2017 en films

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Un film génial pour commencer l'année ! Gabin est impressionnant, la tension est constante, l'émotion aussi. Un concentré de bon cinéma en 1H20.

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Pas franchement rigolo, pas vraiment palpitant non plus, du "déjanté" finalement bien lisse.
A part pour le plaisir de revoir Robert "Misfits" Sheehan (sous-exploité, dommage) et la reconstitution très sympatoche du milieu hippie, ça casse pas trois pattes à un canard.

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On frôle l'imposture intellectuelle avec ce n'importe quoi total, mais étonnamment ça passe pas trop mal. Je pense qu'il faut aimer la musique electro et les gros délires.

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Franchement le copier/coller rend les sketches un poil moins drôle qu'à l'origine, il manque un peu de pêche, un peu de Graham Chapman aussi.
Les numéros musicaux servant à faire les transitions sont bien foutus mais ça reste vraiment pas mon truc.
Malgré ça c'est drôle, foutraque, irrévérencieux, et surtout, étrangement touchant de voir ces papys un peu usés, mais heureux d'être ensemble sur scène.
De l'humour, mais surtout pas mal de nostalgie...

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Étonnant, assez loin du film décérébré que l'affiche, le titre et la moyenne SC laissent présager. Un bon film de guerre, sur fond de SF, qui offrent même quelques très beaux moments, et plus original que 90% de la production actuelle dans le genre.

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Visuellement très beau, très bien interprété, c'est un hommage à la magie du cinéma, pas toujours très subtil mais ambitieux. Ce film me laisse une impression paradoxale d'originalité super conventionnelle...

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Un samouraï sans épée qui refuse de se battre. Condamné au seppuku, il obtiendra néanmoins la grâce s'il parvient à faire rire un jeune seigneur catatonique. Il commence avec de simple grimaces ou danses du ventre, mais le jeu prendra vite une ampleur surprenante.
Je m'emballe peut-être un peu sur ce film, mais j'ai trouvé ça beau, original, inventif, drôle, émouvant, poétique... une réussite !

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Comme d'habitude avec les films de Jodorowsky, j'adore mais je suis incapable d'exprimer le pourquoi ou le comment... trop singulier, trop fou, trop mystique, pour trouver les mots ?
La seule pensée exprimable que j'ai eu à la fin du film : "putain, ça, c'est du cinéma !"
Je résiste pas à l'envie de caler cette citation, où le narrateur âgé s'adresse à lui-même, enfant :
« Tu es avec moi. Tout ce que tu seras, tu l'es déjà. Réjouis-toi de tes chagrins : grâce à eux, tu arriveras à moi. Pour toi, je n'existe pas encore. Pour moi, tu n'existes plus. A la fin des temps, quand la matière entamera son chemin de retour à l'origine, nous n'aurons été, toi et moi, que des souvenirs. Jamais une réalité... Quelqu'un, quelque chose est en train de nous rêver. Alors, donne-toi à l'illusion. Vis ! »

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Un Araki bien sage, pour un film assez linéaire, à la symbolique déjà vue et revue. On est plus proche d'un Mysterious Skin que d'un Kaboom ou d'un Nowhere. Le plus réussi est sans doute l'ambiance vaporeuse et mystérieuse du film. Un film sans défaut majeur, qui se regarde sans déplaisir, mais que j'aurai totalement oublié dans quinze jours.

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Excellent film mêlant aventure, espionnage et comédie (et romance, mais c'est moins réussi.) Les ficelles sont parfois un peu grosses, mais c'est rythmé, super beau, prenant, et Cary Grant est hyper classe en James Bond malgré lui.

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Soyons clairs, "Arrival" n'est pas une révolution de la SF. Beaucoup de choses sont convenues : des gentils scientifiques, des méchants militaires, un message de paix universelle et un drame familial pour ajouter la pincée d'émotion.
Mais voilà, pour moi la SF c'est de la réflexion et du rêve. D'un point de vue philosophique, c'est loin d'être inintéressant, mais assez léger, ce n'est pas Blade Runner ou 2001 non plus. Par contre du rêve le film m'en a vendu à la pelle.
J'ai trouvé ça beau, magique, trippant : 9/10, la note du coeur !

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J'adore le concept (tourner un film discrètement, sans autorisation, à l'intérieur de Disneyland), j'adore l'originalité, et je pardonne facilement le jeu d'acteur approximatif et les effets cheaps.
Par contre j'ai trouvé simpliste de se contenter de prendre le contre-pied systématique de Disney en mettant de la peur, de la tension sexuelle, du malheur et une famille dysfonctionnelle dans le parc. Et dire que Disney c'est du bonheur artificiel, pré-fabriqué, voilà du bon subversif à 2 francs pas vraiment bouleversant.
Par contre j'ai detesté que ça soit du WTF sans cohérence, du délire sans véritable histoire, du compliqué "pour faire genre", c'est pas du Lynch ni du Jodorowski mais juste du bluff...

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Un film dont l'ultra-violence peut sembler banale aujourd'hui, je ne suis pas sûr que ça soit bon signe... par contre formellement c'est une grosse claque, presque chaque image, chaque plan est un choc rétinien.
Un classique, unique en son genre.

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La première partie, au camp d'entraînement, est géniale. La seconde au Vietnam, l'est aussi mais me semble un peu plus conventionnelle, et peut-être un poil longue.
Malgré tout, un superbe film de guerre.

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Ce film est génial. Après avoir lu l'intégrale des BD, il l'est moins. Il manque tellement de choses !
Mais c'est tellement épique, démesuré, avec une animation et une BO démentes, que même amputé d'une moitié de son histoire, c'est un film à voir absolument.

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Finalement comme c'était risible je ne me suis pas trop ennuyé.
Encore pire que le premier mais finalement moins emmerdant, donc. Mon seul regret, ne pas avoir pris de quoi noter les meilleurs dialogues.

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C'est comme un nanar sauf que c'est bien joué, correctement réalisé et qu'au lieu de meubler avec des dialogues vides et des scènes d'action cheapos, on raconte une histoire.
Bref une adaptation parodique plutôt sympa, pas un chef d'oeuvre (il n'a d'ailleurs pas cette ambition) mais pas du caca non plus, ce film m'a fait passer un très bon moment sans que j'en ai trop honte.

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Une adaptation très correcte. Basil Rathbone fait un bon Sherlock et les paysages sont splendides, mais l'atmosphère mystérieuse ne l'est pas autant que dans la version de 59 avec Peter Cushing, il manque l'ombre, le doute du surnaturel.
Un gros 6, plutôt un 6.5, mais c'est meilleur que l'épisode de Sherlock consacré au même chien.

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Tout ce que je n'ai PAS envie de voir dans un film d'animation : des personnages moches auxquels on ne s'attache pas, de la morale formatée tellement lourdingue que Disney passerait pour un anarchiste à coté, des clichés, encore plus de clichés, du français "djeun's de banlieue grave ou bien wesh wesh" en guise de dialogues, des gags déjà vus mille fois, des références pas fines, une pseudo histoire qui se résume à "deux losers trouvent une copine", et même une putain de battle de break-dance.
A aller voir en survêt' Lacoste.

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Un bon film d'horreur à l'ancienne, oppressant et surprenant.
A regarder sans lire de résumé ou de critique avant, risque de spoil !

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Un pauvre salary man japonais, dont la femme est mourante, s'abonne à un "club" masochiste, dont les hôtesses peuvent débarquer n'importe quand pour te latter les couilles ou te mettre une boule de soumission. Bien sûr ça va dégénérer...
Donc oui c'est bien barré (il faut avoir plus de 100 ans pour comprendre ce film d'après le réalisateur), inhabituel, un peu glauque, on sent que ça se veut critique, subversif et réflexif... mais globalement on s'ennuie entre deux saynètes, de plus en plus excessives et absurdes, et le propos ne va pas très loin.
Reste l'originalité, et quelques sourires.

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Une comédie très sympa, pas forcément hilarante mais dont le propos est désespérément envisageable : ce monde rempli de crétins, c'est un futur possible, c'est aussi une simple exagération de notre présent.
Une comédie prophétique qui milite contre l'abrutissement et la facilité, dans tous les cas j'achète.

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Ce qui m'a le plus frappé dans cet excellent policier / thriller, c'est sa modernité. Dans la mise en scène, dans l'histoire, dans son propos. Des images puissantes, des émotions fortes et contradictoires : vraiment un beau film.
Par contre l'allemand demeure une langue très laide.

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C'est loin d'être un mauvais film... je n'ai pas trop accroché aux quelques chansons, mais la mise en scène de la folie est superbe, le crescendo dans l'angoisse, la confusion et l'horreur est très bien géré. L'interprétation est convaincante, et le film contient quelques moments de poésie et son lot d'émotions.
Mais putain qu'est-ce que c'est glauque et triste !

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Un très bon giallo, juste en dessous des "Frissons de l'angoisse". Peut-être pas 100% cohérent mais assez surprenant, et gentiment érotique.

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Le début est facile, caricatural, mais néanmoins assez drôle. On y découvre les astuces du radin, et ses angoisses : en gros ce qu'il y a dans la bande-annonce.
La suite se résume hélas à deux quiproquo et l'inévitable rédemption dégoulinante de bons sentiments, prévisible, molle et mièvre.

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Film noir, film d'espionnage, thriller symbolique... Passionnant dans le fond, assez parfait dans la forme, c'est ce que j'appelle un bon film.

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L'arrivée d'un rat "possédé" dans une famille BCBG va révéler à l'extrême les personnalités : homosexualité, sado-masochisme, tendances suicidaires, inceste, meurtre, tout le bordel y passe en 1H15.
Complètement barré, glauque, malsain, mais aussi drôle, cynique, original, Sitcom se regarde sans déplaisir, comme un jeu de massacre un peu facile mais joyeusement excessif.
Dommage que l'approche soit finalement assez lourdingue, le film se contentant d'enchaîner les scènes "choc" et les clichés.

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Oh, la grosse claque que j'ai pas vu venir !
"Les proies" est le genre de pépite dont je ne comprends pas qu'elle soit aussi méconnue. Il y a une ambiance de malade, Clint est séducteur, manipulateur, mais également blessé et retenu... une tension extrême et un vrai film choc.

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Mouais... je suis absolument fan du Monthy Python Flying Circus mais là je suis un poil déçu. Je ne sais pas pourquoi ces sketches, issues de la séries, m'ont fait moins rire dans leur version rejouée pour le cinéma. Moins spontané ? Les mouvements de camera ? Je sais pas, mais c'est juste sympa, alors que la série est hilarante.