humeur)