2018

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Revu +1
James L. Brooks, c'est tout le temps parfait apparemment, mais pour décuver c'est vraiment d'une douceur merveilleuse.
L'année commence avec un grand film.

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Tout pourri.

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+1
C'est totalement sublime. Plus aucune réserve. Jarmusch au sommet, son plus grand film depuis et peut-être avec Ghost Dog. Je vais en entamer une rétrospective complète en revoyant même les derniers.

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Mise en scène assez pauvre, mais scénario souvent brillant et actrice vraiment immense là, beaucoup plus forte et nuancée que dans Miss Sloane. Le reste du casting est excellent, ce qui m'a permis d'être quand même vraiment dedans.
Ça s'oublie sans doute, mais c'est quand même pas mal. Après si c'était Bigelow, Scorsese ou Fincher derrière la caméra, c'était un chef-d'oeuvre.

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De beaux moments féeriques, mais 100 fois trop longs et répétitif. Les personnages sont inégaux, et il y aussi des choses moches quand même.

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Très curieux film, beau dans son étrangeté et sa radicalité, même si tout ne fonctionne pas. Des moments de mise en scène et de montage monstrueux ici et là.

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Un beau teen-movie, avec des élans de tristesse et d'émotions très forts, malgré quelques facilités.

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Quand même un peu déçu, je ne sens ni la mélancolie ni la finesse d'Everybody Wants Some. Evidemment, le décorum du film et les personnages donnent souvent du charme à l'ensemble, et il reste quelques très beaux moments et quelques belles conversations en voiture. Mais il me semble que Linklater est là dans un registre plus "potache" (c'est pas le bon mot mais je trouve pas mieux) et il me paraît moins à l'aise.

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Passionnant et complexe, une méthode qui fonctionne à chaque fois. On voyage et on apprend plus en 2h36 qu'en une année entière. Ça les vaut donc bien.

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Chef-d'oeuvre absolu. Premier Fulci, première gigantesque baffe.
Terrorisant et sublime,la violence la plus poétique et lyrique qui soit. Sinon, jamais des corps ne se sont aussi bien décomposés à l'écran.
Mes yeux se décomposaient aussi devant tant de beautés.

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Un Godard qui m'émeut beaucoup, même si je m'y perds. Surtout quand je m'y perds. Pas tant pour les jeux de mots, l'eau, les fulgurances d'éloquences (celles de Jules le jardinier !), les silences, les répliques géniales, la mise en scène extraordinaire de la nature, les blagues (très drôles), une scène de noyade démente, les travellings à tomber par terre, sa fin lumineuse, que pour ce qui fait le lien entre tout ça: le montage, plus harmonieux que jamais. Il protège et magnifie tous les instants de sidération.
Sinon, je suis tombé amoureux de cette réplique:
"Qu'est-ce que vous faîtes ici ?
(Et Delon (!) répond:)
-Je fais pitié"

"N'empêche qu'il faudra savoir ce que c'est qu'une image avec tous ces films en porte-feuille.
-Une image ?
-Je vous dis quelque chose, vous faîtes une image. La neige sur l'eau...
-Le silence sur le silence.
-Pas mal Joe *Clap clap clap* "

(Je pense que Malick aime beaucoup le Godard post-80)

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Tout petit Baumbach, mais contrairement aux autres tous petits Baumbach (du style Mistress America), les personnages sont vraiment trop souvent relous et le film est souvent fatigant, surtout au début, celui-ci commençant vraiment très mal.
Ensuite, ça va mieux, parce que les acteurs quand même bons et qu'il y a deux ou trois belles idées de récits et de dialogues. Mais sinon c'est paresseux (le traitement de Jean...), et pas passionnant.

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Revu +1 +Recommandé (je l'avais vu il y a trop longtemps, mon souvenir était vague)

L'humanisme lénifiant des grands films historiques de Spielberg d'avant est bien loin. Tout est noir et angoissé. Immense film politique à la complexité démente. Peut-être le plus grand (américain) sur le conflit. Au-delà du casting parfait, et de la mise en scène toujours plus étourdissante (et ses sidérants reflets...), c'est vraiment cette complexité qui fascine, comment il arrive calmement à tout poser sur la table et à retourner les consciences au fur et à mesure que son personnage se perd dans sa propre folie. Il y a aussi la puissance et la pureté des plus grands mélodrames, en un plan, une scène.
Spielberg est le plus grand.

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Hyper con, hyper moche, hyper chiant. Tout ce qui est potentiellement intéressant est plagié (en ridicule, mal écrit et débile) du Jour des morts vivants.
C'est énervant.
Le casting est un enfer sinon.
J'avais envie d'aimer, mais non. C'est puant, inutile et mauvais.

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Pfiou, maîtrise partout. Un morceau de mise en scène d'anthologie toutes les 10 minutes. Un personnage vivant dans un fantasme de cinéma permanent, permettant à Spielberg d'être plus virtuose que virtuose. C'est juste splendide.

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Chef-d'œuvre absolu. Spielberg comprenant tout de la performance capture, s'en sert pour aboutir à la forme la plus complexe, la plus jouissive et la plus folle de sa mise en scène et de son cinéma. C'est une plongée directe dans l'imaginaire de Spielberg, car plus rien ne peut l'arrêter et en même temps il ne fait pas n'importe quoi parce qu'en animé - chaque plan, chaque idée de découpage, chaque plan séquence est une leçon en soi.
Une seule question subsiste, comment un tel film est-il possible aujourd'hui ?
Même si j'ai un peu peur après la vue d'une bande annonce, j'attend plus que jamais Ready Player One. J'irai le voir en Imax 3D, parce que même en 2D la puissance du relief se voit partout ici.

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Magnifique film dont je n'avais pas saisi la puissance, la complexité et l'actualité à sa sortie en salles. Pour ma défense, je l'avais vu en plein milieu de concours blancs, et par conséquent j'avais quand même le sentiment d'avoir louper un truc (c'était bien la prépa quand même).
Bref, grand film classique superbement écrit, un beau personnage hollywoodien comme on fait plus et c'est dommage. Ce qui fait d'autant plus de bien ici.
J'ai pensé plus que jamais ici que Spielberg avait quand même besoin de scripts en béton pour mettre en place tout son génie de mise en scène. Tous les films que j'ai revu ces derniers jours sont tellement sublimement écrits...

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ça commence vraiment très mal, avec Tom Hanks qui en fait 14 tonnes sur un mode assez relou. Bizarrement on s'y fait. Sans doute parce que le côté politique du film prend le dessus. Il y a des scènes à ce niveau vraiment démente (celle où on veut le forcer à dire qu'il ne veut pas retourner dans son pays en guerre est sidérante) qui font dépasser le côté sirupeux au premier abord.
Ce qui fait que, malheureusement, le plaisir éprouvé devant le film, bien que réel, est essentiellement théorique, même s'il reste de beaux moments burlesques, de jolis moments d'émotion, et la maestria de Spielberg (les écrans et caméra de surveillance c'est vraiment top). Bon film quand même du coup.

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Bon bah c'est quand même bien dans l'ensemble tout ça. Si on enlève les blagues relous sur la vieillesse. c'est même aussi bien que les autres. Le délire des aliens est mortel, c'est empli de supers trouvailles visuelles, et c'est du beau spectacle à l'ancienne très bien fichu. Et puis ça se finit par un mariage. Aucun mauvais film ne s'est jamais fini avec un mariage. J'oserai même dire que Shia est cool.

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Deux scènes de repas bouleversantes, un plan sublime dans une salle de cinema, le plus beau mouvement de caméra que j'ai vu de ma vie sur une plage et pleins de merveilleux plans sur cette meme plage.
Une actrice extraordinaire pour ce beau personnage triste. Dialogues sublimes. 1h41 passant en 10 minutes. Schubert. Chef-d'oeuvre.

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Un petit 6 plutôt généreux parce globalement je suis déçu. Il y a vraiment des choses très nulles dans le film (les dialogues sur le sexe sont embarrassants). Mais comme toujours il reste des beaux moments de rêverie, de belles scènes de sexe, et fort heureusement de l'humour de très bon ton.

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Une scène de fou rire, un achat de téléphone puis une conversation au téléphone, une traversée en voiture, puis en train, des dialogues parfaits, et je suis emporté. Linklater, le roi du rire en pleurant. Film (presque) parfait.

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Joli et intéressant. Rohmer filme très bien le réel.

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Film politique hallucinant d'actualité. Je pense qu'il est beaucoup plus grand aujourd'hui qu'à l'époque. Sinon comme toujours acteurs géniaux, et partout des dialogues merveilleux. J'aime beaucoup les moments documentaires aussi.

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Passionnant. Ça faisait longtemps qu'une intrigue ne m'avait pas excité à ce point. Le film forme une trilogie avec Lincoln et Bridge of Spies s'interrogeant sur démocratie et ses difficultés. Après les instances politiques, puis celles judiciaires, Spielberg s'intéresse donc au journalisme, en évacuant aucune des questions qui fâchent: sensationnalisme, lutte d'ego, relations incestueuses avec la classe politique, marchandisations de l'information, etc. C'est ce qui rend le film vraiment fort et loin d'être manichéen (sauf dans ce plan cité au début donc), tout en étant d'une maîtrise purement hollywoodienne assez folle.
Et le mec fait ça en 3/4 mois. Avec un scénario en béton armé ok, mais bon, pas mal le mec.

En fait si c'est un 9. Le traitement du féminisme est beaucoup trop puissant, complexe et actuel pour qu'on en prenne pas la mesure. Le plan que je n'aimais pas prend une autre ampleur en ce sens, et en devient presque sobre. Au-delà de ça, des centaines de scènes sont sublimes aussi en ce sens: pour n'en citer qu'une, la sortie du tribunal de Meryl Streep, extraordinaire.

Grand grand film.

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Fucking Tobe Hooper.
50 premières minutes vraiment immenses, un des plus grands films d'horreur anticapitalistes produisant des images tellement saisissantes. Je rentre dans un Hooper comme dans un film de Hawks maintenant, béas devant la maîtrise du découpage, la suprématie de la mise en scène. Ce que je trouve fou dans la sous-évaluation des films de ce genre de sa filmographie c'est qu'on semble lui reprocher une forme de désinvestissement. Or, que ce soit ça ou un Combustion Spontanée, je sens tellement de désir de cinéma, tellement de foi et de folie.
C'est l'une des meilleures adaptations de King, et une des plus belles réussites de son auteur.
1994-1995: Craven fait son New Nightmare, Carpenter fait l'antre de la folie, Hooper fait celui-là. Les Masters of Horror étaient en forme quand je suis né.

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Petit film sympathique sincère avec une vraie envie de filmer qui est vraiment touchante. J'aime pas trop la fin, et le personnage de la mère manque de nuance à cause d'une écriture un peu bancale (c'est trop long).
Mais ça marche quand même, les enfants son supers même quand ils jouent moins bien.
Willem Dafoe, meilleur acteur du monde.

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Sublime film romanesque et fou. Trop romanesque. Trop fou. Trop romantique. Trop littéraire. Trop foisonnant. Trop émouvant. Trop tout. Film bouleversant dans ses excès.
En fait, Les Fantômes d’Ismaël en est un remake. C'est pour ça qu'il est un peu raté. C'est impossible de refaire ça. Comme c'est impossible de le noter. Peut-être le plus beau Truffaut.
(Léaud est impressionnant)

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Beau film politique. Déchirant film intime.
Essai Godardien d'une grande fluidité, sur le cinéma à la télé, la télé au cinéma, la caméra DV sur grand écran, mais aussi sur la fin d'un couple (de cinéma), et un nouveau monde politique insaisissable. Tout ça avec tellement d'humour, de finesse et de fulgurances... J'adore ce cinéma.

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Paresseux et sans intérêt. Du Woody en pantoufle qui n'en a plus grand chose à foutre de ses personnages. Le traitement réservé à Kate Winslet est vraiment problématique... Vittorio Storaro fait de loin sa pire photo, dégoulinante de guimauve, faisant littéralement n'importe quoi, vomissant ses couleurs moches... Déjà celle de Café Society était bof, il faut qu'il arrête d'essayer le numérique, ça lui va pas c'est vraiment pas beau. Il reste deux trois trucs de mécaniques de récit brillants à se mettre sous la dent, mais globalement c'est chiant, bourré de ficelles, parfois très lourds (le côté théâtral est complètement foireux) et ça ne trouve vraiment pas son ton entre comédie hystérique et drame tchekhovien. Finalement, c'est ni l'un ni l'autre. C'est juste un mauvais Woody Allen.