2018 Lectures

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C'est vraiment brillant, ça se lit tout seul, c'est drôle, c'est intelligent, et ça fait rêver...

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Une écriture très limpide, très fluide, un découpage intelligent, je ne me suis pas ennuyée une seule seconde alors que j'étais vraiment pas convaincue au départ.

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De très belles nouvelles, une écriture aussi limpide et intime que dans "Americanah". Hâte de découvrir un autre roman de cette auteure.

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Une écriture nette et très fluide, de jolis portraits de femmes, une intrigue qui tient la route, une fin un poil attendue mais néanmoins un roman très agréable.

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Pour tout fan de The Wire qui se respecte, il est amusant de rechercher les inspirations de David Simon dans son enquête Easy Money. Mais une fois passé le jeu des similitudes, ça reste une enquête dense, prenante et qui livre un magnifique portrait de la ville de Baltimore.

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J'aime beaucoup l'écriture d'Isabelle Monnin. Ca n'est pas le livre le plus gai que j'ai lu en 2018, ni le plus triste, mais la description de cette enfance giscardienne, cette très belle peinture des relations entre sœurs et les drames personnels aux résonances universelles, tout cela se tient très bien. Un livre qui fait du bien.

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Ok, ok c'est du mash-up de pop culture et de philosophie, ça galvaude et réduit des cheminements hyper riches, ça essaie de faire rentrer des histoires Disney dans des concepts parfois assez ardus (hello Pinocchio) et oui l'auteure passe un peu trop de temps à résumer le film. Mais l'idée reste super intéressante, ça a un petit goût d'année de Terminale avec des auteurs qui font du bien à la tête et ça se lit très vite et très bien.

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Rholàlà c'est tellement tellement mignon ! Lu un soir de canicule, je l'ai lâché au petit matin, émue, nostalgique et toute revigorée à la fois. J'aurais tellement aimé qu'il existe ce genre de littérature jeunesse lors de la mienne, mais bon c'était Judy Blume ou rien !

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Livre-doudou de 2018. C'est comme enfiler un une robe de chambre en pilou, manger des coquillettes au fromage fumantes, re-re-regarder son film préféré un jour de pluie. C'est un livre qui réconforte, qui tient chaud, qui fait du bien à ton petit cœur fatigué du chaos du quotidien. Le roman épistolaire, perso j'adore, on a toujours l'impression de lire quelque chose qui a été écrit pour soi ou au contraire on a ce petit frisson d'interdit de voyeur qui s'immisce dans quelque chose qui ne lui est pas destiné. Les personnages sont un peu clichés, mais plutôt attachants, et le contexte historique de l'Occupation de Guernesey, très bien documenté, nous rappelle, une fois encore, que la 2ème Guerre Mondiale, c'était un immense nuancier de gris. On regrettera peut-être certaines intrigues (les lettres de Granny Phenne) qui s'éternisent et n'apportent rien d'intéressant réellement, une héroïne qui agace très vite parfois, mais on relira probablement, un jour de blues, les échanges de ce cercle littéraire pas comme les autres.

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Ecrit par une bénévole de cours d'alphabétisation, ce livre nous rappelle que loin des reportages du 20h, le parcours des migrants vers l'Europe est toujours une histoire individuelle, et souvent une terrible histoire. Marie-France Etchegoin, scénariste, documentariste, essaie de se tenir loin des clichés, ne se ménage pas non plus en tant que personnage et auteure, et ne réussit pas toujours son coup. Mais son livre, même s'il n'est pas sans défaut, est terriblement sincère et humain. Je le recommande.

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Mignon. Marie-Aude Murail connaît bien ses classiques anglais et si vous aimez les histoires de riches jeunes filles anglaises excentriques mais futées qu'on veut absolument marier (parce que ça sert à ça uniquement, les jeunes filles, hein), ça sera une jolie madeleine à déguster. Avec un petit soupçon d'empowerment qui fait du bien. Mignon, très agréablement écrit et avec des personnages très vite attachants, mais un peu long.

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Bon début, la fantaisie du milieu un peu lassante, mais superbe fin qui aide beaucoup à remonter sa note.

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J'aime beaucoup l'univers de Rosa Montero, son héroïne pas assez androïde en encore trop humaine pour son bien, la dystopie, la critique des travers actuels de nos sociétés par le prisme du futur, mais faudrait quand même voir à pas bâcler son intrigue en deux coups de cuillère à pot, ça fait un peu tache ! Vraiment dommage !

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C'est mon deuxième Kate Morton et c'est toujours aussi plaisant à lire. Ce n'est pas une lecture qui me fera me mettre à genoux d'admiration, mais pour une chaude semaine d'été entrecoupée de siestes sous un arbre, c'est parfait (ou dans sa version hivernale, sieste sous le plaid au fond du canapé quand la pluie crachine au carreau).

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A ne réserver qu'aux inconditionnels des chroniques du monsieur. Si on aime, c'est pertinent, enlevé, populaire, touchant, drôle, et ça se lit aussi bien que ça s'entend.

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Comme énormément de femmes de ma génération, je suis très admirative des combats de Simone Veil et de sa personnalité. La première partie de la biographie, son enfance, adolescence, sa déportation à Auschwitz sont écrits simplement, sans fioritures et forment un témoignage très fort, vraiment. Toute la partie sur la mise en place et la bataille pour la loi IVG se lisent également très bien. Je suis moins convaincue par la dernière partie, mais cette dame en impose, à n'en pas douter.

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Margaret Atwood est une de mes auteures préférées : quoi qu'il arrive, elle écrit de manière extrêmement juste des histoires souvent prenantes avec toujours de très beaux personnages. J'ai très envie de lire les autres volumes de cette trilogie, Le dernier homme et Madaddam.

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Une lecture très divertissante pour les amateurs de pop culture et les nostalgiques des 80s, mais n'en attendez pas plus.

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J'avais la sensation de prendre des grandes bourrasques de vent en pleine tronche à chaque page, récit très immersif, mais à part ça, rien de plus, trop répétitif, trop long, trop lent, trop de vocabulaire marin et poissonneux, j'aime pas faire ça mais j'ai arrêté bien avant la fin. Une écriture assez fluide pourtant.

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Peut-être est-ce parce que je n'ai plus 16 ans depuis longtemps (excepté dans ma tête), peut-être que l'histoire était trop mélodramatique pour une vieille cynique comme moi, peut-être parce que j'ai déjà tellement pleuré à 16 ans à cause de l'Écume des Jours, mais ça ne l'a pas fait pour moi, sorry !

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Pff. C'est comme regarder un mauvais téléfilm du service public dans une chambre d'hôpital un jour pluvieux et froid. Mais quel ennui !