2019 / lectures

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Complètement hallucinant dans ce qu'il raconte, plongée aux premières loges de la présidence la plus tarée des US, voire du monde dans une certaine limite... En revanche la traduction française pêche vraiment par moments, et l'ensemble est assez répétitif à la longue.

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Uppercut littéraire, la langue de Sony Labou Tansi danse avec grâce sur la bassesse de la nature humaine, et sa poésie se fait politique, critique, humaniste, laisse un goût de sang et de soufre dans la bouche... Une fresque ample, puissante et cruelle en 150 pages. De la folie.

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Strasbourg RPZ ! Après l'horreur des grands building de la Défense dans La Panse, Léo Henry nous balance dans un space opéra complètement maboule, reprenant des concepts connus pour les tordre avec une imagination débridée ! Pour vendre un peu le truc, c'est comme Inception, mais si Nolan avait eu un peu de fantaisie.

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Dick a refusé de retirer son roman des librairies au profit d'une novelisation du film, et non seulement il a eu raison d'un pur point de vue de création, mais cela permet aussi une expérience hyper intéressante. On à l'impression de débouler dans une histoire que l'on connait par coeur grâce à Scott, mais en réalité tout change, à part les noms des protagonistes... Le spleen urbain de Scott est remplacé par des questionnements plus profonds sur la nature humaine, l'empathie, et le fonctionnement d'une société.
Et bonus, ça se lit HYPER facilement.

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Space-opéra, cyberpunk, drame, histoire d'amour... Dan Simmons crée un univers cohérent, riche, dans lequel on apprend peu à peu à se repérer. Mais là où le bouquin prend vraiment toute sa force, c'est dans son approche de la religion, et sa volonté de mettre en avant le spirituel dans un récit de SF. Une expérience assez folle qui déstabilise et donne envie de tout lire d'une traite.

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Dans ce second tome, les enjeux prennent une forme plus tangible et le récit bascule dans un space opera, avec des petits bouts de poésie, de philosophie et de religion dedans. Toujours passionnantes, la plume de Simmons nous balade dans ce gigantesque conflit d'IA, de vaisseaux, avec la présence menaçante du Gritche... De la grande SF, et une belle (première conclusion) à cette saga protéiforme.

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Relecture de Lovecraft dans les quartiers Noirs de NY dans les années 60, c'est efficace sans essayer de singer le style du maitre de Providence. On retrouve avec plaisir les gimmicks du Mythe, avec peut-être un léger manque d'ampleur.

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De l'horreur belge qui commence comme un pastiche de slasher pour se muer en un truc absolument dégueulasse, avec des rednecks psychos, du sexe avec des aliens, et surtout un désespoir ambiant, dépeint avec une langue assez fun et légère... On ressort de là dégoulinant de malaise.

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Récit d'enfance mêlant avec une maestria assez incroyable légendes, superstitions et description "réaliste" du mode de vie Celte, Jaworski pose les bases pour un récit qui va se développer organiquement bien au delà de ce qu'il avait prévu.

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Après l'enfance, la guerre. On continue à suivre Bellovèse, fils de Sacrovèse, mais cette fois dans un récit d'émancipation guerrière qui n'a rien à envier aux belles heures de Game Of Thrones (c'est d'ailleurs 1000 fois mieux écrit). ça va à 200 à l'heure, et on a juste envie d'enchainer immédiatement avec la suite.

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Et c'est ce qu'on fait d'ailleurs immédiatement avec cette partie en captivité qui sert à poser les personnages et nombre de situations restées floues dans le tome précédent, avec une méthode implacable... La grande fresque continue de se dérouler et lance un nombre incroyable de pistes pour la suite... Folie.

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Retour à la guerre et à la violence, encore une fois maitrisée de main de maitre par Jaworski, qui nous emporte dans un tourbillon guerrier et politique. Toujours aussi fabuleux, je suis dégouté de devoir attendre la sortie du prochain... qui va sans doute mettre 2 ans à arriver.

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1000 pages. Un rythme déjanté qui ne retombe (presque, nul n'est parfait) jamais. Un récit à tiroirs qui mêle l'action, la politique, le thriller, le merveilleux et le roman noir. Une claque à la prose exigeante et fluide. Un chef d'oeuvre.

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Putain on vient de loin... Et on y est pas encore. L'essai de Mona Chollet se lit comme un page-turner, bourré de références, d'analyses passionnantes et de questionnements cruciaux.

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Etrange objet que ce premier bouquin où BEE délaisse la fiction. Tantôt chantre d'une liberté d'expression révolue, rafraichissant dans son analyse de la politique américaine, tantôt vieil oncle réac' qui s'emporte contre les méchants réseaux sociaux... Mais toujours avec une maitrise de la langue assez folle.

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Une épopée sur 100 pages, ça se fait ? Apparemment oui. En remontant l'histoire du traitement des indigènes au Québec et au Canada, sur fond de roman noir, Plamondon dessine les contours d'une tragédie qui dépasse son récit, tel un fleuve qui menace de sortir de son lit à chaque page.

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Poisseux roman noir rural, on suffoque avec les personnages, piégés dans les Landes, prison à ciel ouvert où se cotoient les pires déviances, et une galerie d'écorchés vifs pour qui la vie ne se conçoit pas sans douleurs (celles que l'on subit et celles que l'on inflige)... Un putain de grand roman.

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Chouette petite variation lovecraftienne.

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Polar efficace dans les bas-fonds vaudous, avec des héros qui réussissent à avoir l'équilibre parfait entre clichés identifiables et subtilités dans le caractère.

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Epopée incroyable sur le monde de la drogue et les porosités entre cartels, Eglise, gouvernements... Une subtile analyse d'un système qui crée un ordre dans le chaos.

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La suite du précédent, ça défonce toujours tout. Le style journalistico-épique de Winslow est un plaisir à suivre.

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Des phrases qui claquent comme des balles, un petit air d'Oulipo par moments... Don Winslow avant le style quasi documentaire de La Griffe du Chien et Cartel, c'était déjà bien bien cool !

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Un voyage dans l'americana poisseuse et viciée, avec un personnage aux facettes multiples hyper attachant et en même temps à la boussole morale un peu défaillante, un récit puissant et sauvage d'émancipation... ça claque comme du King des grands jours (ou du David Vann), avec un peu de poésie en plus.

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Encore des variations lovecraftiennes, cette fois-ci venues du Nord... Et toujours ces ajouts de sexe à la cosmogonie du Maître de Providence, qui nous donne une nouvelle dimension d'horreur, plus proche que les entités cosmiques auxquelles on est habitués. Avec un zeste d'humour noir en prime.

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Quand le pastiche devient encore plus fort que le premier degré. Un roman qui se lit d'une traite, avec quelques petites pauses pour se marrer.

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Le style de Zarca, dénué de toute volonté de faire de l'esbrouffe, mêle avec un naturel incroyable différents types d'argot, de néologismes et de français "classique", pour une histoire à la frontière entre le roman et le documentaire... Une bonne grosse claquasse dans la tronche.

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Bis repetita sur le Lovecraft suédois. Toujours aussi cool.

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Un peu technique, j'en suis au début, mais la réflexion de Barjolet dépasse le simple exercice des mémoires pour devenir une analyse des mécaniques qui sont à l'oeuvre sur les terrains de conflits et de négociations géopolitiques actuelles.