2016//MINI-CHRONIQUES//2016

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Bertrand Betsch fait dans le genre Florent Marchet, Albin de la Simone, etc. (patronage Souchon quoi) mais La vie apprivoisée, malgré son joli titre, m’a paru être nettement en dessous des albums des susnommés. Chant assez moyen + paroles assez moyennes = album assez moyen.

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Que t'est-il arrivé Philippe pour nous pondre un truc pareil, rempli de pseudo-tubes confinant souvent au mauvais goût absolu. Désolé mais je retourne à mon Premier Amour...

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Plutôt joli mais loin d'être inoubliable.

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Assez banal mais meilleur que ce que j'ai bien voulu croire à première vue. Assez marrant d'ailleurs cette histoire d'autotune et de robot.

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Pas entièrement convaincu. Mélange d'attirance et de répulsion. Difficulté à suivre l'artiste parfois. Et pourtant l'émotion. A chaque fois.

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Du blues en 2016, ça fait toujours du bien. Et puis qu'attendre de plus des Rolling Stone si ce n'est ça, jouer du blues comme ils savent si bien le faire.

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Wow.

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J’ai l’impression que depuis le très bon My Wilderness, Piers Faccini a un peu baissé le pied au niveau de la qualité de sa musique. I Dreamed an Island manque clairement de chansons vraiment marquantes. Malgré tout l’album séduit par son côté envoûtant grâce à ses parfums orientalisant et relie le folk traditionnel occidental à l’Afrique et au Moyen-Orient.

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Quand on se prend pour Gainsbourg et qu'on ressemble à Marc Lavoine.
Aie. (Et en plus, en voulant faire son homme à tête de chou, Jil is lucky blasphème la superbe chanson qu'est "Manon" de Gainsbourg, grrrr.)

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Un mec qui s'est inspiré de l'île de Mull (=le paradis) ne peux que produire de la musique chouette. [Comment ne l'ai-je pas découvert plus tôt?]

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On parle beaucoup (et à juste titre) de Neil Young mais il ne faudrait pas oublier l’un de ses vieux compères : David Crosby (oui celui de Crosby, Stills & Nash). Il m’avait déjà surpris avec l’album Croz en 2014 (le premier depuis 1993) que j’avais trouvé très bon. Le revoir si vite est donc étonnant. Je crois que Lighthouse est moins bon que Croz mais en tout cas le charme opère vraiment sur la longueur et la fin d’album se révèle la partie la plus envoûtante.

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Pendant le temps d'un album, je me suis revu à 17 ans, lors des manifs lycéennes. On écoutait Danakil, entres autres. L'époque a changé. J'ai veilli. Danakil n'est plus ce que c'était, ne représente plus ce qu'il représentait. Écoutez Danakil en 2016, c'est un peu comme écouter La Rue Kétanou ou Les Amis d'ta Femme, c'est un bon moment de nostalgie mais vide de résonance.

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cf. critique:
http://www.senscritique.com/album/Braver_Than_We_Are/critique/107568223

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Gentillet.

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Étonnant cette espèce de variété typiquement française mais plongée dans un bain anglo-saxon (la prod’ notamment). Il y a quelques faux pas (le ton parfois trop maniéré par exemple) mais dans l’ensemble, Brille est un album moyen mais intéressant et surprenant à certains égards. Soleiman n’est pas encore au niveau de ses aînés (je pense à Méliès notamment, Beaupain aussi) mais il est prometteur.

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Dans mon souvenir j’aimais bien Wild Beasts.
(« Ponytail » est pas mal mais toutes les chansons semblent fondées sur la même structure que c’en est agaçant).

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Un peu la même veine que James Blake ou Deptford Goth mais avec plus de barbe et surtout plus de guitare, notamment acoustique (et même quelques réminiscences du premier album de Bon Iver, cf. « Only »). C’est calme, doux, beau, parfait pour les nuits où le sommeil vous boude. Vous rétorquerez alors à votre insomnie en lui susurrant : « I was only falling in love. »
[et il y a même un mini-tube ; « Berlin » repris dans la pub pour une télé Sony et c’était marrant de le découvrir par surprise]

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Un seul mot: BEAU.

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Il y a des voix qu'on a adorées chez les autres, et qui en solo vous effleurent à peine. Si les compositions de Damien Rice m'ont toujours fait frissonner - et ce en partie grâce aux chœurs féminins - il n'en est rien de celles de Lisa Hannigan. Je crois même que je n'aurais pas fait le rapprochement si je ne savais pas à priori que les deux artistes étaient liés. Un album joli certes, mais bien fade.

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Rockfarmers ne m'a pas procuré un seul frisson de plaisir... si ce n'est pour la chanson "The run", très différente des autres et juste magnifique.

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On est loin du génial "Plans" mais j'ignorais que Death Cab officiait encore donc ça fait quand même plaisir de les retrouver avec un album plutôt plaisant.

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Décidemment les « gros » albums de l’année me laisse assez indifférent. Après Radiohead, au tour de Frank Ocean. Pour des raisons assez similaires finalement. Une sorte de platitude, aucun morceau vraiment génial et l’ennui qui se pointe à partir du 9e ou 10e morceau. Et l’incompréhension devant tant de louanges. [et tous ces espèces d'intermèdes de paroles ou de bruitages pour faire oublier que les compos ne tiennent pas tant la route que ça...hum]

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Le manque de subtilité dans la musique m'a toujours un peu écœuré.

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Ce doit être le 10e album pour Tue-Loup. Voilà 20 ans que ce groupe avance dans l’ombre du rock français. Et pourtant, à l’écouter aujourd’hui, on se rencontre à quel point il a dû influencer une certaine scène actuelle (Radio Elvis par exemple).
Ramo est finalement un album peu rock et très poétique. À l’écoute, j’ai même l’impression que plusieurs chansons sont écrites en vers (je pense notamment à « Hirondelle » qui doit être en hexasyllabes). Des vers auxquels il faut tendre l’oreille car la voix du chanteur ne paie pas de mine, manque de coffre – et c’est ce qui lui donne son charme.

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Je ne connaissais K.D Lang et Neko Case que de nom. Et Veirs point. Voici une bonne opportunité de combler quelques lacunes avec cet album à trois voix. On a ici affaire à un album tout ce qu’il y a de plus américain. Mélange d’Americana et de Country classique, l’album séduit surtout pour son habile mélange des voix et son homogénéité combinant leurs styles respectifs. Un album assez chouette et agréable pour les après-midi tranquilles (6 ? 7 ? hum…)

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L'ennui... On en fait pas un peu trop avec cet album? (les p'tits bidouillages pour faire style, bon...)

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Très très troublant cet air de Françoise Hardy. Très beau aussi par moments. Un côté rétro pas désagréable mais qui laisse quelque peu perplexe.

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D’emblée « Au sud de la banlieue nord » captive. Cette voix posée, qui chante à peine. Ces paroles pessimistes (lucides ?). Quelque part entre Biolay et Fauve, on se dit que tout ça commence bien. Mais l’équilibre entre réussite et ratage est précaire. Tout l’album va alors oscillé entre ces deux pôles. Parfois ça marche, parfois non. Un morceau plaît un jour, le lendemain non. On est jamais loin de la caricature mais jamais tout à fait. Tout ça est au final très français. Un peu nihiliste, un peu cynique. Toujours sincère. Touchant ? Toujours un peu…

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Album très moyen quand on connait les précédents live du Loner (notamment Live Rust et Weld). Promise of the real est certainement un bon groupe mais ne claque pas comme Crazy Horse. L’ambiance live n’est pas très bien captée. L’ajout des bruitages d’animaux ne sert à rien et peut même s’avérer irritant. Perso je préfère en rire (Neil Young et ses lubies…) On comprend bien le message : célébrer la Terre et la Nature. C’est honorable mais musicalement assez décevant.

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Album plus ou moins conceptuel basé sur l’Aphrodite de Pierre Louÿs (1896) (des passages sont lus par une voix féminine). Un peu bordélique, aussi classique que psyché, mélangeant antique et science-fiction. On comprend pas grand-chose. Des fois c’est beau. Des fois c’est kitch. Des fois c'est marrant (les jeux de mots dans « Comme un arbre ses fruits », chanson impressionnante comme sait en faire Manset, tout comme « Le lys dans la vallée » )
Ce n’est en tout cas pas ce que Manset a fait de mieux – loin de là ! mais ne pas y jeter une oreille aurait été dommage.
[Palme pour la pochette la plus laide depuis belle lurette (mais peut-être est-ce de l’humour… venant de Manset on se ne sait jamais trop).]