˗ˏˋ 2020 ˊˎ˗

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vu le 01/01.

Bruce Springsteen 2024!

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vu le 02/01.

"What is this, CSI: KFC?"

Un "whodunnit" hautement divertissant et rondement mené.
Bon moment !

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vu le 02/01 (Netflix).

"Maybe God made me a painter for people who aren't born yet."

À la source de la production artistique et du besoin de créer, la caméra subjective et l'angle contemplatif de Julian Schnabel ("Le Scaphandre et le Papillon") offrent une exposition sensorielle unique (tout ce jaune!) aux perspectives complexes et malades de Vincent Van Gogh. Comme bien souvent, Willem Dafoe est impérial.

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vu le 04/01 (au cinéma).

"We had each other. That's how we won."

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vu le 04/01 (au cinéma).

Fidèle à sa passion criante pour les "héros ordinaires" de l'Amérique moderne (et à son rythme annuel), Clint Eastwood se concentre sur l'histoire de Richard Jewell, agent de sécurité devenu martyr des médias et du FBI après avoir été le lanceur d'alerte d'un attentat à la bombe lors des JO d'été d'Atlanta en 1996. Certes, le film est un peu lourd dans son deuxième tiers faussement actuel (les méchants rôdeurs et investigateurs face aux pauvres boucs émissaires) et propose une vision affligeante des femmes journalistes. Or, il reste le témoignage fort de la souffrance d'un homme timide et rêveur, qui n'avait pas les armes ou les épaules pour faire face à la pression insurmontable d'un système de masse qui ne se passionne que pour ce qui est montré du doigt.

Immense, le jeune Paul Walter Hauser ("BlackKklansman", "It's Always Sunny in Philadelphia") y livre une prestation impressionnante, folle de crédibilité, de charisme et d'humanité. À défaut d'être un grand plaidoyer contre la mania délétère de la presse et des autorités face à la bravoure et l'évidence, "Richard Jewell" brille dans son portrait dense et empathique d'un grand gentil bâti pour aider, et sauver ceux qui l'entourent.

PS: il y a une scène de macarena géante dans le film.

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vu le 06/01.

Gilles Marchand signe un pur film d'ambiance au cœur d'un magnifique décor; un cauchemar terrifiant car parcouru à travers le regard d'enfants vulnérables, mais qui laisse trop de questions sans réponses pour convaincre et transformer l'essai.

Mention spéciale pour le jeune Timothé Vom Dorp, bluffant.

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vu le 08/01 (au cinéma).

Fiu que c'était long et peu inspiré.
Vu en espagnol, ce qui n'a certainement pas aidé.

https://youtu.be/QnEWs8D9zu8

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vu le 08/01.

https://media.giphy.com/media/kGCuRgmbnO9EI/giphy.gif

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vu le 09/01.

Jouissif et acharné, avec une Sigourney Weaver infiniment badass.
Bouya !

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vu le 10/01 (au cinéma).

Il faut le voir pour le croire.
Séance littéralement kamikaze.

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vu le 10/01.

Tututu tu tututu tutu...
Clairement plus coupable que plaisir.

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vu le 11/01.

Bien sûr le casting est impressionnant et l'histoire de ce cochon de Roger Ailes mérite d'être racontée au plus grand nombre pour sensibiliser et dénoncer. Hélas, le récit se veut opportuniste, mettant de côté la dimension endémique de la culture du viol et la loi du silence qui s'en suit, ainsi que le trauma des victimes pour un film partisan tout en surface. Un cruel manque de profondeur, de subtilité et de densité.

Quid d'un "Bombshell" avec une femme à l'écriture et à la réalisation ?
Pour une vision plus éclairée de tout ça: https://youtu.be/MmSz7HqkI9s.

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vu le 11/01.

Plongée rocambolesque dans les abysses du web fetish et du catfish.
Mood : https://media.giphy.com/media/j4rPM934CLIvC/giphy.gif

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vu le 13/01.

S’il pêche par le souffle de son scénario et sa fin express, “Problemos” reste un très bon moment de comédie au fil de l’écriture souvent hilarante de Noé Debré et Blanche Gardin, ici au scénario. Composé d’une troupe de figures références du stand-up français (Éric Judor, Monsieur Fraize, Chinois Marrant, etc.), le casting fonctionne parfaitement. Le film délivre une satire légère mais étonnamment percutante sur la nature humaine, les conflits de classe et les idéaux stéréotypés opposant les matérialistes (le moule de “Babylone”) aux autoproclamés altermondialistes, confrontés de manière frontale à leurs propres instincts de survie et de communauté.

Une vraie bonne poilade loin d'être bête ou malveillante, ça fait du bien.

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vu le 13/01.

Sensationnel.

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vu le 13/01.

Cueilli par le tendre regard de Cédric Klapisch sur la dépression et la solitude inhérentes à la nébuleuse parisienne et à notre génération en quête de sens, avec ses jolis plans larges et sa bande originale aérienne qui respirent la capitale et son quotidien tumultueux aux éclaircies rares, mais si douces.

Convaincants et toujours justes, Ana Girardot et François Civil y suffoquent, s'y égarent, puis s'y retrouvent dans une non-comédie romantique au pouvoir anti-blues presque thérapeutique, les yeux et le cœur rivés vers le bout du tunnel.

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vu le 16/01.

Arnaud Desplechin dresse le portrait fiévreux de Roubaix (sa ville d'origine) et dépeint la réalité suffocante de son quotidien plombé par la misère et le crime dans ce polar adapté du documentaire "Roubaix, Commissariat Central" diffusé en 2002.

Roschdy Zem, Léa Seydoux et Sara Forestier y sont magnétiques, même si le récit manque parfois de véritables enjeux au-delà de son humanisme romanesque aux accents tragiques. Malgré tout, ceux qui connaissent Roubaix ne pourront que reconnaître l'effort de retranscrire le malaise social qui envenime son atmosphère.

Le documentaire en question: https://youtu.be/Xf6ywCvp3dw.

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vu le 17/01 (Netflix).

Une prise de parole courageuse, bouleversante, passionnante, essentielle.

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vu le 17/01.

"The system is rigged!
They want us to think it’ll protect us.
We protect us! We do. Nobody else."

C'est dans le poison que baigne ce thriller juridique type docudrame "David vs Goliath" opposant l'avocat Robert Bilott (l'éternel good guy Mark Ruffalo, admirable) au titanesque groupe chimique DuPont autour du scandale révoltant du Teflon, initié en Virginie Occidentale à la fin des années 90 par un fermier désoeuvré. Bien plus qu'un simple exposé des exactions perpétuellement commises par cette industrie à l'échelle locale (conditions de fabrication, pollution des sols et des eaux, toxicité des produits), "Dark Waters" rappelle que c'est tout un système qui est soumis à l'étau de ces corporations tentaculaires, présentes à chaque échelon de nos sociétés.

Et même dans cet exercice périlleux de dénonciation des lobbies, Todd Haynes demeure un réalisateur au style unique et à la palette de couleurs distinguée, pour un cinéma vérité de grande classe, qui captive autant qu'il éduque et enrage.

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vu le 18/01.

Vu en deux heures, oublié en deux heures.
Same old, same old.

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vu le 18/01.

"Une chute sans fin dans une nuit sans fond,
Voilà l'enfer."

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vu le 18/01 (Netflix).

La délicatesse ♡
https://youtu.be/1AIMi5sB2jY

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vu le 19/01.

"L'amour, ça prend de la place."

Un voyage sensoriel funèbre et poisseux sur la perdition d'un homme à la poursuite d'un fantôme, dans l'impasse d'un deuil impossible. Cru, sauvage, irrespirable.

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vu le 20/01.

“I’m gonna make a movie about you.”
“Well, make me look good, honey boy.”

Les malheurs des uns font les traumas des autres. Écrit par Shia LaBeouf, ici fabuleux dans l’interprétation fictive de son propre père, “Honey Boy” est une autobiographie d’une sincérité térébrante qui tâche d’exorciser les douleurs d’une enfance dysfonctionnelle passée dans un triangle destructeur mêlant alcool, showbiz et convoitise. En résulte le portrait triste et follement touchant d’un artiste ravagé qui a grandi trop vite, d’une relation malade guidée par un modèle profondément imparfait, d’un homme incompris qui s’efforce de chasser son démon paternel pour s’autoriser sa propre renaissance dans un tourbillon de colère et de douleur. Loin de tout apitoiement et de toute vanité, le drame de Alma Har’el convoque une catharsis triomphante aux nuances délicates, pour une rédemption tourmentée dont l’honnêteté force le respect.

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vu le 22/01.

"Laisse-moi vivre un peu."

Ça pour une surprise ! Entre désir charnel, été cannois et fantasme transclasse, une rêverie suave, libre et dorée qui joue remarquablement avec les points de vue.

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vu le 23/01.

Partagé entre le bonheur de voir et entendre la musique de Bruce Springsteen célébrée au cinéma autour d’une douce histoire de coming of age et la niaiserie d’un film au bon fond mais vraiment trop cheesy.

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vu le 24/01.

La dép' est dans le pré.

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vu le 24/01.

John Crowley a beau avoir sélectionné les meilleurs ingrédients et suivi une recette plus que prometteuse à la virgule près, rien ni personne ne vient sauver sa désastreuse adaptation de "The Goldfinch" de sa spectaculaire vacuité artistique et émotionnelle. Complètement à côté de plaque, jusqu'à son montage chaotique.

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vu le 24/01.

Puissante et nécessaire, une fresque ardente aux innombrables promesses.

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vu le 24/01.

Cerveau en éruption !