2020 / bouquins

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Trop cool, un livre d'aventures qui n'en est pas vraiment un, entre chroniques d'une ville et d'un peuple détruit, humour noir, occulte, comédie, tragédie... Ca part dans tous les sens pour finalement retomber magistralement sur ses pieds. Hâte de lire la suite de l'oeuvre de ce mec !

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LES 9 PRINCES D'AMBRE
ça va à 200 à l'heure, on a l'impression de vivre 3 bouquins en 1, mais l'univers proposé est cool et novateur, les pistes lancées promettent, et Corwin ne pose déjà comme un excellent protagoniste, sorte de Machiavel qui s'humanise petit à petit.

LES FUSILS D'AVALON
Mon pref', même si la deuxième partie est moins haletante que le début. Le mystère s'épaissit, les réponses n'apportent que plus de questions, et surtout, les univers parallèles qui font cohabiter géopolitique, légende Arthurienne et High Fantasy prennent plus d'ampleur.

LE SIGNE DE LA LICORNE
Un tome de transition, pas forcément le plus passionnant, mais lance la course poursuite qui mènera à la fin du volume.

LA MAIN D'OBERON
Celui dans lequel le champ philosophique et métaphysique de l'oeuvre se révèle, faut s'accrocher un peu pour certaines descriptions, mais l'évolution de Corwin est réelle, et ça fait plaisir de sentir que le côté archétypal du début change avec ce qu'il vit/revit.

LES COURS DU CHAOS
Belle fin pour ce cycle, plus philosophique que guerrière, laissant de côté pas mal de poncifs du genre pour leur préférer une forme de transcendance, faire des héros des héraults d'un nouveau monde à venir, ouvrant le champ des possibles plutôt que fermant la narration.

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Une plongée (lol) crue dans les entrailles d'un restaurant avec un narrateur un poil apathique, mais qui permet de faire briller une galerie de seconds rôles fascinante. La plume est facile à suivre et riche... (mais j'ai pas fini donc je peux pas en dire beaucoup plus).

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Passionnant témoignage dans les zones franches de la République, où l'éducation se vit comme un combat, le collège comme un rempart... et l'administration comme un néant, sourd aux réelles préoccupations du terrain. Fort, et sans doute bien nécessaire.

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De l'horreur grand guignol qui emprunte à Lovecraft son mal(mâle) omniprésent et immémorial, mais aussi un peu d'humour à la Famille Addams, un sens de la langue assez jubilatoire dans le grotesque et le gore... le tout pour une histoire bien troussée, sorte de jeu de piste sanglant à travers l'Europe.

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Recueil de voyages fantasmés ? Rapportés ? Trafalgar propose une SF douce, pleine de sagesse et d'humour, où chaque nouvelle offre un horizon insoupçonné. ça déboite.

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Hommage vibrant à la vieille SF (que je ne connais pas très bien, à part dans les illustrations) qui mêle habilement culture pulp et Jim Crow, très agréable à lire sans jamais être redondant. Manque seulement un poil de liant entre certaines histoires, ou un peu plus de matière pour s'attacher durablement aux personnages.

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La couverture ici est bien cheum... Mais quel plaisir de plonger dans l'univers de cape et d'épée fantasy de Pevel, qui nous fait battre les pavés puants de la capitale en compagnie de La Fargue, Marciac, Saint-Lucq... Toute une galerie de personnages dans un univers construit avec minutie, entre reconstitution et fantasme.

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Les enjeux s'etendent, et on prend toujours autant de plaisir à voir ces personnages évoluer dans les intrigues draconiques. Dommage que l'action pure ne soit pas plus étendue... Chaque fin semble précipitée, et le roman souffre un peu de ce déséquilibre.

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Les pistes semées dans les deux premiers livres se rejoignent, et le complot apparait. Plus encore que dans les deux précédents, on sent ici le manque de pages pour boucler beaucoup de fils narratifs, et malheureusement cela laisse un petit goût d'inachevé à l'ensemble..

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Trop théorique, Léo Henry essaye de faire de la fantasy sans trop toucher au genre, les côtés conte de fée sont vite remplacés par des concepts trop flous, et qui peinent à vraiment décoller. Dommage.

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Petit survival intéressant

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Une merveille de world building, qui étend à chaque chapitre la vision, pour laisser le lecteur ébahi après un final parfait, équilibré entre absurde et logique implacable. Chef d'oeuvre.

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Du noir pur, dans le froid des Vosges. Nicolas Mathieu arrive à donner corps à ses personnages, se glisser dans ces esprits violents, en colère, qui luttent contre le nature et leur environnement.

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Le style est un peu épuisant à la longue, et je m'attendais un truc plus pulp, mais c'est quand même un univers sympa et qui a le mérite d'explorer une époque à laquelle on est peu habitués dans ce type de récit.

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Après le film... Peut-être un peu trop ésotérico-philosophico-poétiques, les réflexions sur la mort m'ont souvent perdu, mais le style est tellement riche, incisif, puissant, et chargé d'une émotion si particulière, que j'ai quand même avalé le bouquin en 2 jours... J'ai hâte de lire les suivants.

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Roman noir comme l'asphalte et la nuit dans laquelle patrouille le double fictionnel d'Anderson, portrait fascinant d'un homme façonné par la violence, qui se veut assistant social alors qu'il est un tueur-né.

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RELECTURE
Pour la première fois (de mon âge adulte), je relis un bouquin. Et la poésie de l'univers pré-post-apo, vintage cyberpunk de Sabrina Calvo m'emporte comme à la première lecture. Tout, du style, aux personnages, à la mise en page, est au poil.

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Vous pensiez qu'il y avait trop de personnages dans GoT ? Que l'intrigue était un peu compliquée à suivre ? Bienvenue dans Dark Souls en bouquin. Accrochez-vous à votre glossaire, parce que là on a du T'lan Imass, du Solipris, Genebackis et Jhargul à la pelle, et on ne sait jamais vraiment qui est quoi.
Mais c'est génial.

Parce qu'une fois les 200 premières pages passées, on découvre une narration d'une ambition folle, qui pose des pistes à explorer plus tard, un monde tellement vaste et complexe qu'il faudra bien ces 10 tomes pour l'appréhender dans son ensemble...

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Après avoir galéré comme des cochons sur un tome 1 très nébuleux, qui enchaine les concepts et les personnages, on est tout contents de pouvoir continuer sur nos acquis, ET BIM, on change de continent, d'enjeux, d'histoire, et on repart...
Le monde s'ouvre, mais se clarifie aussi, plusieurs choses sont bien explicitées, et putain CETTE CHAINE DES CHIENS... Les personnages d'Erikson sont magnifiques, et le souffle qui emporte le lecteur ne retombe quasiment jamais. De la grande fantasy.

Annotation :

Une fois qu’on a plongé dans l’univers de Erikson, c’est très dur d’en sortir. Déjà parce qu’on a peur de perdre le bénéfice des connaissances durement acquises, mais aussi parce que le souffle épique qui se déploie à chaque page tournée nous emporte, nous fait sentir tout petit, et nous émerveille constamment.

Ce tome 3 est une merveille de construction, du plus intime au plus spectaculaire, tout converge vers un final de 100 pages qui compte parmi les choses les plus puissantes que j’ai lues depuis longtemps. Les personnages prennent une dimension insensée, crèvent les pages... Itkovian, Mésangeai, Paran, Toc, Outil et les autres... une des sagas les plus riches et qui, ô bonheur, ne fait que commencer.

Annotation :

Retour en Sept Cités pour la suite du tome 2, la construction du suspens est toujours aussi minutieuse et complexe, les nouveaux personnages ainsi que les anciens sont tops, et surtout, Erikson arrive à donner une impression que tout va encore aller plus loin, que chaque nom évoqué rentrera dans un schéma élaboré et complexe, qui ne se dévoile encore que dans sa périphérie.
C'est fou. Toute cette série est folle.