2017MINICHRONIQUES2017

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Une sorte de petit frère de Max Richter. Encore plus délicat, tout aussi envoûtant.

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Bwah c'est quoi cette soupe?!! Je ne connaissais pas Steven Wilson et bien To The Bone ne m'invite pas à en connaître davantage...

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Désolé mais ça m'a profondément ennuyé.

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Comme souvent chez Sufjan Stevens (en ce qui concerne ces derniers albums en tout cas), c'est très beau mais aussi un peu ennuyant. Ici l'épopée galactique est très bien suggérée musicalement mais il faut aussi savoir s'accrocher et la combinaison de cosmonaute pèse un peu sur la durée.

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Très doux et très rugueux à la fois. On s'y plonge, on s'y perd.

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Un peu déçu. M'a semblé plus banal que From here to there ou Everest.

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Après la beauté du projet Détroit, Cantat revient avec un album plus basique. On perd en surprise mais pas en force. Si certains morceaux sont moyens ("Chuis con" dans une veine Noir Désir ratée par exemple), d'autres sont d'une beauté déchirante ("Les pluies diluviennes" et "Anthracitéor" bien sûr).

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Déçu. J'ai trouvé le jazz de Tony Allen trop rempli, de notes, d'instruments. Où sont passés les silences si subtiles du jazz?

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Guitare acoustique, chant susurré, quelques toutes petites touches électro. Disque agréable pour accompagner le café du matin dans la froideur de l'hiver. Quoique un peu mélancolique peut-être. Mais tous les matins d'hiver ne le sont-ils pas?

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Quelques chansons m'ont bien plu ("Le bouquet", "Feuilles volantes") mais dans l'ensemble plutôt déçu par rapport à ce que je peux connaître de lui.

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Ouh ça pique les oreilles! (mais quel sens du tube quand même!)

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Je reconnais que c'est pas mal. Mais la musique de LCD Soundsystem ne m'a jamais trop emballé.

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Du blues façon Fink qui donne un résultat plutôt intéressant. Aucune chanson n'est vraiment dingue mais l'ensemble oscille entre le rugueux et le vaporeux et le mélange fonctionne.

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Beaucoup trop banal à mon goût.

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C'est parfois un peu énervant (le romantisme post-adolescent a outrance a ses limites) mais il faut bien avouer qu'il y a quelque chose de très représentatif de notre époque chez Tim Dup qui mélange sans hiérarchie variété française, légères touches hip/hop ou électro et piano assez classique.

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Andrew Bird poursuit ses explorations instrumentales (nommées Echolocations), qui tournent autour du violon, son instrument de prédilection. C'est plutôt minimaliste, assez contemplatif. Si le début m'a séduit, la fin m'a un peu ennuyé.

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Ça reste dans l'ensemble très moyen. C'est même parfois insupportable (allez vas-y que je te ressert une grosse louche de soupe) mais, car oui il y a un mais, ce Songs of Experience (paix à toi William Blake, tu n'y peux rien) m'est apparu bien moins pire que son prédécesseur. La preuve, je l'ai écouté deux fois en entier (quoique ce fut un peu dur sur la fin). U2 est certes complètement dépassé mais, pour cette fois, le groupe évite la honte (Bono peut continuer à planquer tranquillement son fric en Lituanie).

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Murat surprend son monde avec cet album patchwork qui ressemble à un work-in-progress. Le rendu n'est pas déplaisant. On s'y perd un peu mais ça reste tout à fait écoutable. Ainsi, si l'on peut louer la prise de risqué, il n'en est pas moins que cet album ne convainc qu'à moitié. (J'ai lu je ne sais plus où que c'était le meilleur album du genre depuis L'Imprudence de Bashung. La comparaison me paraît bien hasardeuse, on est bien loin de ce chef d'oeuvre!)

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C'est parfois très beau ("Paranoid", "Bury the hatchet") mais ça m'a un peu glissé sur la peau sans l'imprégner...

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Wow la claque. Difficile de poser des mots après cette première écoute.

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Après des albums de reprises de Merle Haggard (Best Troubadour) et de lui-même (Pond Scum), Bonnie Prince Billy reprend ici un album en entier, à savoir Sonata Mix Dwarf Cosmos de Susanna (une chanteuse norvégienne je crois) sorti en 2007. Vous allez me dire quel intérêt, surtout quand on ne connaît absolument pas les chansons originales? Je vous répondrai que je me suis dit la même chose. Certes, il y a de belles choses (comme toujours chez BPB) mais je dois bien avouer que le gugusse commence à lasser. Qu'il est loin le temps des I See A Darkness et autres The Letting Go...

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Mouais.

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Neil Young, c’est un peu comme le Beaujolais nouveau, ça revient chaque année, c’est pas toujours très bon mais ça fait toujours plaiz’. Bon la comparaison est peut-être pas si bien trouvée car finalement ce nouvel album est vraiment pas dégueu. Ceux qui aiment le Neil Young un peu foutraque seront ravis. Heureusement qu’il y a encore le Loner pour nous offrir des accords bien cradingues ! Si on ne trouve pas ici de morceau incroyable, il n’en est pas moins qu’entre les rock enragés (et engagés)(« Stand tall »), les ballades countrysantes (« Change of heart »), les blues de bastringue (« I’m digging a hole ») et les morceaux inqualifiables (le démentiel hispanisant « Carnival »), il n’y a rien à jeter non plus.

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Après le réussi What's Left Is Forever en 2013, Thomas Dybdahl creuse le sillon d’une folk lumineuse et mélancolique (l’un n'empêche pas l’autre) avec quelques touches pop (un peu d'autotune et quelques sytnhés par exemple) pour un résultat qui ravira tous ceux qui aiment l’indie folk un peu vaporeux. Tout n’est pas réussi (« Just a little bit » bof) mais une chanson comme « No turning back » résume bien cet habile mélange.

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Si à la première écoute, j’avais été déçu par le manque d’audace de ce nouvel album, les écoutes suivantes m’ont amené à une conclusion toute différente : en fait The Study On Falling est un album certes classique, mais classique au sens d’intemporel, dans la pure tradition folk (coucou Bobby bien sûr mais aussi Leonard Cohen sur «The Golden Calf ») . Et ça c’est la classe (beaucoup de bonnes chansons mais « Sweet Babylon » et « My old pain » devraient suffire à vous convaincre).

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C'est vraiment très beau, un vrai petit cocon sous ce déluge glacé de novembre mais, je ne sais pas pourquoi, si ça m'a réchauffé, ça n'a par contre pas pénétré mon petit cœur (trop emmitouflé peut-être).

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Un petit peu déçu. "Miami" met l'album sur de bons rails mais il faut attendre "Prince of Tears" la dernière chanson pour retrouver un morceau aussi réussi. Entre les deux, un remplissage pas désagréable mais vite oublié. [à part ça, le style mi-crooner mi-glandeur de Baxter reste tout à fait sympathique).

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Musique de hippies (au cas où la pochette n'aurait pas suffit à le deviner) qui transpire la paix, la foi et les mantras. C'est sympathique mais le premier album (First Mind en 2014, souvenez-vous de l'entêtant single "Cucurucu") du bonhomme m'avait plus marqué.

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Burgalat, c’est un peu le croisement de Houellebecq, Katerine et Air. Le chant est assez rebutant, la musique parfois banale mais l’ensemble est cohérent et il s’en dégage un truc, au charme un peu suranné et plutôt bien foutu.

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Après 3 albums qui m’avaient paru bien sympathiques, Gundersen revient avec un White Noise plus problématique. D'abord très orienté pop rock, il dégouline et commence par rebuter. Mais le garçon sait s’y faire et petit à petit on retrouve un Gundersen plus calme et planant qui corrige le tir. Un peu déçu quand même.