2016 _ livres

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polar noir + xmen

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des twists cool mais beaucoup trop long à démarrer. aurait été mieux en nouvelle.
la quête de l'identité, les ego trip, le nombrilisme.

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uuuuuh que c'est amusant cette écriture, pleine de mots qui sentent l'argot craché par le pécor moyen. L'expression un des thèmes du bouquin, retranscrit entre autre par ses personnages qui s'expriment en phonetiques, et jamais trop sur du sens de ce qu'ils disent.
"hormosessuel"," bloudjinzes", "ouisqui","guidnappé", "vozouazéovos". Le phrasé m'a beaucoup fait pensé au livre "Billy-Ze-Kick" de Jean Vautrin. Mais en vachement moins noir hein.
Et par dessu tout ca, cette histoire d'homosessualité ! Ha bah dis, on s'ennuie pas pendant les 180 pages, c'est coloré.

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Mysogine, catho, totalitaire et colonialiste à ses heures perdus.

ce petit passage montrant le côté élitiste du monsieur. Comme quoi, la culture c'est pas pour le bon peuple, ça leur dérangerais les fils de réfléchir ces pov' simplets. Vaut mieux laisser ça aux gens qui savent faire hein. Ttttt c'est pour leur bien voyons. p300 "L'art de l'écriture est réservé à la classe privilégiée des chefs de village. L'écriture permet (..) la multiplication des erreurs. François tient à ce que son peuple reste attaché aux solides réalités. Pour évaluer ses récoltes, et compter ses enfants et ses bêtes, le paysans n'a pas besoin d'aligner des chiffres par tranches de trois."

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étude sur les mediums servant à communiquer : privatisation du langage, la lumière, le son, l'incompréhension, le langage corporel, etc...

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des morts, des pas morts, des autres.
bataille nera, sauvageons, rahllor, le jeune loup, noces pourpres, régicide, manchot....

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bof bof, l'impression de lire un livre pour enfant, petite nouvelle courte plus qu'un roman.
pas du tout prise dans l'histoire, Rincevent prend la place d'un demon dans le cercle d'invocation d'Eric. Quelques bonnes blagues mais sans plus.

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mouhais bof, j'aime pas le plot twist de fin, ou on pseudo brise le 4ème mur : haha maddy Spencer tu n'es qu'un personnage de roman, c'est moi, Satan, qui t'ais écrit comme ça, pour que les gens aient confiance en toi.
Mouhais.... Mais du coup si Maddy n'existe pas, est-ce qu'elle peut vraiment faire appel pour son dossier ? Satan dis aussi avoir crée els parents de Maddy, du coup qu'est ce que al réalité ? Est ce que cela inclut que Satan est omnipotent et donc est Dieu ? Qu'est ce que la divinité si comme l'explique Leonnard les anciennes divinités deviennent els demons des nouvelles cultures ?
En soi c'est interessant comme concepts, mais les personnages ne sont pas très interessant, assez plats, assez lisses.
Et j'aime pas trop le fait qu'on fasse l'apologie de l'enfer "chretiens", mais peut-être que tout cela n'est au final qu'une vaste blague comme "si tu klaxonne plus de 500 fois tu va en enfer" "si tu fais plus de deux pipi dans des piscines tu va en enfer".

Fond intéressant mais forme moyenne, voir nul.

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idée interessante :
Décors : comment les clochards et personnes marginales deviennent peu à peu étrangers à notre monde, finissant par créer leur propre communauté, en dehors de nous, avec ses codes et principes, tel le fameux peuple taupe de New York.
Ambiance : A quoi s'ajoute une surcouche fantastique (minautore, nain, portails spatiaux temporels) se greffant à la ville de Londres, ses magasins, ses rues, son metro.
Style : Aventure : cavalcades, personnages haut en couleurs, quêtes, vengeance, héros au coeur pur, etc.

Sympathique, chouette ambiance, beaux personnages, haut en couleurs, mais trops de details dans si peu de pages, des elements negligés qui méritraient d'etre approfondis.
Tout est au même niveau.

Annotation :

mouhaaaaais s'pas mal mais j'ai presque plus aucuns souvenirs 3 mois après du bouquin.
La mort embauche un apprentis, qui lui salope le travail parce que c'est un humain avec des sentiments. S'ensuit des conflits spatiaux temporels ou des gens censé mourir ne meurent pas ce qui déforment les réalités. La grosse idée intéressante : le traitement des paradoxes temporels et des altérations qui peuvent en résulter, de leurs impacte, etc.
ex : la princesse devait mourir. Mais elle est en vie. Sauf qu'il était écrit qu'elle devait mourir. Toute la ville pleure sans savoir pourquoi et son successeur sur le trône prépare son couronnement. Alors que la princesse est toujours en vie. Elle paye des crieurs de rue pour hurler à son peuple "la princesse est en vie", de façon à ce que SA réalité (ou elle est vivante) reste tangible.

Annotation :

agréable surprise
Si j'osais je comparerais à un Palahniuk. Le même esprit sale, un peu dérangeant. Qui questionne sur la nature humaine et ou à la fin lorsque l'un des personnages principaux meurt dans des conditions absolument wtf (autre point communs) on se dit : "oh.... quelle vie étrange avait ce personnage" tout en étant très désappointé parce que l'on vient de lire.
SPOIL
On parle quand même d'un fucking singe, partenaire d'une tueuse à gage sans nez. Cette dernière, qui aime maltraiter lors de séances bondage, des noirs ayant des difformités physiques.
Et en plus on parle aussi de l'acceptation de la communauté noir au sein de l'élite blanche, de l'utilisation médiatique d'un flic ripoux noir, de sa femme/pute accroc à l’héroïne, de comment il dezingue un parain de la drogue et tout ses équipiers de police racistes.
NON MAIS VOILA QUOI.
cet auteur est fou. ou c'est un génie

Annotation :

in english please ;)

Féministe de la première à la dernière page
la condition de la femme, dans les campagnes notamment, son rôle au sein du foyer, le fait qu'elle soit sous évalué, qu'on ne l'écoute pas, qu'on la considère comme une donnée négligeable (bébé Typhany !), l'importance des apparences, le fait qu'on ne doive pas s'y fier.
Grandir, dépasser l'étape du deuil (ça m'a fait chialer au moins 3 fois putain).... Prendre ses responsabilités, s'imposer, gagner confiance en soi.
Etre une femme forte et independante, qu'est ce que cela implique, savoir aussi travailler équipe, faire confiance.
Et en même temps accepter, les autres (les elfes, les hommes) être bons avec eux et ouverts d'esprits, accepter leurs différences, en tirer le meilleurs.
Et tout ça caché dans la trame narrative (attention ceci est un roman "jeunesse") :
c'est une gentille sorcière elle dois protéger son village des vilaines fées.

Brillant.