2019 côté bulles et planches

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Cette BD est une petite pépite que je recommande à tous ! L'histoire d'un réparateur d'aspirateur muet qui est pris à tort pour un dangereux criminel par des caïds de la mafia mexicaine qui se lancent à sa poursuite. Ce pitch de base est super original et propice à des situations extrêmement drôles et cocasses. On s'attache vite au personnage de Jacques Ramirez malgré son mutisme car il possède de nombreuses qualités : il est notamment courageux et est un employé modèle. Le dessin est vraiment sublime, retranscrit bien cette Californie des années 80 qui me fait penser à plein de choses que j'aime bien dans la fiction. Les publicités qui s'intercalent au milieu de l'ouvrage sont bien marrantes également. Le seul défaut de cette BD est qu'elle se finit sur un énorme cliffhanger et qu'elle se lit bien trop vite. Vraiment hâte que le tome 2 sorte pour voir s'il sera au niveau et connaître la suite de cette histoire.

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Ma critique de l'oeuvre complète :
https://www.senscritique.com/bd/Akira/critique/192668522

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Une claque, comme l'avait été le film à l'époque de mon visionnage. Un dessin brut, intégralement en noir et blanc, qui laisse peu de place aux nuances et qui se met au service d'un univers sombre et impitoyable, un véritable état de nature au sens de Hobbes, où règne la loi du plus fort. Les dialogues sont crus, mais jamais trop vulgaires. On pourra reprocher à cette oeuvre le traitement des personnages féminins, mais personnellement j'y vois des femmes fortes qui rivalisent avec les hommes dans ce monde de cinglés.

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Relecture d'un de mes mangas préférés, dans cette superbe Black Edition, vouée à remplacer dans ma bibliothèque les 13 tomes originaux.

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Un scénario plus complexe que le premier tome, à base de coup fourrés, manigances et manipulations en tous genres. Une histoire de vengeance implacable dans un monde toujours aussi violent, avec un héros tout aussi brute de décoffrage que celui du tome précédent, qu'on retrouve d'ailleurs ici. Captivant de bout en bout, il n'y a rien de plus à dire que le fait qu'on tienne avec ces deux tomes deux des plus grands chefs d'oeuvre du 9ème art.

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Un manga qui a su me toucher par sa simplicité et par le message qu'il véhicule : rien ne sert d'avoir des regrets car il est impossible de changer le passé, quoi qu'on fasse. Les thèmes abordés ont su me parler car ils font partie de ceux que j'affectionne le plus : la famille, l'amour, le voyage dans le temps et les paradoxes temporels... Il y avait peut-être matière à creuser un peu plus tout de même, ça reste quand même assez simpliste dans l'exécution. En tout cas, les 400 pages se dévorent en moins de 2 heures tellement elles sont écrites et dessinées de manière très agréable et plaisante.

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Quelle BD incroyable ! Le sujet de la Shoah se prête évidemment souvent à l’écriture de chefs d’œuvres, mais Art Spiegelman a une manière originale et surtout très intelligente de raconter la vie de son père des ghettos juifs polonais jusqu’au camp d’Auschwitz et enfin sa libération tant attendue. C’est un magnifique hommage qu’il lui rend, ainsi qu’à sa famille, mais pourtant il n’est pas tendre avec lui, et les passages dans le présent permettent de souligner ses défauts et d’humaniser cette personne qui a pourtant tout d’un héros tant il a su se débrouiller pour survivre dans cette horreur. Malgré la dureté du sujet et de certains passages qui nous font un rappel bien utile de ce qu’étaient les camps de la mort, l’humour est bien présent, et souvent méta, ce qui renforce l’originalité de ce roman graphique. Les allers-retours entre présent et passé, avec cette mise en abîme qui propose une histoire au sein de l'histoire et qui permet à l'auteur de se mettre en scène et d'user à ce moment de ce ton comique, dévoile l'après-Seconde Guerre Mondiale pour Vladek, ce qui permet de mettre en lumière une autre facette de ce personnage, comme dit plus haut, et surtout de voir la relation qu'il entretenait avec son fils et sa nouvelle épouse. C'est ce qui m'a fait préférer le second tome au premier, car ces passages y sont plus nombreux, tandis que l'horreur et la violence d'Auschwitz, sans égal, se déroule. Le dessin est brut et les cases très resserrées, ce qui permet de dérouler un récit très bavard et peu avare en détails. J’en attendais beaucoup et je n’ai absolument pas été déçu tant cette bande dessinée va me marquer durablement, ou plutôt me hanter.

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Une enquête passionnante de bout en bout, le découpage des chapitres qui correspondent à chaque fois à un jour férié particulier et à un meurtre du tueur (enfin pas tout à fait) rend l'intrigue vraiment originale et plaisante à suivre, tout comme le fait de voir plein de têtes connues. Un savant mélange entre comic policier et comic de super-héros puisqu'on n'échappe pas aux combats traditionnels. Probablement mon Batman préféré pour le moment, qui me donne envie de poursuivre sur ma lancée.

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Le parallèle avec Maus est évident tant les deux romans graphiques se ressemblent par bien des aspects : le style de dessin tout d’abord, assez simple et en noir et blanc, avec des cases assez resserrées qui n’empêchent pas parfois le déploiement de tout le talent graphique de l’autrice sur des cases immenses, mais surtout les thématiques développées : la lutte et la résistance contre un régime oppressant voire totalitaire et la fuite pour échapper à ce régime, qui donne l’occasion aux deux auteurs de rendre hommage à leur famille et à leurs sacrifices pour que leurs enfants vivent la meilleure vie possible. Marjane Satrapi est d’ailleurs bien plus tendre avec son père qu’Art Spiegelman, l’Iranien apparaissant comme un modèle de sagesse et de bonté aux yeux du lecteur. Elle dénonce également parfaitement l’hypocrisie des extrémistes religieux, en usant d’un humour cynique et souvent très provocateur, qui rend certaines pages particulièrement amusantes à lire malgré l’extrême dureté du sujet. La malice de la petite fille du début laisse peu à peu place à une adolescente rebelle qui va pouvoir s’émanciper en Europe mais cela ne la rendra pas forcément plus heureuse, au point que la jeune femme qu’elle est devenue souhaite retourner en Iran. Malgré de maigres progrès en termes d’humanisme et une certaine indulgence des autorités, la vie là-bas y est alors toujours extrêmement difficile, ce qui conduira la jeune femme à la fuite définitive.
On apprend beaucoup de la vie en Iran au cours des années 70 et 80 notamment grâce à cette BD qui n’hésite pas à choquer le lecteur sur certains aspects révoltants de la vie là-bas, et en même temps on rit beaucoup grâce au caractère bien trempé de Marjane Satrapi, qui par la même occasion nous fait nous attacher non seulement à son personnage mais également à tous les Iraniens qui se sont battus pour leur droit là-bas parfois au prix de leur vie, et en refermant Persepolis on se sent peut-être un peu plus proche d’eux.

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Une claque visuelle et scénaristique. L'histoire de Batman la plus sombre que j'ai lue, la folie au coeur du scénario et des dessins, la déchéance de tous les personnages, un Joker absolument époustouflant face à un Batman au bord du gouffre. La perfection.
"Amuse-toi bien, dehors, dans l'asile. Et le jour où ça deviendra trop dur, n'oublie pas, il y aura toujours une place pour toi, ici."

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Voilà ce que ça fait de relire le manga qui a bercé son adolescence avec des yeux d'adultes...
Les ficelles sont de plus en plus grosses, pour ne pas dire grossières, ça va de facilités scénaristiques en facilités scénaristiques et le mangaka s'arrange toujours pour inventer des nouvelles règles au Death Note qui l'arrangent bien.
Sans parler du personnage de Mysa tellement insupportable et niais au possible.

C'est pas catastrophique, mais la qualité se dégrade clairement au fil des tomes.

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Une merveilleuse BD, je ne sais pas si j'ai lu mieux en 2019. Une revisite des contes des mille et une nuits, dans un écrin absolument somptueux. On pourrait contempler chaque planche des heures tellement chacune d'entre elles est une oeuvre d'art à part entière, notamment les histoires qui sont colorisées mais pas que.
Une ambiance orientale, plusieurs récits racontés sous forme de contes ou légendes avec une morale à la fin, et un aspect féministe qui rappellent beaucoup Habibi, un autre chef d'oeuvre du genre.